Demain, l’hôpital sera lui aussi numérique. Le Centre hospitalier régional de Metz-Thionville en fait le pari.
Demain, l’hôpital sera lui aussi numérique. Le Centre hospitalier régional de Metz-Thionville en fait le pari.
Quand j'étais médecin remplaçant, dans de petits villages de la Sarthe, beaucoup de gens n'avaient pas le téléphone. S'ils voulaient me demander mon avis sur la prise de sang dont ils venaient de recevoir le résultat, il leur fallait venir au cabinet médical. Beaucoup, à juste titre, trouvaient que c'était inutile : ils savaient voir que les valeurs étaient normales. Ils se contentaient de me héler dans la rue ou de venir sonner à la porte de mon domicile pour me demander de leur confirmer que tout allait bien. Ils n'allaient pas perdre leur temps et le mien à "m'amuser" (c'était l'expression consacrée, dans la Sarthe) pour un détail comme celui-là.
Regardez la vidéo ci-dessus qui décrit une petite fille nommée Emma, et cette fillette de deux ans est née avec une maladie rare du nom d’arthrogrypose. Cette maladie fait qu’il lui est impossible de lever ses bras sans une aide externe. Grâce à une utilisation intelligente de l’impression 3D, un hôpital dans le Delaware a pu créer un exosquelette en plastique mobile qui permet à Emma de se servir de ses bras de différentes façons.
L’autre gros avantage de l’impression 3D, c’est que cela permettrait de créer un nouveau exosquelette au fur et à mesure qu’Emma grandit, ou de l’imprimer de nouveau si l’exosquelette casse. Emma appelle son appareil “bras magiques.” L’imprimante 3D Stratasys a été utilisée pour créer la veste d’Emma, ainsi que pour imprimer les bras en 3D.
A l'heure du Web 2.0, rien d'étonnant au fait que les patients se tournent de plus en plus spontanément vers la Toile pour comprendre leur pathologie, favorisant ainsi l'émergence d’une e-santé. Mais pourquoi ce réflexe ? Les professionnels de santé doivent-ils se sentir en danger ? Eléments de réponse...