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E-santé rime avec données ? Elémentaire mon cher Watson ! | Orange Business Services

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Près de 100 000 applications sont d’ores et déjà disponibles sur iOS, Android ou Windows avec une prédominance d’apps pour ceux et celles qui souhaitent rester en forme. Gadgets pour les uns, compléments indispensables à la gestion de la santé pour les autres, dans l’ensemble patients et praticiens y trouvent autant leur intérêt que ce soit pour améliorer les services et/ou le suivi de la santé.

Les enjeux financiers sont immenses : on estime le marché de l’e-santé à plusieurs dizaines de milliards d’euros pour les 10 prochaines années.

Et cela réveille l’intérêt de mastodontes comme IBM, Google ou Apple. D’ailleurs si elles tentent aujourd’hui l’aventure de l’e-santé, c’est aussi parce qu’elles ont une position stratégiquement favorable pour le faire : elles sont présentes chez la population, dans le cloud, sur le web… Bref elles ont de forts atouts pour étudier les usages…

Google, IBM et Apple à l’assaut de la santé digitale


Google en tête, suivi de près par IBM et Apple, se lancent à l’assaut de la santé digitale, sans frein pour l’instant car ce domaine d’application n’intéresse pas que les entreprises privées. Avec la promesse de potentiellement réduire les coûts liées à la santé, l’e-santé fait en effet vibrer les gouvernements qui suivent de près à cette révolution.

Le problème est leur subjectivité, voire leur naïveté, vis-à-vis de cette passionnante évolution : s’ils y voient leur(s) intérêt(s), ils ne semblent pas se rendre compte des conséquences possibles des transformations à l’échelle planétaire que pourraient provoquer ces futurs géants de la santé digitale…

les données : le nerf de la guerre …


Observons la relation médecin-patient « classique », le médecin rassemble différents types de données :

Il apprend à connaître le patient, son historique…Il  l’écoute décrire ses symptômes, décrypte leurs significations,Il acquiert des connaissances médicales générales ou spécialisées pendant plusieurs années afin d’être en mesure d’orienter le patient vers des analyses plus poussées…

La première étape est donc d’amasser les données médicales… Avant de digérer ces données pour analyse.

En s’installant sur le marché de la santé, les entreprises telles que Google, IBM ou Apple, tentent de suivre ce schéma et visent à proposer des services médicaux toujours plus personnalisés, à des « patient-clients » devenus toujours plus insatiables. On assiste ainsi à un véritable boom du nombre de solutions et objets connectés.

La donnée est au cœur de chacune d’entre elles : sans information, pas d’analyse.

Une fois ces données collectées, comment les traiter ?


Car c’est justement cette analyse qui donne toute leur valeur à ces données. Avoir les données brutes n’a que peu d’intérêt, il faut savoir les utiliser !

Idéalement, il faudrait donc une machine intelligente qui puisse, comme le médecin ou le scientifique, effectuer une analyse scientifique des données récoltées en confrontant l’ensemble de ces données à un modèle de signification. Cette machine serait alors capable de donner un avis fiable sur l’état de santé du patient.

Mais vous connaissez peut être WATSON, système d'intelligence artificielle lancé par IBM, capable d'analyser toutes les données médicales des patients présentés, et de les croiser avec des millions de références d'autres dossiers pour dégager un diagnostic ultra-précis de la maladie ?

Prometteur non ?

Richard.

 




RSLN | In Silico : comment le numérique transforme la médecine

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Les Big data ou données à profusion jouent un rôle nouveau en matière de santé : qu'elles permettent aux pompiers d'allouer leurs ressources où qu'elles aident les assureurs à personnaliser leurs offres,  elles nous responsabilisent et aident à prévenir plutôt que guérir. C'est ce qu'ont montré à notre rencontre "Prévention et numérique" François Ewald, philosophe de l'assurance et le lieutenant-Colonel Pagniez, des Pompiers de Paris.

De son côté, Hervé Lombaert, chercheur au centre Inria-Microsoft, a attiré notre attention sur une autre vertu du numérique au service de la médecine. Fondée sur des moyens informatiques très puissants et les progrès de l'imagerie médicale, une nouvelle discipline tâche de révolutionner notre santé : la médecine In Silico.


Créer des corps virtuels pour soigner des corps réels

« Grâce à la production de données, l'anatomie numérique devient statistique ! »

C'est ainsi que Hervé Lombaert résume le formidable potentiel de la médecine in silico, pratiquée sur des doubles numériques de nous-mêmes - par opposition, ou plutôt en complément de la bonne vieille médecine in vivo, pratiquée directement sur nos corps.

Simulation de thérapie, planning, guidage de thérapie, diagnostic assisté... sont les nouvelles possibilités offertes par la modélisation numérique du corps humain. In vivo, on analyse depuis longtemps déjà des images médicales de plus en plus nombreuses et précises. A force, on pourrait reconstruire notre anatomie, version numérique : statistique et physique y seront les clés d'une véritable simulation du fonctionnement du corps, en temps réel et à des fins prédictives. Personnalisée par nos données santé, cette simulation parle intimement de nous : le modèle numérique apprend à nous ressembler et à simuler l'effet de tel ou tel virus ou médicament sur notre organisme... générant une véritable physiologie numérique.


En créant un modèle numérique du coeur humain capable d’intégrer toutes les caractéristiques du coeur d’un véritable patient, Nicholas Ayache (Inria), Antonio Criminisi (Microsoft Research) et leurs collaborateurs veulent ainsi en anticiper les évolutions pathologiques. Sur un tel modèle, on pourrait par exemple mesurer des effets d‘un médicament avant de l'inoculer au patient... 

Ainsi, pour les chercheurs, ce potentiel est d'abord celui de la prévention. Un dernier exemple ? "Au lieu d'ouvrir le patient on peut prévenir des interventions inutiles", explique Hervé Lombaert. On réalise ainsi, sans risque, les promesses de la médecine 4P : prédictive, préventive, personnalisée et participative.

Reconstruction en 3D d’un angioscanner, examen radiologique non invasif qui permet la visualisation des vaisseaux sanguins.

Modéliser l'ADN ou le cerveau humain ? Le rêve fou qui divise

A l’Institut de la médecine In Silico de l’Université de Sheffield au Royaume-Uni, le Docteur Keith Mc Cormack et ses collègues se sont donnés la colossale mission de construire une réplique virtuelle d’un corps humain, via un ambitieux programme soutenu par l’Union Européenne. De leur côté, des scientifiques du MIT et de l'université de Vienne ont modélisé l'activité cérébrale d'un verre de terre, et espèrent ainsi mieux comprendre notre fonctionnement neuronal. Par ces quelques exemples, on mesure les immenses promesses qu'offrent la captation de données et leur retranscription en modèles fonctionnels : comprendre enfin le fonctionnement global d'un cerveau humain, pour pouvoir en soigner les déficiences - voire, l'améliorer ?

Plus près de nous, toujours au centre Inria-Microsoft, Bertrand Thirion développe des algorithmes pointus pour décoder les images du cerveau construites par un puissant outil d’IRM. Puis il croise les informations recueillies avec une base de données génétiques, afin d’analyser en finesse les mécanismes du cerveau, mais aussi ses pathologies. En modélisant l'évolution de l'athropie cérébrale, l'équipe se voit par exemple en mesure de prédire le risque, pour le patient, d'avoir la maladie d'Alzheimer.



Et après ?

Demain, prédit Hervé Lombaert, on modélisera numériquement de larges populations. Et les Big data, l'intelligence artificielle, mais aussi les vêtements connectés joueront un rôle essentiel dans la médecine et offriront des possibilités de prévention en temps réel.

La science-fiction semble alors rejoindre la réalité, et tous les scénarios d'homme augmenté deviennent possibles - ainsi que les questions éthiques que cette médecine hybride soulève. Par exemple, un modèle numérique pourra-t-il décider du sort d'un malade ? Une question qui pourrait faire sens, à l'heure où l'on cherche à doter les intelligences artificielles de la capacité à trancher dans le cas de dilemmes moraux.

Mais alors que des scientifiques comme Stephen Hawking et ses célèbres collègues prédisent déjà des scénarios catastrophe quant à ces algorithmes "trop intelligents", il faut rappeler les nuances de Stanislas Dehaene, du Commissariat à l'énergie atomique, à propos d'un projet similaire - le Human Brain Project :

"L'objectif n'est pas de simuler chaque synapse de chaque neurone de tout le cerveau. Nous allons créer des modèles réalistes de petits circuits pour en abstraire les propriétés."

Reste encore le problème de la protection des données santé, très personnelles, qui servent à ces modèles et qui demeure un frein à leur élaboration : faute de cadre légal, la diffusion et l’utilisation de données médicales reste encore le cœur de vastes débats. Mais comme l'affirmait au Monde Gilles Laurent, du Max Planck Institute for Brain Research de Francfort : "le progrès scientifique a besoin de débats". Et cela tombe bien : celui sur la médecine In Silico ne fait que commencer.

Retrouvez toute l'intervention d'Hervé Lombaert à notre colloque "Numérique et prévention", en vidéo ci-dessous.


RSLNle 28/05/2014Photographie : Capture d'écran insigneo.org / photo : Reconstruction en 3D d’un angioscanner, examen radiologique non invasif qui permet la visualisation des vaisseaux sanguins / avec l'aimable autorisation du docteur Allouch, clinique Ambroise Paré, Neuilly-sur-Seine

dmdPost - La m-santé va modifier la pratique médicale

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La m-santé va modifier la pratique médicaleUne étude américaine The impact of health information technology and e-health on the future demand for physician services (1) publiée dans la revue Health Affairs en novembre 2013 indique que la e-santé et la m-santé pourraient faire baisser de 5% la demande de consultation de la part de patients, notamment en urgence.Autre impact : d’ici 2020-2025, grâce au numérique (télémédecine, e-santé et m-santé, applications d’aide à la décision, etc.), les médecins pourraient recevoir 8 à 15 % de patients de plus que leurs confrères n’ayant pas recours à ces outils.Leur utilisation donnerait également la possibilité aux spécialistes de confier certains de leurs patients aux généralistes équipés.L’étude souligne donc l’intérêt des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour répondre à la pénurie de médecins qui affecte les Etats-Unis, comme la France.
 

Niji réalise un jeu sur tablette pour améliorer le confort des enfants opérés au CHU de Rennes: une première en France ! | Niji - Your Digital Convergence

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AccueilSociétéActualitésOffresClientsCarrièresContactNewsRevue de presseCommuniqués de presseAccueil > Actualités > News > Niji réalise un jeu sur tablette pour améliorer ...Communiqué publié le 17 juin 2014Niji réalise un jeu sur tablette pour améliorer le confort des enfants opérés au CHU de Rennes: une première en France ! | ||Partager cette page 

« Le Héros, c’est toi », tel est le nom de ce jeu interactif imaginé par « Les P’tits Doudous », association d’infirmiers et de médecins anesthésistes, et fabriqué par Niji. Disponible sur tablette tactile, cette application unique en France vise à réduire les peurs et les angoisses des enfants devant subir une intervention chirurgicale au CHU de Rennes. Une nouvelle innovation utile réalisée par Niji qui illustre le formidable potentiel des technologies digitales au service de nouveaux usages.

Cesson-Sévigné, mardi 17 juin 2014 - Niji, société de conseil, de design et de technologies focalisée sur les usages numériques, annonce la réalisation du jeu sur tablette « Le Héros, c’est toi » au profit des « P’tits Doudous de l’Hôpital Sud », association d’infirmiers et de médecins anesthésistes au CHU de Rennes qui conduit de nombreuses actions pour améliorer la qualité de vie des enfants et de leurs parents avant et après une intervention chirurgicale.

L’interactivité digitale au service du bien-être des enfants

Déployé début avril 2014 au CHU de Rennes sur une quinzaine de tablettes iPad, ce jeu d’un nouveau genre accompagne le jeune patient tout au long de son parcours hospitalier. A chaque étape, l’enfant, mais aussi ses parents, deviennent acteurs d’un mini-jeu (memory, chasse aux trésors, pêche à la ligne, chasseur d’étoiles, boîte à bisous …) qui met en scène sur la tablette des éléments bien réels de l’environnement immédiat (le personnel de santé via des avatars, la chambre, les couloirs de l’hôpital, l’entrée au bloc opératoire, la salle de réveil, …).

Entre le monde imaginaire proposé par le jeu et celui de l’hôpital, source très souvent d’angoisses et de peurs, l’enfant peut ainsi mieux vivre chaque étape de ce parcours. Le personnel de santé enregistre dans l’application, via la sélection tactile d’icônes figuratives, le niveau d’anxiété de l’enfant à certains moments clés du jeu, l’objectif à terme étant de mesurer l’apport d’une telle application sur le bien-être de l’enfant dans les phases pré et post opératoire.

« Nous sommes vraiment très heureux et très fiers d’avoir accompagné l’association Les P’tits Doudous de l’Hôpital Sud que nous avons rencontrée, il y a un an, via l’intermédiaire de l’un de nos salariés » déclare Hugues Meili, co-fondateur et Président - Directeur Général de Niji. « Cette très belle réalisation, qui sert une cause qui ne peut laisser personne insensible, témoigne de la capacité de Niji à imaginer et à concevoir des dispositifs numériques innovants avec une contribution plurielle mêlant créativité, design, ergonomie et expertises technologiques. J’ai souvent l’habitude d’expliquer que le digital est partout, dans la rue, à la maison, au bureau. Ce jeu illustre bien cette nouvelle réalité numérique qui est en train de modifier profondément nos comportements, y compris à l’hôpital ».

« Nous avions souvent imaginé voire rêvé de cette application au sein de l’association » souligne Nolwenn Febvre infirmière-anesthésiste au CHU de Rennes et Présidente-Fondatrice des « P’tits Doudous de l’Hôpital Sud». « Notre formidable rencontre avec les dirigeants et les équipes de Niji a été déterminante pour que cette idée de jeu deviennent réalité. Leur apport en compétences offertes à titre gracieux, il faut le souligner, nous a permis de construire collectivement en quelques mois cette application. Les premiers retours après deux mois d’utilisation, sont vraiment très encourageants : les enfants sont moins stressés, nous envisageons suite aux premiers essais de modifier les protocoles et de diminuer ainsi les prises médicamenteuses, tout le personnel de santé a gagné en sérénité avec des jeunes patients plus apaisés ».

Les principaux écrans du jeu, illustrés en partenariat avec Benjamin Chavigner, designer indépendant



On a testé la cabine de téléconsultation médicale

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MEDECINE - Un dispositif destiné à lutter contre les déserts médicaux…

«Bonjour Monsieur, veuillez fermer la porte. C’est la première fois que vous avez des palpitations? Vous fumez? Vous prenez des médicaments particuliers?» Les questions du docteur Sebban pourraient être posées dans n’importe quel cabinet. Sauf que ce médecin généraliste expérimente un nouveau type de consultation, à distance, en livrant ses conseils à travers un petit écran. Le malade, lui, est assis dans une petite cabine, équipée de plusieurs outils médicaux. A quelques dizaines kilomètres de distance, il est donc possible de procéder à une batterie d’examens sans jamais mettre les pieds chez son médecin.

Pouls, tension, température, taux d’oxygénation du sang, actes de dermatologie ou ORL. Cette installation développée par Franck Baudino, un médecin généraliste, vise à lutter contre l’isolement sanitaire et les déserts médicaux. «Là, je vous appelle du centre de consultation de la maison médicale de garde qui se trouve dans les Alpes. A 50 km de votre cabine», glisse le médecin lors de cette consultation fictive. Chaque jour, une vingtaine de patients utiliseraient cette «Consult station» en France, aiguillés par un professionnel. «L’objectif, c’est d’offrir à tout le monde un médecin de proximité et une offre de santé. On veut faire voyager l’information plutôt que le patient», indique Franck Baudino qui commercialise ces machines essentiellement dans des résidences services, maisons de retraites, ou même au sein de collectivités locales pour un loyer minimum de 1.700 euros par mois.

Pas encore de prescription d’ordonnances

Dans un service hospitalier d’urgences, la cabine permet également de réaliser les examens basiques, réduisant de 30 % les temps d’attente. A chaque fois, un système de permanence des soins est mis en place avec les médecins du département ciblé. Qu’ils soient libéraux ou hospitaliers. Pour ce docteur entrepreneur, il n’est donc pas question de concurrencer leur activité. «C’est un outil qui complète l’action du médecin. La machine ne fait rien seule, le médecin interprète les données.»

Dans la cabine, le malade place lui-même son stéthoscope ou son brassard à tension. A la fin de l’examen, un ticket récapitulatif est imprimé avec toutes les données médicales enregistrées. En revanche, pas d’ordonnance. Légalement, la prescription par télé consultation n’est pas encore autorisée. Quant au remboursement, il n’est pas assuré par la sécurité sociale, mais par des enveloppes allouées par les Agences régionales de santé.

Romain Scotto



Google Fit rassemble vos données de santé et de Quantified Self

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Google lance la plateforme Google Fit, une suite d’API permettant d’agréger et consolider les données fournies par les nombreux objets connectés et capteurs d’activités sur le marché. Nike, Adidas, Withings sont partenaires.

Comme Apple avait annoncé HealthKit lors de la WWDC au début de mois, Google vient d’annoncer lors de la conférence Google I/O, la plateforme Google Fit, compatible avec Android. Google Fit permet de centraliser les données de quantified self récoltées par les utilisateurs d’objets connectés pour le sport et la santé connectée. Google a révélé une douzaine de partenaires de renom, dont les objets connectés seront compatible avec Google Fit au sein de l’écosystème Android, parmi lesquels Adidas, Nike, Withings, Noom, Intel, HTC ou encore Asus.

Présentation de Google Fit :

Comme les rumeurs le laissait entendre, Google Fit a été présenté en clôture de la keynote Google I/O réservée aux développeurs de l’écosystème Android. La conclusion des participants semble limpide : Google compte bel et bien concurrencer la plateforme HealthKit d’Apple en proposant des caractéristiques identiques pour Google Fit. Une bataille frontale s’engage entre les deux géants du web dont les plateformes mobiles sont les plus utilisées au monde. Google peut se targuer d’être entête sur ce point avec plus d’1 milliards d’utilisateurs mensuels pour Android. Mais Apple considère qu’il a la population d’utilisateurs dont l’appétence est la plus forte sur ce type d’usages.

Avec Google Fit, Android sera donc capable connecter les applications santé et de quantified self entre elles afin que l’utilisateur retrouve toutes ses données personnelles au sein d’un seule interface qui agrège, analyse et transmets (le cas échéant) ses données de santé. Comme HealthKit aussi, la plateforme Google Fit est constituée d’un ensemble d’API permettant de stocker toutes les informations reçues dans le Cloud et de les tendres accessibles aux applications tierces selon les droits accordés par l’utilisateur.

Ellie Powers, Chef de produit Google Play

Google Fit et la gestion des données de santé :

En effet, les applications Android pour la santé ou le quantified self pourront venir récupérer des données mesurées par d’autres objets connectés et stockées par d’autres applications pour fournir une analyse plus précise. Google a cependant bien insisté sur la protection des données personnelles, sur laquelle se penche la CNIL actuellement, ce partage sera exclusivement conditionné à l’accord de l’utilisateur, pour lequel il existera une obligation d’information.

La question de la confidentialité des données de santé est plus que jamais au centre des préoccupations des utilisateurs et des pouvoirs publiques en Europe et cela constitue un un point critiqueur l’adoption de Google Fit par le plus grand nombre. La présentation d’hier a été claire sur le droit d’accès et de rectification des données de santé sur Google Fit : les utilisateurs pourront à tout moment décider de supprimer l’intégralité de leurs informations de santé stockées sur la plateforme Google Fit.

Fonctionnement de Google Fit :

Lors de la Google I/O, Google en a profité pour annoncer en avant première que Nike (qu’on dit très lié à Apple pour la sortir de l’iWatch) allait mettre à jour son écosystème Fuelband pour intégrer l’API Google Fit. L’équipementier sportif avait décidé d’arrêter la production d’objets connectés mais compte poursuivre sa stratégie de conquête du marché Quantified Self en mettant en avant sa partie software (Nike+ notamment) auprès de tous les fabricants de bracelets connectés, Google Fit est donc une opportunité en or pour Nike. Son concurrent Adidas n’est pas en reste, l’allemand va lui aussi lancer une montre connectée compatible avec Google Fit. Les services comme Runtastic ou la montre Basis (rachetée par Intel) se mettront également au diapason de l’API Google Fit. Ellie Powers a également annoncé que Google Fit ne se limiterait pas aux bracelets et montres connectées puisque la balance Withings fait également partie du mouvement, de même que de nombreux autres objets connectés à venir…



Une clinique lance une application mobile pour lutter contre l’iatrogénie médicamenteuse | Le Quotidien du Medecin

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La polyclinique Saint-Jean de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) a généralisé l’utilisation d’une application pour smartphone qu’elle a développée et expérimentée pendant un an, afin de prévenir les risques d’erreur médicamenteuse chez ses patients.

Téléchargeable gratuitement, le programme « mon traitement » permet au patient de saisir son ordonnance (nom du médicament, date de début, date de fin, posologie, heure de prise) et sa pilule contraceptive, de générer une alerte automatique aux horaires souhaités et de transmettre par e-mail ses informations au professionnel de santé de son choix, médecin traitant ou spécialiste, selon sa pathologie.

L’application propose également un annuaire interactif des 180 professionnels de santé de la clinique afin de prendre rendez-vous en ligne.

1 600 utilisateurs

L’application permet également aux patients de se géolocaliser sur le site de la clinique et établit la liste des documents à présenter lors d’une hospitalisation.

Expérimentale, elle a été téléchargée par 1 600 personnes, selon les données de Saint-Jean.

En 2013, l’établissement a effectué 59 % de son activité chirurgicale en ambulatoire (8 000 séjours). Les urgences ont reçu près de 32 000 patients.

Selon l’Assurance-maladie, 10 000 décès et 130 000 hospitalisations seraient liés, chaque année en France, à une erreur médicamenteuse ou à un effet indésirable d’un médicament absorbé.



Comment la m-santé va-t-elle révolutionner le milieu médical ? - SilverEco

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Heliceum, société spécialisée dans le développement d’applications de m-Santé et ludo-éducatives pour smartphones et tablettes tactiles, s’exprime sur le rôle de la m-santé dans le milieu médical.

Les enjeux de la m-Santé

Les systèmes de santé européens sont aujourd’hui confrontés à de nombreux défis tels que le vieillissement de la population ou la diminution du personnel médical qui sont à l’origine de l’apparition de déserts médicaux, le tout couplé à des restrictions budgétaires.

Des études récentes réalisées par PwC, GSMA et l’OMC, montrent que la m-Santé joue un double rôle : le développement de l’accès aux soins primaires dans les pays en développement et la réduction des dépenses de santé dans les pays à revenus élevés, avec des économies possibles de 99 milliards d’euros sur les dépenses de santé dans l’UE en 2017.

Dans ce contexte, il est important de bien considérer le virage technologique que représente la santé mobile qui se pose comme étant une solution viable pour relever les nombreux défis du secteur.

La dématérialisation du suivi médical permettrait d’améliorer la qualité des soinsUn partage des informations entre les médecins facilité

La création d’une plateforme unique accessible aussi bien aux patients qu’aux médecins, en reliant les bases de données existantes, pourrait être la pierre angulaire du déploiement de la m-Santé.

Cela a notamment été le cas au Canada avec le partage de l’information entre les professionnels de santé et les structures de soins. Le dossier médical électronique vise à rendre accessibles aux professionnels de santé, les antécédents médicaux d’une personne de façon sécurisée.
Il contient de l’information provenant de différentes sources : établissements de santé, cabinets de médecins, pharmacies ou encore laboratoires. Le dossier de santé électronique participe ainsi à l’amélioration de la qualité des soins.

La mise en place d’une telle plateforme nécessite la création d’une législation claire, stricte et commune concernant la gestion des données. Par exemple par un système d’identification et de validation sur le modèle du partage des contenus achetés sur iTunes : le médecin pourrait ainsi accéder au dossier médical dématérialisé de son patient après que ce dernier ait validé le partage.

Développement des diagnostics précoces

Cette évolution, couplée à l’émergence des appareils connectés ( bracelets, smartphones) et d’interfaces santé tout en un (Healthbook d’Apple, Health Kit de Google…) permettrait le développement des diagnostics précoces, de prévenir l’émergence de certaines maladies avec l’analyse des symptômes avant-coureurs, et d’offrir un meilleur suivi aux personnes atteintes de maladies chroniques (avec l’accélération du processus de diagnostic précoce de 815.000 patients atteints de maladies chroniques en 2017, pour une économie de 3,7 milliards d’euros).

La possibilité d’offrir un traitement et un suivi personnalisé à distance permettrait d’améliorer le mode de vie de 141 millions de patients et de diminuer le nombre de journées d’hospitalisation.

La m-Santé pour remédier aux déserts médicaux

Afin de faire face à la pénurie de personnel médical dans certaines zones, la m-Santé présente de nombreuses solutions :

Le suivi à distance des patients avec identification de paliers d’alertes.La mise en place d’un système de SMS/Notification directement envoyés aux patients afin de leur rappeler de suivre leur traitement et lutter contre la non-observance des prescriptions.Enfin la création d’une plateforme médicale offrant un panel de solutions d’e-Santé : la consultation par e-mail avec ou non soumission du dossier médical, la consultation vidéo, la réalisation des tests sanguins avec collecte des échantillons à domicile. Ces méthodes ont notamment été adoptées en Inde avec la plateforme web MediAngels.

Ce n’est pas par hasard si les plus récents facteurs de progrès sanitaire dans l’Union Européenne prennent forme grâce à des systèmes permettant de dispenser des soins personnalisés à l’aide de dispositifs portables tout en conférant un rôle proactif au patient.

Comment aider le déploiement de la m-Santé ?

Une des problématiques principales rencontrées par les acteurs de la m-Santé aujourd’hui, est la multiplicité des législations et la diversité de leurs cibles (Santé, appareils électroniques, produits de consommation…). Ceci rend difficile la compréhension des étapes nécessaires à l’obtention d’une certification officielle (C.E) qui permettrait pourtant de valoriser les applications et les appareils répondant à des exigences strictes en matière de sécurité et de conformité aux règles de protection des données.

Dans un monde où la santé est connectée en temps réel, une des autres problématiques est le déploiement des infrastructures techniques, notamment dans la connectivité à Haut Débit (réseaux 4G, 5G, fibre optique, technologie NFC) pour soutenir la démocratisation des solutions de santé numérique.

Ces investissements doivent également s’accompagner de la mise en place de normes technologiques communes pour permettre à l’ensemble des produits et des systèmes existants ou futurs de fonctionner ensemble et ce sans restrictions.

 


Enovacom trace les consultations de dossiers médicaux

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Editeur de logiciels d’interopérabilité et de sécurité dans la santé, Enovacom lance une nouvelle solution pour assurer la traçabilité totale des actions de chaque utilisateur sur des applications sensibles, comme les données de patients.

Comment identifier tous les professionnels qui se sont connectés pour consulter le dossier médical ou administratif d’un patient ? Implantée à Marseille (Bouches-du-Rhône) depuis sa création en 2002, Enovacom vient de lancer Enovacom Smart Audit, une solution d’audit et de traçabilité, qui inventorie l’ensemble des opérations d’un utilisateur, depuis son authentification jusqu’à sa déconnexion.

Selon l’éditeur de logiciels spécialisés pour le monde de la santé, le rapport complet des consultations est généré en quelques clics au travers d'une interface unique. Publiés sous forme de listes ou de tableaux de bord, tous les événements sont centralisés, homogénéisés et détaillés, qu’ils concernent la création de données ou leur modification.

Sécurisation des données

"La production d'un tel document est très consommatrice de temps et extrêmement complexe car les informations sont dispersées et souvent inexploitables, confie Sébastien Wetter, responsable offres Sécurité d’Enovacom. Nous avons expérimenté notre solution sur des établissements pilotes qui en ont validé l'intérêt. Aujourd'hui, nous engrangeons les premières ventes."

Le logiciel permet aux établissements de s'adapter plus aisément aux exigences de sécurisation de leurs systèmes informatiques, indiquées dans le programme Hôpital numérique et nécessaires à leur certification par la Haute Autorité de Santé. L’offre sera déclinée à l’avenir à l’intention des bailleurs et collectivités publiques, l’autre clientèle de l’entreprise.

Enovacom, qui emploie 75 personnes, a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de plus de 8 millions d’euros, qui a doublé ces quatre dernières années. Elle intervient pour 1 300 clients en France dont 700 grands hôpitaux. Elle a enregistré au printemps l’entrée du fonds d’investissement Extens, spécialisé dans l’e-santé, aux côtés de son partenaire depuis 2009 Viveris Management, afin de se développer à l'international (Europe, Canada).



Les rendez-vous de l'innovation : La Télécardiologie

Infographie : l'hôpital 2.0 passe par les réseaux sociaux

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Lors du Congrès Doctors 2.0 & You début juin, Hôpital Web 2.0 a présenté une infographie sur l’utilisation des réseaux sociaux par les hôpitaux publics. Découverte.

Créateur du site Hôpital Web 2.0 et chef de projet Digital à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Chanfi Maoulida a présenté lors du Congrès Doctors 2.0 & You une analyse de l’utilisation des réseaux sociaux aujourd’hui au sein de l’hôpital public en France. Découverte en infographie :



AVC: Un casque à micro-ondes pour le diagnostiquer

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Pouvoir rapidement faire la distinction entre les 2 types d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), l’AVC ischémique (caillots) et hémorragique (saignements), c’est la capacité démontrée de ce casque « à micro-ondes », présenté par ces chercheurs suédois. Leur objectif, ouvrir très rapidement l’accès, aux patients victimes d'AVC ischémiques au traitement thrombolytique mais aussi permettre un diagnostic précoce puis la mise en route du traitement chez des patients encore sans antécédent. Présentation dans la revue Transactions on Biomedical Engineering.

 

Alors que la plupart des AVC sont liés à la formation d’un caillot qui stoppe l'écoulement du sang dans une zone du cerveau (AVC ischémique), pouvoir les diagnostiquer permet de les traiter rapidement, par thrombolyse. Mais ce traitement qui consiste à consiste à dissoudre le caillot qui bouche l'artère cérébrale doit être réalisé dans les heures qui suivent l'apparition des symptômes afin de limiter la lésion cérébrale et ses séq...

Lire l'ensemble de l'article



Dépendance et santé : les seniors ne tournent pas le dos aux nouvelles technologies

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La première vague du baromètre BVA Santé Orange Healthcare MNH, dévoilé le 23 juin dernier, - avec le concours scientifique de la Chaire Santé de Sciences Po - aborde la question du vieillissement et de sa perception auprès du grand public et des leaders d’opinion Français. Il ressort de l’étude que :

- 2 Français sur 3 se sentent personnellement concernés par la prise en charge du vieillissement et de la dépendance,

- 9 Français sur 10 sont en priorité préoccupés par le suivi des maladies chroniques et l’isolement des seniors,

- 4 Français sur 5 pensent que les nouvelles technologies (internet et ses applications, les objets connectés,……) représentent une réponse efficace pour le suivi de certaines maladies chroniques et la sécurité domestique des seniors,

- Pour près de la moitié des Français, l’accompagnement de la perte d’autonomie doit constituer l’axe prioritaire du projet de loi



Rassurer les patients avec un second diagnostic en ligne | L'Atelier: Disruptive innovation

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Grand Rounds, une startup créée par deux américains, veut démocratiser l'expertise médicale en livrant un diagnostic supplémentaire aux patients qui le souhaitent. Elle a récemment bénéficié d’une seconde levée de fonds de 40 millions de dollars.

C’est à partir d’une expérience personnelle que Lawrence Hofmann, médecin spécialisé en radiologie interventionnelle a décidé de fonder Grand Rounds avec l’aide d’Owen Tripp. Leur leitmotiv ? "Donner accès aux bonnes personnes et d'obtenir un diagnostic de qualité quand on se retrouve dans un état de santé critique", même si le spécialiste de ce problème médical se trouve à l'autre bout du pays. C'est en effet grâce à sa propre expertise que Lawrence Hofmann a pu sauver son fils d'une surexposition au bilirubine, une toxine néfaste pour le foie, puis d'une maladie de la moelle épinière. Pour soigner cette dernière, la greffe n'était normalement pas envisageable et pourtant, c’est à cette technique que le père de famille a eu recours pour guérir son fils. Que serait-il advenu si lui-même n’avait pas été médecin ? D’où son credo : la possibilité de sauver la vie de ses enfants ne devrait pas être réservée aux parents qui appartiennent au corps médical... L'idée de la startup est de donner accès aux non initiés à l'avis d'experts (ils sont plus de 1000 a collaborer avec Grand Rounds), en marge du système américain de santé.

Des services sur mesure

Tout comme Medexo en Allemagne, Grand Rounds, basée à San Francisco, offre différents services via sa plate-forme web. L'un met en relation médecins et patients en vue d'une consultation - "visits" -, un autre permet que les patients puissent bénéficier d'un avis d'expert par écrit dans les quelques jours qui suivent sa demande - 'opinions' -, et un dernier rassure les proches du patient hospitalisé puisqu'il propose au médecin en charge d'obtenir les conseils d'une sommité du domaine médical ciblé - 'stat'. Ce dernier service peut dépendre d'un forfait financé par les entreprises alors amenées à payer de 6 à 10 dollars (entre 4 et 7 euros) par mois par employé. Pour ce qui est du recours au service à titre individuel, il ne peut être inclus dans les prestations Medicare - le programme national d'assurance en santé, mais peut être remboursé par certaines assurances privées. Ce qui est préférable compte tenu du prix estimé à 7 500 dollars (5 400 euros) pour bénéficier d'un second avis.

Un réel besoin aux Etats-Unis

Dans deux cas sur trois, le recours aux experts de Grand Rounds permet un ajustement par rapport à la première prescription ou même au diagnostic. Le co-fondateur de la startup Owen Tripp parle d'un recours à des opérations inappropriées dans 40% des cas rencontrés. A en croire l'intérêt des investisseurs pour cette initiative des deux américains, les services proposés par la startup répondent à une réelle demande aux Etats-Unis. Au total, il s'agit de 51 millions de dollars (37 millions d’euros) de levée de fonds pour financer le projet. Cette volonté d'améliorer la qualité des soins dispensés aux citoyens américains relève non seulement d'un besoin mais aussi d'un sujet de société à en croire les longues tractations autour d'"Obamacare", le Patient Protection and Affordable Care Act, loi votée en 2010.



Santé le grand vertige numérique

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ENQUÊTEBoom du business de l’auto-évaluation médicale pour les particuliers, facilitation des diagnostics et soins à distance pour les professionnels… La médecine fait sa révolution numérique. Non sans risques pour la vie privée…

Précédée d’un «e» (qu’on prononce «i» à l’anglaise) ou d’un «m» (pour mobile), la santé est le nouvel eldorado de l’industrie numérique. Illustration avec les Salons de la santé et de l’autonomie, qui viennent d’avoir lieu à Paris : un tiers des 600 exposants, dont des multinationales comme GE, Siemens ou Orange, étaient rassemblés dans la partie Health-IT Expo, dédiée à l’informatique et au numérique. La e-santé, ou l’arrivée des nouvelles technologies dans l’univers des soins et du bien-être, est aussi et surtout, un business. D’après le syndicat professionnel Syntec Numérique, la télésanté pèserait 200 à 300 millions d’euros par an en France, dont 80 à 140 millions pour la télémédecine. Et l’informatisation globale du système de santé est évaluée à 2,2 à 3 milliards d’euros par an.

Sur le même sujetÉditorialMon doc est un bot Par Jean-Christophe Féraud

Le terme e-santé recouvre en fait deux réalités très différentes, comme l’indique le livre blanc «Préconisations e-santé 2014» du Catel, réseau multidisciplinaire qui rassemble 20 000 acteurs du secteur : d’une part la gestion du marché du bien-être s’adressant au grand public, peu réglementé, et d’autre part les activités de la télémédecine entrant dans le cadre légal des actes médicaux.

Le premier secteur est composé de centaines d’acteurs disparates - éditeurs d’applis, fabricants d’appareils, hébergeurs de données, etc. - qui échappent aux instances de régulation locales et internationales. Soit des milliers d’applications de captation de nos données physiologiques (rythme cardiaque, calories ingérées, nombre de pas effectués, etc.) issues d’objets connectés (bracelets, montres, pèse-personnes), le tout regroupé sous l’anglicisme quantified self, ou l’automesure. Le lancement, le 5 juin à la Défense, de Lick, magasin dédié aux objets connectés, montre bien que ce désir de contrôle du corps est rentré dans les mœurs. Autre exemple avec Apple, qui vient d’annoncer sa plateforme santé Healthkit, qui regroupera toutes les données concernant la santé des utilisateurs : taille, poids, nombre de pas, rythme cardiaque, pression sanguine, etc. Et prendra en compte les informations collectées par d’autres appareils, tel le bracelet Nike… ou sa future montre connectée iWatch. Une application préintégrée à iOS8, Health, est prévue pour l’automne.

Univers. Le second domaine rassemble les dispositifs destinés aux médecins, hôpitaux et autres professionnels du secteur, très encadrés techniquement et juridiquement. Deux univers encore séparés, mais qui tendent à se rejoindre : selon le deuxième baromètre consacré aux usages du smartphone par les médecins (1), 94% d’entre eux déclarent en avoir une utilisation professionnelle.

Ce mariage de l’informatique et de la santé n’est pourtant pas un long fleuve tranquille, comme le montre l’échec du dossier médical personnel (DMP). Instauré en 2004, il a pour mission de regrouper les données médicales de chaque patient dans un dossier électronique. Résultat : dix ans plus tard, en janvier, 418 000 dossiers étaient ouverts, pour un coût de 500 millions d’euros, soit près de 1 200 euros par unité. Un montant exorbitant, d’autant que la plupart de ces DMP sont quasiment vides. Un fiasco qui rend circonspects certains observateurs à l’égard de cette vogue actuelle de la e-santé. «L’illusion peut conduire à vouloir imposer aux professionnels une solution ne répondant pas à leurs besoins ou à son indispensable facilité et rapidité d’usage. C’est le cas d’un DMP totalisant et centralisé sur un hébergeur unique», pense ainsi Gérard Bapt, député PS et président du groupe d’études parlementaires «santé et numérique».

Reste que l’influence de ces technologies sur la manière de soigner est incontestable. «La e-santé peut apporter beaucoup, mais elle a des limites», estime Pierre Traineau, directeur général du Catel. Parmi les avantages, il distingue l’amélioration de la prise en charge des patients grâce à une information qui circule mieux et plus vite, et des prises de décision plus pertinentes des professionnels de santé, avec le télédiagnostic. «Un diabétologue voit son patient en moyenne une fois tous les trois mois. Or, cette maladie nécessite des contacts plus fréquents, rendus possibles par la télémédecine», estime Pierre Traineau. Sans oublier les aspects économiques : «Avec un système d’information plus efficient, on peut réduire le nombre de transports vers et depuis les hôpitaux, et gérer plus finement l’occupation des lits sur tout le territoire.»

Hacking. Quant aux limites, la sécurisation des données médicales semble la plus évidente. Alors que les cas de hacking se multiplient, comme chez Orange ou eBay, l’hypothèse d’un piratageeffraye : qu’y a-t-il de plus intime que le corps ? Ainsi, l’Etat a créé en 2009 l’Asip Santé (Agence nationale des systèmes d’information partagés de santé) pour, entre autres missions, «organiser le dépôt et la conservation des données de santé dans des conditions de nature à garantir leur pérennité et leur confidentialité». A ce jour, 68 hébergeurs ont ainsi été agréés. Néanmoins, comme c’est à l’Asip Santé qu’a été confiée la gestion du DMP, il est permis de s’interroger sur la fiabilité de ces mesures. La Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) s’est elle aussi penchée sur le thème de la e-santé. Le Cahier IP, Innovation et Prospective numéro 2 que la commission vient d’éditer s’intitule «Le corps, nouvel objet connecté. Du quantified self à la m-santé : les nouveaux territoires de la mise en données du monde»…

Son objectif, selon Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la Cnil, est «d’étudier l’impact potentiel de ces nouvelles pratiques sur la vie privée et les libertés individuelles». La présidente reste très prudente sur la confidentialité des informations personnelles : «Beaucoup de gens nous demandent ce qu’en pense la Cnil ? Pour le moment rien ! Il nous faut d’abord bien comprendre les contours du phénomène. Nous n’avons aucune solution de régulation clé en main.»

Mais s’il n’existe encore aucune législation encadrant ces pratiques de quantified self, des réflexions sont en cours aux Etats-Unis et en Europe sur la restriction des usages, voire l’interdiction de certains dispositifs. Aussi, les acteurs économiques de ce nouveau marché en plein boom tentent de rassurer les instances et le grand public. Ainsi, Cédric Hutchings, PDG de Withings, société française qui fabrique des objets connectés (balances, tensiomètres, babyphones) estime que «la Cnil n’a rien à craindre. En France, il existe un risque de freiner l’innovation au nom du principe de précaution. Or, en avançant de manière itérative, on peut trouver des solutions». Et ce zélateur de la gestion numérique du corps va même plus loin : «Demain, l’absence de ce genre de tableau de bord personnel sera considérée comme une bizarrerie.»

Le Dr Nicolas Postel-Vinay, qui dirige l’unité d’hypertension à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris et administre le site Automesure.com, est plus réservé : «Faut-il certifier les appareils capteurs pour les personnes à risque ? Oui. Les systèmes de suivi de la fréquence cardiaque d’un joggeur ? Non. Le problème, c’est que, bientôt, ce sera le même appareil bon marché qui fera ces deux mesures. Où placer le curseur ?» Le cabinet d’avocats Hogan Lovells a réalisé une étude sur la finalité de ces applis, en les classifiant du plus haut risque (celles utilisées par les professionnels de santé) au plus bas (les dispositifs de suivi du bien-être : nombre de pas, qualité du sommeil, etc.). «Chaque catégorie nécessite un niveau de régulation différent», pense Winston Maxwell, partenaire du cabinet.

Moyen de pression. Mais les éditeurs de ces programmes, majoritairement américains, sont-ils prêts à prendre leurs responsabilités en matière de sécurité et de confidentialité, au risque de perdre un marché qui s’annonce très lucratif ? Rien n’est moins sûr. «Ils estiment qu’ils peuvent s’affranchir des règles de protection car les données recueillies ne sont pas nominatives», estime Winston Maxwell. Or, nominatives ou pas, ces données peuvent s’avérer extrêmement sensibles. Il n’est pas difficile d’imaginer l’usage que banques et assureurs pourraient faire d’informations sur la santé de leurs clients : refus de crédit, hausse des primes, clôture de contrats… Ou des employeurs indélicats : recrutement, licenciement déguisé, placardisation… Connaître avec précision l’état de santé de personnalités, hommes politiques ou chefs d’entreprise deviendrait aussi un moyen de pression redoutable.

C’est pourquoi Pierre Desmarais, avocat spécialisé dans le droit de la santé, réclame une certification de ces systèmes. Pour lui, il existe un triptyque sûreté, sécurité, confidentialité. Sûreté : s’il se produit une erreur d’algorithme dans une appli de suivi de grossesse, qui est responsable ? Sécurité : il a été prouvé que les pacemakers sont piratables jusqu’à 90 mètres de distance. Confidentialité : les données sont hébergées dans le cloud, mais qui sait où se trouvent les serveurs ? Reste à déterminer qui sera compétent pour délivrer ces certificats : la Haute Autorité de santé ? L’Asip Santé ? La Cnil ? Les trois ? «Il faudrait instituer un guichet unique afin de répartir les domaines de compétences», pense Pierre Desmarais.

Ce besoin de régulation devient urgent, selon le docteur Laurent Alexandre, PDG de DNA Vision et auteur de la Mort de la mort, comment la technomédecine va bouleverser l’humanité (JC Lattès). Selon lui, l’idéologie transhumaniste, soutenue par les superpuissances d’Internet, les «Gafa» (Google, Apple, Facebook, Amazon), ne s’embarrasse pas de scrupules éthiques. Ces géants du Net veulent imposer les NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives) sans restriction. La vie privée et la confidentialité des données sont le dernier de leur souci. «Les transhumanistes sont décomplexés. Et les "Gafa" vont avoir le monopole du contrôle de la m-santé pour les vingt ans à venir», avertit Laurent Alexandre. Les Etats et les organisations supranationales vont devoir se réveiller rapidement sur ce sujet de la e-santé s’ils veulent protéger leurs citoyens des risques engendrés par ces nouvelles technologies. En espérant qu’il ne soit pas déjà trop tard.

(1) Etude réalisée en 2013 par l’Observatoire des usages numériques en santé, créé par Vidal, et le conseil national de l’ordre des médecins auprès de 3 138 médecins.

Dessins Amélie Fontaine




L’e-santé et la transformation digitale, quelles promesses en termes de business pour l’industrie pharmaceutique ? | Orange Business Services

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Les différentes évolutions du marché du médicament au niveau mondial poussent de plus en plus l’industrie pharmaceutique à évoluer. Le développement de solutions thérapeutiques globales et de stratégies de services d'e-santé, nous l’avons vu dans mes précédents articles, engendrent des changements majeurs, qu’ils soient techniques, stratégiques ou culturels.

Les acteurs qui vivront le mieux demain de ces stratégies de services seront ceux qui auront le mieux réussi à maîtriser l’ensemble des composantes techniques, stratégiques et opérationnelles. Mais pour quelles retombées en termes de business ?

3 avantages clefs pour les laboratoires pharmaceutiques


Hormis le fait de pouvoir se replacer dans leur écosystème, on peut identifier 3 principaux avantages que les labos retireront de cette stratégie:

assurer/ stabiliser les ventes de médicaments en fidélisant les patients au travers des programmes de connectivité (valeur ajoutée et « plus produit »)valoriser l’ensemble des données collectées auprès d’acteurs tiers comme par exemple les financeurs, les programmes de recherche publiques ou privés (selon les possibilités réglementaires des zones de marchés considérées)accélérer le time to market et diminuer les coûts de développement des solutions et des nouveaux services, en bénéficiant des effets d’échelle et de la souplesse permise par le socle des plates-formes techniques de connectivité (éviter les développements spécifiques « from scratch » à chaque nouveau service envisagé)des stratégies variables


Compte-tenu de ces observations, on devrait donc assister dans les mois qui viennent à des mouvements intéressants sur le marché avec différentes options stratégiques possibles choisies par les acteurs en regard de leur transformation digitale.

En fonction de leurs positionnements, forces et faiblesses, certains labos choisiront de développer des plates-formes de connectivité dédiées à une pathologie spécifique, avec un degré de profondeur de service très important, quand d’autres proposeront de la gestion multi-pathologies mais en proposant des services moins élaborés.

D’autres encore choisiront d’intégrer dans leurs plates-formes des devices « wellness » destinés au grand public, alors que d’autres opteront pour la gestion de connectivité de devices médicaux, beaucoup plus contraignantes en termes de garanties demandées et de coûts à supporter, mais a priori plus pérennes dans le temps et plus marquantes en termes d’empreinte sur le marché.

Quelle option choisir ? Laquelle sera la plus efficace et la plus pérenne ? Qu’en pensez-vous ?

Jean-Yves.

 

crédit photo : © Natalia Merzlyakova - Fotolia.com
 



Moins d'un tiers des internautes santé inquiets de l'utilisation de leurs données personnelles

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PARIS, 2 juillet 2014 (TICsanté) – Les malades communiquant des données de santé sur le web se déclarent à 31% inquiets de l'utilisation qui peut en être faite, contre 43% qui s'affirment confiants, selon une enquête menée par la Chaire réseaux sociaux de l'Institut Mines Telecom, Doctissimo, LauMa communication, Patients & Web, Renaloo et Vivre Sans Thyroïde.2.735 personnes ont répondu à l'étude, disponible sur Doctissimo et sur des sites d'associations de patients. 848 ont été retenues pour l'analyse: il s'agissait des personnes ayant déjà partagé des informations de santé (d'eux-mêmes ou de leur entourage) sur internet.

"85% de ces internautes santé étaient des femmes et 60% avaient moins de 50 ans", indique Catherine Cerisey, co-fondatrice de Patients & Web. 56% publient ou partage des informations sur leur état de santé tous les jours ou presque, et 14% le font deux ou trois fois par semaine. "L'enquête a été beaucoup relayée sur les sites d'associations de patients, leurs membres sont donc surreprésentés", prévient Catherine Cerisey.

75% des sondés ont déjà échangé sur une maladie (qui les touchent ou affecte leur entourage), 51% sur un traitement et 43% sur un effet secondaire.

Ces internautes se disent à 8% "très inquiets" et 23% "plutôt inquiets" quant à l'utilisation qui est faite de leurs données, alors que 43% affirment être "plutôt" ou "très confiants". 22% des répondants n'y ont "jamais songé" et 4% ne se prononcent pas.

L'inquiétude varie en fonction des utilisateurs supposés de ces données. 39 % déclarent craindre qu'elles puissent être utilisées à leur encontre par un assureur, 36 % par leur employeur, 27% par une mutuelle et 21% par l'assurance maladie.

Une majorité d'internautes estiment que leurs données sont lues par autrui: 58% pensent qu'elles le sont par des personnes "employées pour lire les forums, blogs et réseaux sociaux". 43% estiment qu'elles sont analysées par des logiciels et près d'un quart pense même qu'elles peuvent être récupérées "par les Etats".

34% pensent que la récupération de données de santé informelles sur le web et dans les applications mobiles de santé (mApps) est interdite par la loi, contre 57% qui croient que c'est autorisé.

L'inquiétude des internautes est surtout dirigée vers le secteur privé, relève l'étude. Ils sont 64% à être d'accord pour un usage réalisé par des organismes publics dans une mission d'intérêt public mais seulement 6% à ce que cela soit fait par une entreprise privée.

Les trois quarts des internautes sont d'accord pour qu'elles soient utilisées dans la recherche médicale, 84% pour que leur utilisation améliore la qualité des soins et 62% pour qu'elles soient utilisées dans un but de sécurité sanitaire.

"C'est assez paradoxal, car le secteur privé joue aussi un rôle important dans la recherche", a souligné Valérie Brouchoud, présidente de Doctissimo.

Les malades souhaitent à 70% que leurs données soient totalement anonymisées et que leur accord concernant leur traitement leur soit demandé lors de l'inscription au site ou du téléchargement de l'application. La même proportion est favorable à la mise en place d'une charte de bonne conduite par les éditeurs, plutôt qu'une régulation par un texte de loi spécifique. /mb/eh
Source: http://www.ticsante.com/Moins-d-un-tiers-des-internautes-sante-inquiets-de-l-utilisation-de-leurs-donnees-personnelles-NS_1923.html#ixzz36JFllloQ


e-Santé : évolution ou révolution ? un numéro spécial Egora diffusé à 100 000 professionnels de santé...

m-Health : des possibilités magnifiques #infographie | Orange Business Services

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Tout le monde est concerné par les soins médicaux car nous en aurons tous besoin un jour ou l'autre. Où se trouve l'intersection entre la technologie mobile et vos programmes de traitements médicaux ?


Comment encadrer l'essor des applis mobiles de santé?

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Les applis smartphones de santé sont susceptibles d'apporter des bénéfices en termes de prévention et de suivi des malades chroniques. Cependant, leur développement pose nombre de questions éthiques et réglementaires, ont souligné les experts intervenant à un colloque organisé le 26 juin par l'Institut Droit et Santé.

Quelque 100.000 applications santé et bien-être sont aujourd'hui proposées au public: mesure du rythme cardiaque ou de la tension, surveillance de la glycémie, test de la vue, dépistage du mélanome... En France, sur les 27 millions de mobinautes (utilisateurs d'internet sur mobile), 30% ont déjà téléchargé une appli de ce genre, mais 90% l'ont utilisée moins de cinq fois avant de l'abandonner, a fait remarquer Jean-Pierre Blum, conseiller technique de l'Assemblée nationale sur les questions numériques et santé, lors d'un colloque de l'Institut Droit et Santé. Et la méfiance reste de mise: parmi les "non mobinautes", 70% demandent une labellisation. De fait, sur les vingt applis les plus téléchargées dans le monde, neuf ne respectent pas la protection des données, note Céline Deswarte, responsable politiques santé et bien-être à la direction générale pour les réseaux de communication, contenu et technologies de la Commission Européenne (1). Les applis mobiles seraient-elles donc inutiles, voire dangereuses?

De l'hypocondrie à l'"e-pocondrie"

Ces outils peuvent "aider les patients et citoyens à être plus responsables, plus actifs pour leur santé, aider les professionnels dans leur pratique médicale quotidienne", réduire les coûts pour les systèmes de soins et constituer de "nouveaux débouchés pour les entreprises européennes", fait valoir Céline Deswarte. Les applis peuvent ainsi présenter un "intérêt majeur dans les urgences", participer au suivi des malades chroniques, "faire baisser le nombre de consultations en rassurant le patient sur des problèmes bénins et peu urgents", explique le Dr Blum.
Cependant, ces bénéfices ne sont pas évalués. "Quelle est la fiabilité du capteur, la pertinence médicale de la valeur mesurée, les preuves de l'intérêt et de l'efficacité en pratique courante?", s'interroge Nicolas Postel-Vinay, médecin à l'hôpital européen Georges Pompidou (Paris) et fondateur du site automesure.com. Il s'inquiète des risques d'"auto-interprétation" des données, "l'individu se compar[ant] à une norme collective via l'informatique". Autre risque, le non-respect de la confidentialité des données, voire la surveillance des usagers. Aussi, Jacques Lucas, vice-président de l'Ordre des Médecins, délégué général aux systèmes d'information en santé, a rappelé les principes d'"information claire, loyale et appropriée", de "consentement de la personne", de "secret professionnel" et d'"accès aux soins". L'Ordre souhaite la tenue d'un "débat public sur la collecte, l'utilisation, l'hébergement et le traitement des données de santé", a-t-il ajouté (2).

Difficulté à réglementer le secteur

Dans ce contexte, la nécessité de surveiller, voire de réglementer le secteur, fait quasiment l'unanimité.
Aujourd'hui, la directive européenne 95/46/CE pose le principe d'interdiction de collecte des données de santé, sauf consentement explicite de la personne, intérêt vital et objectifs de soins. Mais ce texte est "transposé de façon plus ou moins protectrice dans chaque Etat-membre", relève Céline Deswarte. En outre, le cadre réglementaire des applis est difficile à définir: celles ayant une finalité médicale sont considérées comme des dispositifs médicaux, au contraire de celles ayant une finalité d'éducation ou de coaching sportif, explique Thierry Sirdey, directeur adjoint à la direction des dispositifs médicaux de diagnostic et des plateaux techniques de l'Agence de sécurité du médicament (ANSM). "Le cadre de mise sur le marché sera révisé à échéance 2018", annonce-t-il. Une labellisation devrait voir le jour, dont le public devra être informé, poursuit Pierre Desmarais, avocat correspondant Informatique et Libertés.

Cependant, "la législation ira toujours moins vite que le progrès et les intérêts commerciaux", pointe Antoine Vial, expert en santé publique. Et de conclure sur la nécessité de produire une information publique de santé de qualité et d'associer les citoyens à l'élaboration des dispositifs.

Muriel Pulicani

1. La Commission européenne a achevé le 3 juillet une consultation publique (Livre vert) sur la santé mobile, dont les conclusions seront publiées fin 2014.
2. L'Ordre des Médecins publiera un Livre blanc sur la santé mobile fin 2014-début 2015.



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