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Pour l’Institut Montaigne, la santé doit s’inspirer de la défense

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Alors que les objectifs de sécurité nationale et industrielle sont gérés de concert dans le secteur de la défense, celui de la santé voit sa gouvernance éclatée en France. D’où une difficulté à rester compétitive mondialement, relève un rapport de L’Institut Montaigne, dévoilé en exclusivité par L’Usine Nouvelle.

75 milliards d’euros de chiffre d'affaires dont 15 à 20% consacrés à la R&D, 4,6% des effectifs de l’industrie française : les industries de santé (médicament humain et vétérinaire, dispositif médical, diagnostic in vitro) sont loin d’être mineures en France. Pourtant, "rien n’est acquis pour le futur tant les cartes vont être rebattues sous les effets conjugués de l’innovation et de l’essor des pays émergents dans ce secteur ", estime l’Institut Montaigne.

Il a donc fait plancher sur le sujet un groupe de travail, coprésidé par deux patrons de la santé : André-Michel Ballester, directeur général de l’équipementier médical Sorin, et Roberto Gradnik, son homologue du laboratoire Stallergenes. Leurs conclusions, dévoilées par L’Usine Nouvelle : " Le foisonnement des innovations médicales des dernières années fait face aujourd’hui à un contexte économique et réglementaire contraint et de plus en plus prégnant, rendant difficile l’accès au marché de solutions médicales innovantes. " D’où trois axes de travail et huit propositions.

Développer les forums entre acheteurs hospitaliers et entreprises

Tout d’abord, comment réduire les difficultés d’accès au remboursement, voire au marché français ? L’exemple de Mauna Kea, un spécialiste de l’imagerie médicale qui a mis au point le plus petit microscope flexible du monde, est criant. Alors qu’elle conçoit et fabrique ce produit en France, la PME cartonne aux Etats-Unis et en Asie, mais peine à se développer dans l’Hexagone faute d’agrément dans les hôpitaux publics, expliquait il y a quelques jours son dirigeant, Sacha Loiseau, à François Hollande.

Pour l’Institut Montaigne, il faut donc favoriser l’accès au marché pour les innovations "trois fois gagnantes " : pour les malades, le budget de l’Assurance maladie et le tissu économique. En rapprochant notamment les acheteurs hospitaliers des PME et ETI innovantes, via des forums d’échanges comme Meet the Buyer Events, organisés au Royaume Uni. Ou encore en fléchant une partie des achats hospitaliers vers des entreprises innovantes au travers de Pre-Commercial Procurements (PCP). En Suède, ce dispositif permet aux hôpitaux d’acheter des services de recherche dans la perspective d’un appel d’offres à venir.

Moins novatrices car déjà discutées dans le cadre du Conseil Stratégique des Industries de Santé (CSIS), les propositions pour simplifier le remboursement par l’Assurance maladie. Réfléchir avec les autorités de santé sur des critères d’évaluation de l’innovation à dix ans (sur lequel planche déjà la Haute Autorité de Santé), inscrire provisoirement au remboursement les produits, services ou actes présentant un intérêt particulier pour la santé publique en termes organisationnel ou budgétaire. Ou encore harmoniser le système d’accès au marché en demandant à l’organisme qui fixe les prix des produits de santé, le CEPS, de se charger aussi du processus d’inscription au remboursement des dispositifs médicaux innovants.

Réconcilier les ministères de la Santé et du Redressement Productif

Deuxième axe relevé par l’Institut Montaigne, la faiblesse du capital-développement dans le secteur de la santé. "Les investisseurs français sont incapables d’investir à hauteur de dizaines voire de centaines de millions d’euros comme le font les fonds américains. Cette situation entrave le développement des entreprises au-delà de la phase initiale d’innovation et donc la transformation des PME en ETI." Le rapport préconise donc d’orienter préférentiellement une part des capitaux de l’État pour irriguer le secteur santé et attirer des équipes étrangères innovantes. Ce que fait déjà en partie le FSI ou le fonds Innobio, cofinancé avec l’industrie pharmaceutique.

Enfin, comment régler l’absence de pilotage industriel de ce secteur, due à une gouvernance éclatée ? Le secteur de la santé doit être géré en prenant en compte trois objectifs : santé publique, budgétaire et compétitivité. Mais contrairement à la défense, où les objectifs de sécurité nationale et industrielle sont gérés de concert, avec une gouvernance commune au niveau du ministère de la Défense, dans la santé "trois entités gèrent ces objectifs de manière quasi indépendante : le ministère du Redressement productif, le ministère de la Santé et l’Assurance maladie", relève l’Institut. Sa solution ? Consigner l’ambition industrielle de la France dans le cadre de la stratégie de santé pour les dix ans à venir. Et, surtout, intégrer le ministère de la Santé dans le pilotage stratégique du secteur au côté du ministère du Redressement productif. Pas facile, alors que l’affaire Mediator a rendu ce ministère beaucoup plus frileux aux échanges avec les industriels…

Gaëlle Fleitour




Scope Santé : la plateforme qui visualise les données des hôpitaux et des cliniques en France

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C'est une petite révolution que connaît le secteur hospitalier. La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment mis en ligne une plateforme de visualisation de données qui permet de consulter les performances des hôpitaux français.

L'ouverture des données publiques en matière de santé soulève de nombreuses questions. Des données personnelles à la consommation des médicaments, les Big Data ont le potentiel de révolutionner le secteur comme l'expliquait en mars dernier Henri Verdier, directeur d'Etalab.

La semaine dernière, la Haute Autorité de Santé, institution publique de régulation du système de santé en France, a lancé une plateforme qui ne manquera pas de créer le débat au sein des établissements hospitaliers, Scope Santé.

Le site vise à fournir une "information sûre, objective, personnalisée et claire à propos de la qualité des soins dans les établissements de santé".



Santé : une vraie connaissance des risques liés aux données mais un manque de pratique | L'Atelier: Disruptive innovation

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Les professionnels de la santé intègrent de mieux en mieux les problématiques de la sécurisation des données, mais le fonctionnement des structures est encore trop rigide pour répondre à la variabilité des risques d'attaques sur les bases d'informations médicales.

Depuis le passage graduel à l'informatisation des données, et d'autant plus aujourd'hui avec la perspective de la standardisation à moyen, voire court terme, des Dossiers Médicaux Personnels, l'enjeu de la protection, pour les infrastructures de santé, qu'elles soient publiques ou privées, est devenu une priorité. Et cette priorité a porté ses fruits puisque selon l'étude menée par el cabinet d'audit PwC auprès de différents secteurs d'activité dont la Santé, 74% des professionnels médicaux expriment leur confiance dans l'efficacité de leurs procédures de sécurité. En effet, le budget alloué à la sécurisation des banques de données et à la mise en place d'outils de prévention est en augmentation constante depuis 2009, culminant en 2013 à 2,2 millions en moyenne, soit 20% de plus que l'année précédente. Mais si la priorité est mise dans le secteur de la protection informatique, et les fonds alloués conséquents, les résultats montrent encore un manque d'expertise qui peut s'avérer crucial.

Plus d'attaques, plus diversifiées

Il existe une réelle différence dans la mise en place de protocoles de sécurité entre la conception et la pratique. C'est ce que 23% des interrogés relèvent, ils se sentent plus confiants dans la création théorique des procédures plutôt que dans leur implémentation réelle. Le nombre moyen d'attaques dont est victime le secteur de la Santé semble légitimer les inquiétudes des professionnels, puisqu'il n'a cessé de croître au fil des ans, avec une hausse particulièrement importante entre 2012 et 2013 à hauteur de 40%, pour atteindre 2400 occurrences. Et encore ces attaques ne sont que celles qui ont pu être relevées par ces mêmes systèmes de sécurité. Statistique d'autant plus alarmante de par le caractère extrêmement sensible des données en jeu, celles des patients. Ces informations sont la priorité des attaques informatiques, ainsi dans 36% des cas le résultat d'une attaque informatique rend le dossier médical du patient inutilisable.

S'adapter à l'évolution des pratiques

La principale raison pour laquelle les efforts fournis par les infrastructures, efforts réels et financièrement important, ne portent pas les fruits escomptés tient à l'approche suivie par les décideurs. Le "block and tackle" classique que peut représenter le parefeu n'est plus suffisant pour répondre à la volatilité des attaques. Une protection à plusieurs niveaux s'avère nécessaire, d'autant plus avec le développement des technologies mobiles. Ces technologies sont génératrices de nouveaux risques, tout comme leur utilisation par les employés. Ainsi si 40% de ceux-ci reconnaissent utiliser une technologie de Cloud stockage, seuls 16% en intègrent l'utilisation dans leur protocole de sécurité. Le fonctionnement de ces structures est encore trop rigide pour posséder la réactivité suffisante aux problématiques de sécurité informatique contemporaine. A moins d'une réelle impulsion donnée vers un changement de notre culture informatique, les lourds investissements des professionnels de la santé risquent de s'avérer largement inefficaces.



iOximeter, un oxymètre pour mesurer votre pouls avec votre smartphone

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iOximeter est un oxymètre connecté à votre smartphone qui va permettre de mesurer votre pouls ainsi que la saturation de votre sang en oxygène.

Depuis quelques années, l’e-santé se développe à grande vitesse et notamment grâce aux objets connectés. En effet, de nombreux produits voient le jour pour faciliter notre vie quotidienne et prendre soin de notre santé. On pense notamment aux balances connectées comme la Smart Body Analyzer de Withings ou encore aux bracelets connectés comme le Nike Plus FuelBand et le Fitbit Flex. Mais il existe également des objets entièrement dédiés à la santé comme l’oxymètre iOximeter de la société SafeHeart. Analysons tout ça.



Acquisition de mondocteur.fr par Doctissimo : « nous doublons le nombre de rendez-vous pris chaque mois »

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La première prise de participation a été réalisée pour 2,4 millions d’euros

Le site d’information axé santé et bien être Doctissimo entre au capital de la startup mondocteur.fr, spécialiste des prises de rendez-vous chez les médecins, pour 2,4 millions d’euros. Si la part exacte dans le capital que constitue l’opération n’est pas communiquée, il s’agit de la première levée de fonds pour l’entreprise fondée en juin dernier. « Doctissimo a vocation à devenir progressivement actionnaire majoritaire de la société » précise Thibault Lanthier, fondateur du site, contacté par Frenchweb.

Alors que les deux sites s’entretenaient en vu d’un simple partenariat, les discussions ont pris, en l’espace de deux mois, la tournure d’une acquisition progressive. « Doctissimo est un partenaire logique et efficace pour nous » explique-t-il.

Doctissimo, filiale du groupe Lagardère Active, souhaite étendre ainsi la palette de ses services et diversifier ses sources de revenus. « Aujourd’hui, notre modèle économique est assis à 95 % sur la publicité. C’est aussi une nouvelle approche pour nous que de le diversifier » explique Valérie Brouchoud, présidente, au quotidien Les Echos.

Fondé par Thibault Lanthier, Benoit Grassin et Nicolas Klein il y a quelques mois à Paris, mondocteur.fr répertorie les médecins selon leurs localisations géographiques et synchronise leurs agendas afin d’obtenir un rendez-vous dans les 24 heures. Si le service fonctionne essentiellement à Paris pour l’instant, « cet investissement va nous permettre d’accélérer le déploiement du dispositif partout en France et de communiquer davantage auprès des patients » explique M. Lanthier. « Nous comptons 30 000 utilisateurs six mois après notre création et nous doublons le nombre de rendez-vous pris chaque mois » conclut-il.



Santé sur Internet : libérons la parole des professionnels ! - La Tribune.fr

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Matthieu Creux et Olivia Grégoire  |  12/12/2013, 10:44  -  1131  mots Les internautes sont de plus en plus nombreux à chercher des réponses à leurs problèmes de santé sur internet. Mais les anonymes influents qui les conseillent sont une réelle menace pour eux, et pour les professionnels de santé. Par Olivia Grégoire et Matthieu Creux, directeurs associés d'Istrat, cabinet d'intelligence économique...

 

Le Web plonge dans l'obscurité les internautes souhaitant faire la lumière sur leurs questions de santé. Il empile les contenus à l'infini, créant un écosystème aux allures de jungle sombre et épaisse. Écheveau au dessus duquel aucune parole d'expert ne parvient à surnager. Et pour cause, rendus frileux par l'impossibilité légale et légitime dans laquelle ils se trouvent de faire de la promotion, les acteurs de la santé n'osent tout simplement pas prendre la parole sur Internet. Ils sont convaincus de la pertinence de cet outil… mais ne s'en saisissent pas. Est-on pour autant condamnés à y lire des contenus douteux, voire potentiellement dangereux sur les questions de santé ? Non.

 

Réalités et dérives du selfcare 

Aujourd'hui, plus de six Français sur dix  déclarent utiliser Internet pour se renseigner sur leurs problèmes de santé, notamment pour s'enquérir des traitements adaptés à leurs pathologies. Depuis 2009, on ne s'étonnera donc pas que le prolongement de ces recherches en ligne, l'automédication, connaisse une croissance continue (+3,2% pour la seule année 2012), au détriment de la prescription (-2,4%). Interpelant, non ?

 Le selfcare est en vogue. Bien. La récente autorisation accordée aux pharmaciens de vendre des médicaments en ligne ne devrait pas contribuer à enrayer le phénomène. Le Web constitue une antichambre privilégiée dans laquelle on circule avant ou après la consultation, pour diverses raisons : mieux comprendre ce que le médecin va dire, pouvoir discuter avec lui du traitement, affûter les questions qu'on lui posera et chercher des informations complémentaires sur une maladie ou des médicaments.

 

Le téléphone arabe des avis médicaux en ligne

Autrement dit, il  représente un espace de dialogue sain, qui enrichit la relation patients-professionnels de santé. Il est en revanche primordial d'inverser la tendance actuelle qui consacre la parole de l'amateur et gomme celle de l'expert.

 On trouve, en écumant médias en ligne, blogs, réseaux sociaux et forums, un fatras d'informations impressionnant, émanant de sources souvent incertaines. Sans tomber dans l'extrême, la toile est tissée d'avis repris en boucle selon le principe du téléphone arabe, et tronqués un peu plus à chaque étape. Peu importe qu'ils proviennent à l'origine de sources fiables : à force d'être à chaque fois reproduits à epsilon près, ils finissent par ne plus avoir grand chose en commun avec leur version originelle.

 
L'anonymat empêche la hiérarchisation de l'information

Ce ne serait pas si grave si chacun savait où chercher les contenus pertinents sur les questions de santé. C'est loin d'être le cas.  La santé est un sujet naturellement anxiogène et il apparaît logique que les citoyens aillent chiner sur Internet, média le plus usité de nos jours, pour s'informer à son sujet.  Mais comment s'y prendre ? Sur le Web,  69 % des contributions ne sont pas signées.

 

Cette prééminence de l'anonyme rend toute tentative de hiérarchisation vaine et la recherche de l'information viable plus que délicate. Alors on tente de comparer son expérience à celles d'internautes ayant témoigné sur tel ou tel site de leur vécu personnel. Leurs témoignages manquant de précision et recouvrant de ce fait un grand nombre de réalités potentielles, on se trouve des points communs avec leurs pathologies.

Les mauvais conseils font figure de vérités

Et l'on fini par donner raison à l'auteur Fred Metcalf, qui écrivait avec humour "l'hypocondrie est la seule maladie que les hypocondriaques ne se connaissent pas".  Cette tendance a un nom : la « cybercondrie », ou l'art de se découvrir mille et une maladies… uniquement en surfant sur la Toile.

Sur le média Web où l'expérience de l'anonyme dispose d'une influence décuplée, les risques concrets pour la santé des internautes commencent à se faire sentir. De mauvais conseils parfois repris en boucle finissent par avoir la consistance de vérités éternelles. "La répétition ne transforme pas un mensonge en vérité", disait Roosevelt. Sur le Web, si, et les conséquences sont lourdes.

 

Faire émerger des contenus médicaux fiables sur internet

Des recommandations d'utilisation de médicaments sur les forums individuels ouvrent grand la porte à l'explosion du mésusage, comme à la multiplication des iatrogénies médicamenteuses. Le risque majeur dans la multiplication des informations santé publiées par des néophytes est surtout la lente mais réelle substitution en cours entre le recours à Internet et la consultation médicale, une réalité qui se développe de plus en plus en France, et qu'un contexte de crise ou de difficile gestion de notre système de santé viendront probablement renforcer. Une information ne saurait remplacer le recours à un professionnel. A fortiori quand elle est fausse.

 Compte tenu de son immense pouvoir de prescription sur l'opinion publique, il y a une réelle nécessité à faire émerger des contenus médicaux fiables et maitrisés sur le Web. Comment ? En encouragent les acteurs gravitant autour du monde de la santé à se saisir de leurs claviers. Facile à dire.

 

Informer n'est pas prohibé

En France, l'article L 5122-2 du Code de la Santé Publique stipule que "la publicité pour les médicaments" comme "l'information qui vise à promouvoir la prescription, la délivrance, la vente ou la consommation de médicaments" sont prohibées. Il n'en fallait pas davantage pour inhiber le secteur pharmaceutique, qui craint que la moindre de ses interventions, même innocente, ne soit perçue comme promotionnelle, face à une réglementation sévère.

 Que les professionnels de la santé se rassurent. La loi est juste. S'il est effectivement interdit d'articuler son discours autour de la mise en avant d'un traitement ou de la valorisation d'une molécule, informer reste permis. Plus qu'un droit à l'information des patients, comme l'avait justement instauré Bernard Kouchner en 2002, alors ministre de la santé, il est désormais de l'ordre du devoir d'améliorer la qualité des informations diffusées en ligne sur la santé.

 

Redonner de la visibilité aux contenus d'experts

Il y a urgence à délivrer des messages cohérents aux patients et à les orienter vers de bonnes pratiques, à défaut de bons médicaments. Ces contenus à vocation informative, notamment sur les ALD (le sujet de recherche majoritaire en ligne), provenant d'experts, trouveront preneurs sur des médias influents et auront donc tendance à remonter naturellement sur les moteurs de recherche, au détriment des avis d'anonymes peu au fait des sujets de santé. La loi est juste, le Web aussi.

Entre des sachants bâillonnés, des ignorants influents et des patients de plus en curieux, il y a un juste milieu à trouver pour orienter les internautes vers des informations santé qualifiées et réduire les risques encourus aujourd'hui.



La DGOS publie un guide sur la sécurité des systèmes d'information

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La DGOS publie un guide sur la sécurité des systèmes d'informationPARIS, 13 décembre 2013 (TICsanté) - La direction générale de l'offre de soins (DGOS) a publié un guide sur la sécurité des systèmes d'information en établissements de santé, destiné à leurs directeurs.Le guide, d'une trentaine de pages, s'appuie sur deux projets régionaux en cours, dans le Nord-Pas-de-Calais et le Limousin. Il est téléchargeable sur le site du ministère de la santé.

Ces projets concernant chacun une trentaine d'établissements visent à mettre en place une organisation pérenne assurant la sécurité des systèmes d'information (SI) et de conduire des opérations, tel que l'usage de la carte de professionnel de santé (CPS) pour avoir accès au SI.

Ce guide fait partie du référentiel, "la politique générale de sécurité des systèmes d'information de santé (PGSSI-S)" en cours de rédaction, qui sera publié fin 2013. Le référentiel PGSSI-S sera destiné à l'ensemble des professionnels utilisant des données de santé, aussi bien les libéraux que les établissements et les laboratoires.

Le guide est constitué de 10 fiches pratiques formulant des recommandations, à l'usage des directeurs, allant du diagnostic à la mise en place de la sécurité des SI. Les premières fiches rappellent les enjeux de la sécurité des SI pour les établissements de santé ainsi que le rôle du directeur dans sa mise en oeuvre. Les dernières fiches abordent les pré-requis à cette sécurité et les facteurs de réussite. /fc/mb

Source: http://www.ticsante.com/story.php?story=1652#ixzz2nO2jYJx5

Les robots s'invitent à la Biennale d'art contemporain

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événement Une première mondiale va avoir lieu ce week-end à la Sucrière

Des robots qui viennent vous chercher à la descente de la navette et vous emmènent à l'entrée du musée. D'autres qui s'improvisent guides et font une visite commentée des œuvres en présence. Dimanche, pour la première fois au monde, une trentaine de robots vont s'inviter à la Biennale d'art contemporain et plus précisément à la Sucrière (2e) pour interagir avec le public.

Expérience artistique

«C'est une façon de montrer que les robots ont toute leur place et dire aux artistes que ces outils de travail existent, explique Bruno Bonnell, président de Syrobo, à l'origine de cet événement. Grâce à eux, le public peut voir une exposition différemment.» Vgo, robot mobile, propose, par exemple, des visites sans sortir de chez soi. Le public peut ainsi piloter l'engin et jouer avec les effets de zoom et d'angles de prise de vue. «Cela permet de donner une nouvelle lecture de l'œuvre, affirme Bruno Bonnel. Certains artistes se sont intéressés à la vidéo et à l'informatique. Pourquoi pas les robots ?» «Aujourd'hui, les gens ont une relation différente avec les ordinateurs. On le voit au travers des réseaux sociaux, poursuit Thierry Raspail, directeur artistique de la Biennale. Les nouvelles technologies, les robots, ça parle au public. Ça nous a semblé naturel de faire ça.» Selon les organisateurs, rien n'est programmé à l'avance. «On ne sait pas comment les robots vont réagir, dévoile Thierry Raspail. Il y aura une grande part d'improvisation. En cela, ça sera une vraie expérience artistique.»

Caroline Girardon


Fini le carnage lors des prises de sang, votre infirmière disposera désormais de lunettes pour voir vos veines

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Romain Pernet, le15 décembre 2013

Subir une prise de sang est rarement une partie de plaisir. Dans le but de faciliter la tâche des infirmiers et de réduire la douleur du patient, une société a mis au point des lunettes ultra-perfectionnées qui permettent de voir le réseau vasculaire à travers la peau. Explications.

Afin de rendre les prises de sang plus agréables pour le patient et plus simple pour le corps médical, la société Evena, spécialisée dans les technologies innovantes d’imagerie médicale, a mis au point une paire de lunettes révolutionnaire. Le principe est simple : faire en sorte que la piqûre ne dure qu’un instant grâce à une vision précise permettant de voir les vaisseaux sanguins à travers la peau.

Grâce à leur caméra multi-spectrale intégrée, les Evena Eyes-On Glasses permettent au personnel hospitalier d’identifier clairement les veines du patient. Ainsi, plus besoin de répéter plusieurs fois l’opération au risque de rater la veine voire de la casser, ou de demander l’aide de plusieurs assistants pour effectuer cette procédure de routine.

Au-delà de l’avancée que les lunettes high-tech de la firme californienne représentent, elles sont également utilisables par-dessus une paire de verres correcteurs. Enfin, les images capturées par ces lunettes futuristes au service de la médecine peuvent également être transmises via une connexion sans fil à d’autres personnes, ce qui peut s’avérer pratique s’il y a besoin d’une assistance à distance lors d’interventions difficiles. Cependant, aucune information concernant le prix n’a encore été dévoilée.

 

 

 

 

 

C’est une bonne nouvelle pour la médecine : les patients et les membres du personnel hospitalier devraient accueillir ces Eyes-On Glasses avec enthousiasme. Nous, on trouve ça bien que cette innovation technologique offre un compromis soulageant aussi bien pour les patients que pour le personnel médical. À la rédac’, Alexandre précise tout de même que ces lunettes, aussi révolutionnaires soient-elles, n’ôteront pas sa peur des aiguilles ^_^ ! Alors, rassuré de savoir que le carnage est terminé et que plus jamais on ne s’y reprendra à quatre fois avant de trouver vos veines ?



10 raisons pour développer la e-santé et la télémédecine

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La convergence entre lIT (Information Tech) et la santé/médecine est de plus en plus consistante. Les perspectives de développement sont multiples. En voici une...


2014 : cap sur l'innovation pour les hôpitaux européens

Comment mettre en place de l’Innovation collabo...

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C’est associer les internautes, ou plutôt ses utilisateurs et ses non-utilisateurs et ses futures utilisateurs, à la conception et éventuellement à la production de produits et de services Il existe de multiples méthodes pour faire de la co-création.

Hypertension : un meilleur dialogue pour un meilleur traitement

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L'hypertension artérielle (HTA) est une maladie chronique qui touche près de 12 millions de Français, voire davantage puisque 3 millions ne seraient toujours pas diagnostiqués. C'est donc à juste titre que le professeur Xavier Girerd, cardiologue au CHU de la Pitié-Salpêtrière et vice-président de la Fondation de recherche sur l'HTA (FRHTA), insiste : "L'hypertension doit rester une priorité de santé publique. Il y a plus de patients hypertendus soignés que de patients soignés pour le cholestérol et le diabète." La FRHTA lance d'ailleurs, avec le Comité français de lutte contre cette maladie (CFLHTA), une nouvelle campagne baptisée "Hypertendus : prenez vos consultations en main !", à l'occasion de la Journée nationale de lutte contre l'hypertension artérielle, mardi 17 décembre 2013.

Voir la vidéo de présentation de la campagne

41 millions de consultations annuelles

Selon les données publiées, la prise en charge de l'hypertension artérielle est le premier motif de consultation en médecine générale et elle nécessite des visites régulières chez le médecin, ce qui porte à plus de 41 millions le nombre de consultations annuelles concernées par l'HTA en France. "Une personne souffrant de HTA consulte son médecin généraliste 6 à 10 fois par an, soit pour renouveler son ordonnance, soit pour soigner les maladies fréquemment associées à l'hypertension" précise le Pr Jean-Jacques Mourad, spécialiste de l'hypertension à l'hôpital Avicenne, Bobigny, pour expliquer ce chiffre.

Après la confirmation du diagnostic, le médecin généraliste dispose de six mois pour contrôler l'hypertension artérielle de son patient. Si des règles d'hygiène de vie (pratique d'une activité physique, arrêt du tabac et/ou de l'alcool...) et une alimentation équilibrée ne suffisent pas à régulariser la pression artérielle, un traitement médicamenteux est alors proposé. Il peut comporter une ou plusieurs molécules. En moyenne, en 2012, un traitement simple était prescrit chez 47 % des hypertendus, un traitement double chez 35 % et trois médicaments ou plus chez les autres. "Et si le patient se trouve en échec thérapeutique au bout de six mois, le médecin généraliste doit l'orienter vers un spécialiste qui prendra le relais", précise le docteur Bernard Vaïsse, cardiologue à l'hôpital de la Timone à Marseille et président du CFLHTA.

Dialogue personnalisé

Tous les médecins regrettent le fait que, parmi les patients traités, seuls 54 % suivent correctement leur prescription. Ils expliquent cela par un manque d'informations et de conseils. Les consultations doivent être l'occasion pour eux d'aborder les différentes étapes de la prise en charge de l'HTA et de poser leurs questions. D'où la campagne lancée mardi. D'où aussi le questionnaire de préparation à la consultation d'hypertension, baptisé HY-Quest conçu par l'unité d'hypertension de l'hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP). Il est actuellement testé dans quatre grands centres français.

Comportant 133 questions, il est rempli par le patient à son domicile, puis apporté à la consultation. "L'utilisation de Hy-Quest contribue à structurer l'interrogatoire du patient afin de limiter les omissions dans les antécédents personnels et familiaux, le mode de vie, les intolérances au traitement, les examens complémentaires et les traitements en cours", explique le Dr Nicolas Postel-Vinay, hypertensiologue à l'HEGP. "Il nous permet de dégager du temps pour un dialogue personnalisé avec le patient sur son histoire, son projet de prise en charge ou son niveau d'information".



La télémédecine au service des diabétiques | Dijon-Santé.fr – Web TV

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Alors que le nombre de projets en télémédecine s’accroit chaque année, les diabétiques sont quelque peu laissés pour compte. Il existe néanmoins un système afin de suivre l’adaptation des doses thérapeutiques d’insuline. Un système visant principalement les personnes âgées diabétiques en EHPAD aurait également des intérêts multiples.


Concernant la technologie appliquée à la médecine, l’optimisme est de mise

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Les patients semblent rassurés par l'évolution technologique du monde médical, que ce soit dans le partage des données ou l'intégration de nouveaux traitements et appareils.


[Bon App'] DocForYou analyse les symptômes et « propose la maladie la plus probable »

Les tendances de la eSanté en France

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Le Club Digital Santé et Synthesio, entreprise innovante spécialisée dans le Social Media Listening & Engagement, ont réalisé une étude sur le tout le web en France et dans le monde avec pour o...


La télé-médecine: un succès pour le centre hospitalier de Cambrai

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La télé-médecine: un succès pour le centre hospitalier de Cambrai

Publié le 19/12/2013

Par Élodie Rabé

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L’accident vasculaire cérébral (AVC) fait 12 000 victimes par an dans la région Nord – Pas-de-Calais. Pour éviter au maximum les séquelles, le patient doit être pris en charge dans un délai de 4 h 30 maximum. Le centre hospitalier de Cambrai n’ayant pas de neurologue, une plate-forme de télé-médecine a été mise en place. Les délais de prise en charge sont donc désormais comparables à ceux des hôpitaux voisins.

- A +

En cas d’apparition brutale d’une déformation de la bouche, d’une faiblesse d’un côté du corps, des troubles de la parole, le premier réflexe est d’appeler le SAMU au 15. Il faut agir vite pour le cerveau.

Les ambulanciers transportent ensuite le patient au centre hospitalier le plus proche. À Cambrai, il sera directement pris en charge par le service des urgences.

Mais ces derniers ne peuvent pas bénéficier de l’avis d’un neurologue dans leurs locaux.

Et pour cause, il n’y a pas de médecin spécialisé dans ce domaine dans la cité des Bêtises.

Quoi qu’il en soit, le CH Cambrai offre la même qualité soins aux patients. Et ce, grâce à un nouveau dispositif mis en place en 2011 : le télé AVC.

24h/24, un neurologue peut apporter son diagnostic, via un écran interposé. Après avoir vu le patient à travers l’écran, le médecin spécialisé décide ou non la réalisation d’un acte de thrombolyse à distance. Un acte qui est ensuite réalisé par un urgentiste sur site.

« Nous sommes en lien avec les hôpitaux de Lens, Arras, Maubeuge et Valenciennes », explique le médecin Philippe Pamart. Et ça marche.

Les délais de prise en charge du patient sont d’une heure et seize minutes. Soit l’équivalent des centres voisins de thrombolyse. C’est une minute gagnée par rapport à l’an dernier. Quand on sait qu’une minute de retard entraîne la perte d’un million de neurones, c’est énorme !

« Le dispositif télé AVC permet aussi un maintien des patients dans leur lieu de vie, pour les habitants du Cambrésis », souligne Philippe Pamart.

La thrombolyse sera réalisée au CH de Cambrai par un personnel formé puis, le patient sera transféré à l’hôpital de Valenciennes dans l’unité de soins intensifs de neurologie où il restera 48 heures avant de revenir à Cambrai, dans le service de médecine polyvalente.

« On nous a donné les moyens de pouvoir le faire : trois médecins au niveau des Urgences et deux pour la médecine polyvalente. C’est important. »

Pour le docteur Pamart, il est clair que la mise en place de ce dispositif est « un challenge gagnant/gagnant pour le patient et pour les soignants. »


Quand le big data sauve des vies

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Le typhon Haiyan a une nouvelle fois montré que le big data est un outil efficace au service des organisations humanitaires. Mais au fait, comment marche le big data dans le domaine particulier de l’aide humanitaire, et que peut-on vraiment en attendre ?
0 EnvoyerImprimer© Arcady_31 / iStockphoto 

«Il y a une véritable opportunité d’utiliser le big data pour sauver des vies, mais la pratique en est encore à ses débuts», souligne l’ONU dans son rapport Humanitarianism in the network age (OCHA). Et de prendre le contre-exemple des crues de 2010 au Pakistan, pendant lesquelles près des 3/4 des informations, échangées entre le gouvernement et les organisations, étaient verbales ou sur papier ! Un tsunami de mots et d’information qui a empêché d’apporter une réponse globale et coordonnée...

Face à de tels événements, l’information numérique a d’immenses avantages : la standardisation, le partage rapide, la collecte et l’analyse des milliers d’informations qui remontent du terrain. Mais seul le big data - un ensemble cohérent d’outils numériques et statistiques - peut analyser en temps réel ces phénomènes évolutifs de grande ampleur qui se traduisent par des milliers de données provenant des gouvernements, des organisations humanitaires, des entreprises, et des individus eux-même : SMS, informations de géolocalisation, activité sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook...) et les blogs, recherche de certains mots-clés...

Le big data : utile avant une catastrophe


Le big data peut d’abord avoir un rôle préventif, de nombreuses catastrophes étant prévisibles quelques heures ou jours auparavant : ouragans, inondations, sécheresses, épidémies, famines, conflits, exodes massifs de populations... Avant que le typhon Haiyan ne s’abatte sur les Philippines, le 8 novembre 2013, des geeks du monde entier affutaient déjà leurs outils numériques. En France, La Fonderie et Five by Five ont rapidement lancé un appel à mobilisation générale. Chez Data Kind, aux Etats-Unis ou en Grande Bretagne, les spécialistes de la data sont régulièrement invités à devenir des «datas heroes» au cours de sessions.

Lors du tremblement de terre d’Haïti, l’analyse des messages sur Twitter aurait certainement permis de détecter une épidémie de choléra, près de deux semaines avant qu’elle ne le soit officiellement. De nombreuses vies auraient pu être sauvées. Il a également été prouvé, à posteriori, que la crise alimentaire mondiale de 2012 était prévisible : les tweets échangés en Indonésie reflétaient l’impact sur la population de la hausse des prix et de l’inflation.

Des cartes d’orientation pour aider les victimes et les secours


Pendant ou après une catastrophe, le big data permet de se faire une représentation globale plus claire de la situation. Et cela en construisant des cartographies, utiles aux populations comme aux intervenants. Ainsi l’organisation Digital Humanitarian Network a publié une cartographie interactive, bien utile aux secours et à la population des Philippines frappée par le typhon.


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Silic, le t-shirt qui ne se mouille pas, l'idéal pour les sportifs

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Vous en rêviez ? Ils l’ont fait. Voici le premier t-shirt hydrophobe. Une innovation que les sportifs vont aimer.

Ce que vous allez lire et voir dans cet article, ce n’est pas un rêve, c’est une réalité. Une innovation produit qui va s’arracher, tout secteur confondu. Et surtout dans le domaine du sport. Car voilà, le t-shirt nouvelle génération est en passe de voir le jour. Un vêtement qui va en faire rêver plus d’un. Voici Silic, le t-shirt qui ne se mouille pas.

 

Silic, le t-shirt qui ne se mouille pas !

Oui, Silic est un t-shirt hydrophobe, c’est à dire qu’il résiste à l’eau. Il embarque à l’intérieur même de ses fibres une nanotechnologie que vous ne pouvez donc pas voir à l’œil nu. Les liquides qui pourraient couler sur votre t-shirt ne pourront pas rentrer en contact avec ses fibres. Une couche d’air viendra se glisser entre la matière liquide et le tissu. En fait, ce dernier est entièrement stratifié de silice, la forme naturelle du sylicium. Bref, une technologie directement embarquée dans votre vêtement. L’idéal pour les sportifs. Imaginons que vous partiez courir et qu’il se mette à pleuvoir pendant votre running…et bien adieu la pluie !

Dans la vie du quotidien, ce t-shirt sera aussi le bienvenu puisqu’en plus de résister à l’eau, il résiste à tout ce est de nature solide. Et là, vous vous dites que bientôt, tout le monde aura ce t-shirt !



Et il semblerait que ses créateurs, basés à San Francisco, ont déjà pensé à tout ! Pour avoir toutes les chances de s’implanter sur le marché et créer un véritable ras-de-marée (on ne voit pas ce qui pourrait les en empêcher), ils ont fait appel à un designer de la marque Vera Wang pour en faire un vêtement à un prix abordable. Ils sont aussi en contact avec Nike et Levis, ce qui est un ENORME avantage en vue du lancement auprès du grand public. On remarque aussi que le leader mondial des marques de sport s’est quelque peu positionné sur le dossier…pour une implantation dans un futur produit ?

Voici en vidéo une démonstration du t-shirt Silic. Vous allez être bluffé !

 

Cette innovation n’a pas encore vu le jour, mais il ne saurait tarder. Elle a été lancée sur le site de crowdfunding Kickstarter. Et elle a déjà atteint l’objectif des 20 000 dollars. Mieux, le projet a pour l’instant récolté 85 000 dollars ! Et il reste 37 jours jusqu’à la clôture de ce projet sur Kickstarter…de quoi voir venir et récolter plus de fonds dans le but d’assurer le lancement grand public de cette innovation qui va assurément faire un carton.

On ne sait pas vous, mais nous, on est très enthousiaste quand on voit ce type de création ! Un petit peu comme quand on voit le palmarès des Oxylane Innovation Awards 2014.

Et vous, que pensez-vous de Silic, le premier t-shirt hydrophobe ? Donnez-nous votre avis !



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