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Lancement de Sterenn, solution de télémédecine de la région Bretagne

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Le GCS e-Santé Bretagne lance Sterenn, solution de télémédecine de la région Bretagne. Son objectif est de développer la téléconsultation, la téléexpertise et la téléassistance appliquées à des domaines médicaux multiples, en mettant à disposition des professionnels de santé une solution de haute qualité reliant des sites distants. Suite à un appel d'offres, SPIE Communications a été retenu pour fournir l'architecture régionale de télémédecine.

La télémédecine est aujourd'hui une des priorités des pouvoirs publics en matière de santé afin de garantir un accès aux soins de qualité pour l'ensemble de la population française. En 2013, l'ARS Bretagne lançait un appel à projet pour accompagner l'émergence d'activités de télémédecine au service des résidents de structures médico-sociales et de la prise en charge des maladies chroniques. Les acteurs des 8 projets sélectionnés ont confié au GCS e-Santé Bretagne l'acquisition d'une solution de télémédecine commune : Sterenn.

Suite à un appel d'offres lancé en avril dernier, le GCS e-Santé Bretagne a retenu SPIE Communications, avec comme co-traitants Inovelan SA et AZ Network, afin de fournir l'architecture régionale de télémédecine.



Une solution de télémédecine mutualisée au service des professionnels de santé et des patients de Bretagne
Sterenn est une solution de télémédecine mutualisée qui permet de mettre à disposition des professionnels de santé les outils nécessaires pour assurer des actes de téléconsultation, de téléexpertise et de téléassistance. L'objectif est de contribuer à la continuité et à la permanence des soins en facilitant le partage de données médicales autour de la prise en charge du patient et avec son consentement éclairé.

Les services Sterenn
Structurée sous la forme d'un centre de services, la solution régionale de télémédecine permettra à l'ensemble des professionnels de santé de s'appuyer sur une plateforme d'échange d'informations sécurisée et accessible en ligne.

Elle offrira toutes les fonctionnalités permettant d'organiser les processus de réalisation des actes de téléconsultation, de téléexpertise et de téléassistance. Un catalogue régional d'équipements de télémédecine sera également disponible pour les acteurs souhaitant acquérir du matériel dédié dans le cadre d'un marché négocié au niveau régional.

Sterenn, un outil métier avant tout
La solution Sterenn intègre, par essence, une forte composante métier. Des comités médicaux thématiques dans les domaines prioritaires de la gériatrie, des plaies et de la psychiatrie sont constitués et se réuniront avant l'été. Chaque groupe de travail a pour mission de :

Définir les périmètres cliniques (types d'actes, types de pathologies ou cas cliniques…) pris en charge dans le cadre des activités de télémédecine ;Définir les besoins d'échanges d'informations spécifiques entre professionnels sur ces périmètres ;Trouver un consensus sur la forme et le contenu de ces échanges d'informations.

Au-delà de sa composante technique, Sterenn constitue donc un moyen pragmatique de protocolisation et de formation pour piloter un développement consensuel des activités de télémédecine à un niveau régional.

Véritable outil de convergence stratégique et opérationnel des activités de télémédecine, Sterenn sera étendue à d'autres usages, territoires et populations cibles à partir de 2015.

Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger le dossier de presse.




Santé maternelle et infantile: Enfin, l’accouchement “humanisé” au Sénégal

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Habituées à accoucher sur une table avec des mouvements limités, les Sénégalaises disposent, aujourd’hui, d’une autre méthode pour mettre au monde leurs bébés. La deuxième phase du Projet de renforcement des soins de santé maternelle et néonatale  (PRESSMN2)  a été lancée mercredi dernier au niveau de la région de Dakar, précisément à l’hôpital Gaspard Camara. Ce projet du ministère de la Santé, en partenariat avec la coopération japonaise, vise une amélioration de la santé de la mère et de son enfant. Selon les initiateurs, il a déjà connu un grand succès dans les régions de Tambacounda et Kédougou pendant la première phase expérimentée entre 2009 et 2011. La femme en travail d’accouchement a parfois envie d’être couchée, assise, courbée, à genoux ou accroupie. Parce que les femmes au Sénégal sont soumises à la seule position allongée lorsqu’elles accouchent, elles ne s’en sortent pas, très souvent, avec satisfaction. Pour faire face à ces multiples complaintes, justifiées,  des femmes, les autorités médicales ont adopté une nouvelle méthode d’accouchement, grâce au Programme de renforcement des soins de santé maternelle et néonatale initié par le Japon depuis janvier 2009. Cette technique, qui n’oblige pas la femme à adopter nécessairement la position couchée avant de mettre au monde son enfant, s’appelle « accouchement humanisé ». Il s’agit d’un concept employé dans les documents de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) en 1996 et qui a été scientifiquement prouvé et expérimentée par la Jica (Ndlr, la coopération japonaise) dans des pays comme le Brésil,  Madagascar, et le Sénégal. En effet, accoucher avec le moins de douleur possible en adoptant la position que l’on veut, est désormais possible au Sénégal, en particulier, depuis quelque temps, à l’hôpital Gaspard Kamara de Dakar. L’accouchement à « style libre » permet aux parturientes — qui peuvent en plus être assistées par un parent proche et par une sage-femme — d’adopter la position de leur choix.  Dans ces conditions, bien sûr, elles sont moins stressées. Selon le Dr Awa Ndèye Diagne, gynécologue obstétricienne, dans l'accouchement humanisé, les sages-femmes se plient aux désirs de la femme.  Laquelle peut adopter une position antalgique où elle sentira moins de douleur. « Dans l'accouchement classique, on vous met sur une table, on fait une perfusion, les mouvements sont limités, la femme ne peut prendre une position antalgique. Avec l'accouchement à style libre, la femme est dans une ambiance conviviale. Elle est moins stressée et le travail ne dure pas. La sage-femme est aidée par l'accompagnant », a expliqué la gynécologue, Awa Ndèye Diagne. C'est ce que l'on appelle, accouchement humanisé. Ce nouveau concept, originaire du Japon, en expérimentation au Sénégal, est un ensemble de conditions qui permet à la femme de vivre son accouchement avec aisance. Il se pratique dans une salle équipée de balançoire, de ballons de différents formats et d'affiches illustrant différentes positions d'accouchement. En des termes plus simples : c'est un accouchement au cours duquel une femme suit ses propres instincts et la physiologie de son corps, en adoptant des positions variées, afin d'accoucher avec le moins de douleur possible et le maximum d'efficacité, tout en évitant les complications. Ainsi, la femme peut accoucher en se courbant, en se mettant sur le côté, etc. Contrairement à l'accouchement gynécologique où la femme se met sur une table conçue à cet effet, dans la nouvelle expérience, la parturiente peut se mettre sur une natte, à même le sol ou sur une chaise. Toutefois, “la salle d'accouchement doit être aérée, spacieuse et propre, avec une atmosphère favorable à la détente de la femme. Ces conditions permettent aux femmes de marcher et d'adopter la position qu'elles voudront pendant l'accouchement », a indiqué le médecin chef adjoint du district, Dr Rokhaya Sy. L'accouchement humanisé permet de réduire de manière drastique la mortalité maternelle et néonatale, a indiqué la coordinatrice en santé de la reproduction à la Direction de la santé de la reproduction et de la survie de l'enfant (DSRSE), Seyni Konté Diop. Selon elle, il y a une satisfaction de la parturiente qui est au cœur de l'accouchement. Parce que, comme l’a expliqué cette sage-femme à l’occasion du 6ème Salon international de la santé et du matériel médical de Dakar (SISDAK), « c'est  la parturiente qui suit son instinct pour accoucher correctement et sans stress ». Déjà expérimenté dans les régions de Kédougou et de Tambacounda, le projet est  parti du constat établissant 392 décès pour 100.000 naissances vivantes. L’implantation de cette réforme dans ces deux régions a, selon le médecin-chef du district centre de Dakar,le docteur Marie Khemess Ndiaye, contribué à renforcer l’efficacité du personnel soignant.  A l’en croire, aujourd’hui, « seuls 3% des prestataires continuent à pratiquer systématiquement la révision utérine, contre 43% au début du projet ». Le docteur Mariétou Diop, de la Direction de la Protection et de la Survie de l’Enfant (Dsrse), espère quant à elle que le projet « permettra de diminuer le taux de la mortalité infantile et néonatale en vue d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement à l’échéance de 2015 ». Pour ce faire, elle sollicite l’implication de tous les acteurs engagés dans la réponse à la santé de l’enfant et de la mère.  Pour cette phase-test, les autorités sanitaires ont décidé d’instaurer la réforme au district centre de Dakar, à savoir l’hôpital Gaspard Kamara. Un établissement choisi pour son exemplarité, selon le Dr Marie Khemess Ndiaye, etqui enregistre 400 accouchements par mois. A cet effet, un nouveau matériel tout à fait adapté est mis à disposition dans les salles d'accouchement de Gaspard Kamara, et le personnel est formé en conséquence. Ce, depuis quelques semaines. Depuis le lancement du projet, quarante-et-une femmes ont donné la vie en « style libre » et aucun cas de complication n'a été répertorié. Aussi, pas un seul cas de césarienne n'a été enregistré au cours de ces accouchements. Un motif de satisfaction pour le Dr Ndèye Maguette Ndiaye, médecin chef du district, qui n'a pas tari d'éloges sur cette nouvelle manière de donner la vie qui consiste à adopter la position la plus adéquate pour les parturientes. Dès les consultations prénatales, les deux possibilités sont expliquées à la femme : l'accouchement humanisé et l'accouchement gynécologique (l'ancienne méthode). C'est à elle de faire son choix. Cependant, il y a une catégorie de femmes qui, même si elles le veulent, ne peuvent pas bénéficier de cette liberté. Ne sont pas éligibles, celles qui saignent, qui présentent une hypertension artérielle, qui ont des problèmes de bassin, qui ont eu à subir antérieurement des césariennes. Selon Mabinta Sambou, assistante sociale à la région médicale de Tambacounda et responsable au bureau régional de l’éducation et de l’information pour la santé, cette nouvelle pratique a permis de relever le plateau technique dans les régions de Tambacounda et de Kédougou. Aujourd’hui, la pratique de l’accouchement humanisé a amené le centre Gaspard Kamara à introduire des équipements nouveaux dans les salles d’accouchement. Ainsi, en plus de la traditionnelle table d’accouchement, on trouve des tatamis et des coussins, des ballons d’accouchement de différents formats, des balançoires, etc. A tout cela s’ajoutent des méthodes de relaxation qui sont efficaces pour soulager la douleur pendant l’accouchement. Les parturientes sénégalaises saluent cette initiative où leur bien-être global est au cœur de la prise en soin par les professionnels de la santé. Ce projet-pilote ayant eu des retombées positives dans les districts sanitaires de Tambacounda et Kédougou, et ayant démarré sous les meilleurs auspices à Dakar, l'accouchement humanisé pourrait bientôt être étendu à l'ensemble du territoire national.À quelques mois de l'échéance des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), force est de constater que l'objectif 5, celui visant à améliorer la santé maternelle et à réduire les décès des parturientes, n'a pas été atteint. Or, la plupart des décès maternels peuvent être évités, grâce notamment à la présence de professionnels de soins qualifiés pendant le travail. Cela requiert que les parturientes se rendent dans un hôpital ou un centre de santé afin de recevoir les soins appropriés. Ce qui ne se fait pas toujours, hélas.Maïmouna Faye
 Le Témoin

Données personnelles : 61% des français font confiance à leurs organismes de santé

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Un sondage (*)  réalisé par FICO, leader mondial de la gestion décisionnelle, montre que 56% des personnes à travers le monde déclarent faire confiance à leurs organismes de santé dans la gestion de leurs données personnelles. Ce chiffre grimpe à 61% pour les français. 

Autre résultat, 80% des personnes interrogées souhaiteraient avoir la possibilité d’utiliser leur smartphone pour interagir avec leurs fournisseurs de soins de santé. C’est à dire les administrations publiques et les assureurs privés, les hôpitaux, les pharmacies, les compagnies pharmaceutiques de vente par correspondance, les administrateurs tiers et les cliniques.

Enfin, 76% des personnes à travers le monde sont désireux de recevoir des rappels de leurs rendez-vous médicaux et 69% aimeraient recevoir des notifications pour mettre en place leurs prochains rendez-vous ou pour les inciter à prendre leurs médicaments.

(*) L’enquête s’est portée sur les préférences des consommateurs autour de leur relation et des interactions avec leurs fournisseurs de santé. 2239 adultes et utilisateurs de smartphones ont été interrogés au Royaume-Uni, Australie, Brésil, Chine, France, Allemagne, Inde, Italie, Japon, Corée, Mexique, Russie, Turquie et aux États-Unis.

Source : FICO



La transformation numérique de la santé - InformatiqueNews.fr

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Pour que le secteur de la santé puisse bénéficier de la troisième étape dans la transformation numérique, Celle centrée sur le patient, il est indispensable que les différentes parties prenantes comprennent ses besoins et ses attentes.

L’adoption de l’IT dans le secteur de la santé s’est effectuée à peu près comme dans les autres secteurs économiques. Dans les années 50/60, les différentes institutions ont des systèmes informatiques pour automatiser des tâches répétitives telles que la comptabilité et la paie. Elles ont également commencé à utiliser de manière plus systématique l’informatique pour traiter les données à leurs dispositions à des fins statistiques. Une vingtaine d’années plus tard, la seconde vague a déferlé et visait principalement deux objectifs : aider à l’intégration de processus impliquant différentes parties-prenantes –fabrication et ressource humaines par exemple) et informatiser des processus B2B telle que la gestion de chaînes logistiques. Les hôpitaux français ont déployé les SIH (Systèmes informatiques de santé) dont une définition a été donnée dans une circulaire ministérielle numéro 275 du 6 janvier 1989 du Ministère de la Santé[1].

C’est à la faveur de cette deuxième phase que des systèmes comme la carte électronique de santé en Allemagne et son équivalent français, la carte vitale, ont été déployés. Non sans mal. La première version de la carte vitale a été diffusée en 1998. Depuis mai 2007, elle est progressivement remplacée par une carte de nouvelle génération, la carte Vitale 2, qui affiche la photographie du titulaire, et est plus évoluée techniquement. Depuis 1998, 90 millions de cartes Vitale 1 ont été fabriquées par Axalto/Schlumberger, Oberthur, Gemplus, Solaic/Schlumberger-Sema. Cette phase a également permis de mettre en place une infrastructure informatique pouvant supporter de nouveaux services.

Mais estiment Stefan Biesdorf et Florian Niedermann, consultatnts du cabinet McKinsey dans une notre intitulée Healthcare’s digital future, cette troisième s’avère plus complexe que les deux précédentes, en partie parce qu’elle se différencie sur un point essentiel : elle concerne directement le patient et ses attentes, là où les deux premières phases visaient principalement l’automatisation des processus. Et ensuite parce qu’elle nécessite de trouver les moyens les plus adaptés pour y répondre. Pour que cette troisième phase réussisse, il est impératif que le patient soit devenu un utilisateur averti des différentes technologies qui sont désormais à disposition. Et de ce point de vue les succès des sites spécialisés en médecine tels que Doctissimo, DrEd, PatientsLikeMe ou ZocDoc démontrent aisément l’intérêt porté par le grand public pour accéder aux informations de santé. A tel point même que la relation patient/médecin en est transformée peu à peu. Avant d’aller consulter son médecin, le patient d’informe sur différents sites et forums.

Pour aborder cette 3e phase, les organismes et institutions de santé doivent donc comprendre les besoins des utilisateurs, ici les patients. Et sur ce point, quelques mythes restent tenaces.

Mythe n°1 : Les patients ne veulent pas utiliser des services numériques
C’est ce que pensent encore de nombreux décideurs dans le domaine de la santé. Plus de 75 % des personnes interrogées par le cabinet McKinsey dans différents pays souhaitent avoir accès à ce type de service. Evidemment, les moyens traditionnels continueront à être utilisés.

Mythe n°2 : Seuls les jeunes générations sont prêtes à utiliser des services numériques
C’est un peu le mythe de la génération Y. Il se trouve en fait que les générations aînées sont friandes d’informations médicales en tous genres. Il est vrai que l’intérêt des questions de santé croît assez naturellement avec l’âge. Plus de 70 % des patients de plus de 50 ans souhaitent avoir accès aux services numériques de santé. La différence concerne le type de canaux : les jeunes plébiscitent les médias sociaux alors que les moins jeunes poussent plutôt les sites d’informations et la messagerie.

Mythe n°3 : les services de santé via le mobile vont tout changer
La demande pour les solutions mobiles est encore loin de faire l’unanimité. Il est vrai que dans ce domaine, ce sont les jeunes générations qui sont plutôt demandeurs.

Mythe n°4 : les patients demandent des services et apps innovants
La majorité des patients demande une meilleur accès aux informations, une intégration des différents canaux, et la disponibilité d’un professionnel de santé plutôt que des apps sophistiqués pour des besoins très spécifiques.

Mythe n°5 : une infrastructure complète est un prérequis nécessaire pour créer de la valeur
Une telle approche ne s’impose et comme dans de nombreux domaines applicatifs précédents, il vaut mieux commencer petit et évoluer rapidement plutôt que de vouloir construire des solutions qui vont tout changer.

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[1] le système d’information d’un établissement de santé « [...] peut être défini comme l’ensemble des informations, de leurs règles de circulation et de traitement nécessaires à son fonctionnement quotidien, à ses modes de gestion et d’évaluation ainsi qu’à son processus de décision stratégique



Indicateur : Les assurés prêts à partager leurs données personnelles

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Certains assurés se disent aujourd’hui prêts à partager leurs données personnelles avec leurs compagnies pour obtenir de meilleures offres. Si cette évolution passe notamment par le numérique ou les réseaux sociaux, les français continuent pourtant d’apprécier les échanges personnalisés avec leur assureur.

Dans un récent rapport rendu par PwC et baptisé “Insurance 2020: The digital prize – Taking customer connection to a new level”, on apprend que plus d’un Français sur deux, serait prêt à fournir à son assureur dommages des données personnelles complémentaires, notamment sur son mode de vie, afin de lui permettre d’affiner son offre.

Ainsi, “70% des personnes interrogées en France seraient prêtes à faire équiper leur voiture ou leur domicile d’un capteur pour obtenir une baisse de leur prime”, alors que 80% seraient prêtes à télécharger et utiliser une application mobile fournie par leur compagnie d’assurance.

“La prochaine étape sera l’extraction de données sur les assurés et les risques à partir de sources diverses : capteurs, GPS, achats, réseaux sociaux et autres traces numériques laissées au jour le jour. Cela permettra aux clients de comprendre à quels risques ils s’exposent. Pour l’assureur, ces nouvelles informations permettront non seulement d’affiner la prime associée aux risques, mais aussi de fournir des conseils plus concrets sur la façon de les réduire ou de les éviter”, affirme Pauline Adam-Kalfon, directrice chez PwC.

Le numérique… en douceur

PwC révèle ensuite que 60% des consommateurs d’assurance dommages en France font désormais appel aux plateformes numériques (comparateurs de prix en ligne, sites web des compagnies d’assurance et réseaux sociaux) pour se renseigner avant d’acheter un produit ou un service.

Pourtant, “seuls 20% des répondants français ont déjà souscrit une assurance biens et responsabilités en ligne (sur Internet ou par téléphone mobile ou tablette)”, indique l‘étude*. En détails, les produits les plus concernés sont l’assurance automobile (37%) et l’assurance habitation (33%) et “les consommateurs utilisent notamment le numérique pour mettre à jour leurs données personnelles et suivre leurs réclamations”.

Même si l’utilisation du numérique progresse de jour en jour, notamment auprès des jeunes assurés, les résultats des travaux menés par de PwC montrent que le contact humain reste clé pour les consommateurs. “Les clients continuent d’apprécier la possibilité d’un échange personnalisé. Le chat en ligne et le chat vidéo sont autant de façons d’améliorer l’expérience numérique et d’assister un client en situation de besoin”, conclut Pauline Adam-Kalfon.

 

*réalisée auprès de 9.000 consommateurs dans le monde, dont 500 français

 

 



Diabète : les textos font baisser le taux de sucre dans le sang

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Les patients diabétiques qui reçoivent des textos ciblés sur leur téléphone surveillent de plus près leur taux de sucre sanguin. C'est ce que démontre une étude présentée au congrès américain du diabète.
Diabète : les textos font baisser le taux de sucre dans le sang
VALINCO/SIPA
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« Des SMS pour rappeler leur traitement aux malades »

Un texto qui rappelle que l’on doit vérifier le taux de sucre dans le sang après un effort, ou qui délivre des conseils hygiéno-diététiques : les messages de ce type envoyés sur les potables des patients améliorent le contrôle de la glycémie. C’est ce qu’a conclu une étude, présentée lors des 74e sessions scientifiques de l’Association américaine du diabète qui ont débuté à San Francisco le 13 juin dernier.

Les observations ont été menées au sein d’une population latino-américaine à haut risque de diabète de type 2. L’étude a été menée par un institut du diabète, Scripps Whittier. « L’utilisation des téléphones mobiles est très prometteuse en termes de santé publique, surtout lorsqu’il s’agit de populations à bas revenus qui présentent des maladies chroniques », a déclaré Athena Philis-Tsimikas, vice-présidente de l’institut américain du diabète Scripps Whittier. Ce type d’actions est donc particulièrement privilégié en ce qui concerne l’éducation des patients et le soin qu’ils apportent à la prise en charge de leur diabète.


Baisse du taux de l’hémoglobine glyquée

Parmi les 126 personnes atteintes de diabète de type 2 qui ont participé à l’étude, la moitié ont reçu des textos et l’autre non, en plus de leur prise en charge habituelle du diabète. Les messages portaient sur des conseils nutrition, les bénéfices d’une activité physique, l’observance aux traitements médicamenteux et le contrôle des contrôles sanguins de taux de sucre. Deux à trois messages ont été envoyés chaque jour au début de l’étude, puis la fréquence a été diminuée au fur et à mesure des six mois de l’étude. Résultat : les participants qui ont reçu les messages présentaient une baisse de leur taux d’hémoglobine glyquée (qui détermine la concentration de sucre dans le sang) plus importante que le groupe contrôle.


Des bénéfices dans d’autres pathologies

Le diabète n’est pas la seule maladie que l’on puisse cibler en envoyant des SMS pour améliorer l’observance des patients. À Marseille, une récente étude avait sélectionné des patients à qui l’on avait posé un stent (ces petits ressorts placés dans les artères pour éviter qu’elles ne se bouchent) pour leur envoyer des SMS pendant un an, afin d’améliorer l’observance des traitements médicamenteux. L’observance de ces patients aux médicaments avait été améliorée de 40% grâce à ces SMS.



Applis mobiles, alliées des professionnels de santé |

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Disponibles à tout moment, peu encombrantes, les applications mobiles destinées aux médecins et aux infirmières fleurissent sur les smartphones.

Elles les accompagnent dans le choix d’un médicament, d’un type de pansement, le calcul de doses ou le suivi des patients. Les premiers « trophées de la santé mobile », décernés en janvier 2014, ont distingué de nombreuses applications, destinées aux patients et aux professionnels de santé.

Parmi celles-ci, l’application Vidal mobile (16,5/20) donne accès à toutes les bases de données du Vidal sur les médicaments. Un must.

Celle qu’a développée la Société française de gastro-entérologie, Gastro-Mobile a également été distinguée (iPad).

De même que l’appli MAPAR (iPhone), qui reprend tous les protocoles d’anesthésie-réanimation ou MémoPilules, qui contient toutes les informations sur les contraceptions orales.

Le guide Zéphir recense par ailleurs tous les dispositifs utiles dans le traitement de l’asthme et la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).

En oncologie, l’appli Oncoscale propose des outils d’évaluation gériatriques de dépistage du cancer. Enfin, iPansement guide les infirmières dans leur choix des dispositifs médicaux adaptés aux pansements de chaque type de patient.

Autant d’outils d’aide à la décision comme de formation.

Pour Lisette Cazellet, consultante en e-formation et présidente de l’association Formatic santé, « on va de plus en plus vers une moindre séparation entre le travail et la formation. Les professionnels vont avoir, à portée de clic, accès à des ressources qui vont leur permettre de travailler de manière plus efficace et de se

former, à la carte, en permanence ». G.Langlois

 



Système de santé : Ce qu’en pensent les Français


La télémédecine : un progrès pour la santé de tous | esante.gouv.fr, le portail de l'ASIP Santé

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La #télémédecine : un progrès pour la #santé de tous ? les réponses dans le mag de @esante_gouv_fr http://t.co/mJmfqQtavF
Des questions sur la télémédecine ? Retrouvez ici toutes nos réponses sur le sujet.La télémédecine correspond à l’ensemble des pratiques médicales réalisées à distance grâce à l’utilisation des télécommunications. Elle facilite ainsi l’accessibilité aux soins de santé, les transferts de données médicales (images de radiologie par exemple) et la communication entre professionnels de santé. Elle concerne aussi l’action directe du médecin sur le malade, notamment avec la téléconsultation. Voici quelques réponses aux principales questions soulevées par la télémédecine. La téléconsultation est-elle une “vraie” consultation médicale ? OUI… La téléconsultation ne consiste pas en de simples conseils en ligne. Il s’agit bien d’une consultation médicale à part entière : un médecin qualifié intervient pour poser un diagnostic et prescrire un traitement si besoin.  … MAIS elle ne s’applique pas à toutes les situations. Toutes les consultations médicales ne peuvent devenir des téléconsultations. Une violente douleur abdominale, des convulsions, une hémorragie ne seront pas prises en charge par téléconsultation. Dans ces circonstances, des conseils seront donnés dans l’attente des premiers secours médicalisés et de l’examen clinique proprement dit. Écran et clavier ne sont pas prêts de remplacer tensiomètres et stéthoscopes ! En effet, si nous sommes les mieux placés pour savoir de quoi nous souffrons, le rôle du médecin est de mettre les mots justes sur une douleur ressentie. Or, pour certaines pathologies, seul un examen en présence d’un professionnel de santé permet de poser un diagnostic. La téléconsultation, en revanche, est très utile pour des patients isolés, principalement dans le cas de pathologies chroniques. C’est particulièrement intéressant pour les personnes âgées qui peuvent rester chez elles et continuer à profiter du confort de leur domicile. Mais cela ne veut pas dire que la consultation se fait sans la participation physique d’un professionnel de santé. Les soins réguliers peuvent aussi être réalisés à domicile par une infirmière.  La télémédecine déshumanise-t-elle la relation avec le patient ?NON. Le téléphone a-t-il déshumanisé la relation patient-médecin ? Bien au contraire, il arrive à de nombreux médecins d’avoir leurs patients au téléphone, en complément des consultations médicales, pour leur donner des conseils, un avis, adapter leur traitement… La télémédecine ne transforme pas non plus le patient en un objet dont on prendrait les mesures via des appareils électroniques sans aucun contact humain. La mise en œuvre de pratiques de télémédecine peut en effet permettre au patient de se sentir beaucoup moins isolé et mieux accompagné.  La médecine à distance est-elle aussi réglementée que la médecine “traditionnelle” ?OUI. La télémédecine doit respecter toutes les obligations réglementaires prévues dans le code de la santé publique. Cela signifie que votre accord sera toujours demandé avant la mise en place d’une pratique de télémédecine. Par ailleurs, tout professionnel de santé qui intervient pour apporter des soins – par exemple, une infirmière qui viendrait au domicile – doit être impérativement compétent et identifié. Le secret médical doit également être respecté, comme pour n’importe quel acte médical.  On le voit, il n’y a pas de raison d’avoir peur de la télémédecine, ni d’ailleurs de la surestimer. Il s’agit d’une nouvelle forme de pratique réglementée permettant une meilleure prise en charge des patients. Au-delà des avancées technologiques qu’elle peut proposer, elle est avant tout un nouveau moyen qui se développe à votre service. 

Santé connectée : entre fascination et inquiétudes

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Gérer ses informations médicales à travers des applications est une pratique de plus en plus courante. A cet effet, l'exploitation et la sécurisation de ces données donnent matière à réflexion. Beaucoup d'utilisateurs se posent en effet la question, où iront toutes ces données ? Existe-t-il un cadre légal pour protéger ces informations à caractère personnel ?

Dans son deuxième Cahier Innovations et Prospectives sur le thème « le corps connecté », la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) a révélé que "Le marché de la santé sur mobile (m-santé) devrait représenter 26 milliards de dollars à l'horizon 2017 et concerner près de 1,7 milliard d'utilisateurs et 500 millions d'utilisateurs de Smartphones et de tablettes utiliseront des applications mobiles liées à la santé en 2015 ». L'engouement des utilisateurs pour les applications santé est de plus en plus important, face à cette situation, les acteurs économiques y ont vite exploité le précieux filon. Voilà quelques semaines que les géants américains et sud-coréens, Google, Apple et Samsung, ont respectivement lancé leurs plateformes e-santé : SAMI, HealthKit, Google Fit. Ces bases de données uniques via des applications mobiles permettent de stocker toutes les informations des utilisateurs à travers des objets connectés comme le bracelet Jawbone ou le bracelet Nike Fuelband. À travers les capteurs sur ces objets, toutes les données des utilisateurs seront récupérées et possiblement traitées par ces grands acteurs du marché.

Des astuces pour se protéger

Les données de santé récoltées se divisent en deux parties. D'une part les données sur les soins, elles concernent essentiellement les résultats d'examens médicaux, les ordonnances, le taux de sucre, etc. D'autre part, les données liées à la santé et au bien-être comme l'IMC, la température, les calories brûlées, les pulsations...Si l'objectif de la e-santé est d'offrir un meilleur suivi, notamment en termes de prévention, la question de confidentialité et l'éventuelle exploitation des données personnelles restent pourtant sans réponse. Par ailleurs, les pirates informatiques risquent également de récupérer ces informations personnelles à des objectifs malveillants.

Dès son inscription, il convient d'être particulièrement vigilant en suivant ces quelques conseils:

Bien vérifier le contrat concernant la clause de confidentialité sur les données personnelles pendant le contrat et à la fin du contratSoyez sélectif lorsque vous partagez vos données (pour limiter l’accès, accédez aux paramètres de sécurité)Lorsque vous utilisez une application ou un objet connecté dans un but médical, n'hésitez pas à vous renseigner sur l’utilisation qui sera faite de vos informations

Source :

Infographie : E-réputation et partage des données santé sur internet



L’innovation, au cœur des missions de l’hôpital

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Chirurgie : deux premières mondiales réalisées dans les hôpitaux français

Deux premières mondiales viennent d’être réalisées et confirment ainsi l’excellence de la chirurgie française. Il s’agit d’une dérivation de l'estomac dans l'intestin grêle par chirurgie endoscopique et d’un remplacement de la valve aortique par chirurgie mini-invasive. Explications.

Chirurgie endoscopique : dérivation de l’estomac dans l’intestin grêle à Marseille

L'équipe du professeur Michel Barthet a réalisé la première dérivation gastrique par endoscopie à l'hôpital Nord de Marseille le 15 janvier dernier. Trois années de recherche auront été nécessaires pour mettre au point cette innovation chirurgicale qui réinvente la technique du "By pass" gastrique – consistant à réduire le volume de l'estomac et à modifier le circuit alimentaire – par endoscopie.

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Des vagins cultivés en laboratoire et implantés avec succès

Faire « pousser » un organe en laboratoire à partir des cellules du patient : c’est désormais possible grâce aux progrès de la médecine régénérative. Après la trachée, l'urètre et la vessie, c'est au tour du nez et du vagin d'être implantés avec succès.

Des chercheurs américains ont réussi à recréer des vagins en laboratoire et à les implanter chez 4 jeunes filles de 14 ans souffrant d'aplasie vaginale, c'est-à-dire nées sans vagin. Les résultats de leurs travaux, réalisés en 2006, ont été publiés le 11 avril dans la revue médicale The Lancet.

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« Google Glass » : une révolution pour la chirurgie française ?

Un chirurgien a opéré le 14 février dernier, dans une clinique privée près de Rennes (Ille-et-Vilaine), une patiente avec des Google Glass afin de transmettre les images à un confrère au Japon, réalisant ainsi une première mondiale.

LesGoogle Glasssont des lunettes numérisées qui permettent d'envoyer des informations, des photos et des images en temps réel.

Les Google Glass : un objet séduisant pour les chirurgiens

Le produit révolutionnaire du géant américain, présenté pour la première fois en septembre 2013 et dont la commercialisation est annoncée pour l'année en cours, séduit notamment les chirurgiens, qui y voient de nombreux avantages pour leur profession.

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Opérée sous hypnose, elle chantait

En France, le principal usage de l’hypnose reste la lutte contre les douleurs aigues, notamment chez les grands brûlés, mais des opérations sous hypnose commencent à se multiplier. C'est ainsi qu'une chanteuse a été opérée d'une tumeur de la gorge à Créteil (Val-de-Marne). Sans doute une première mondiale.

La chanteuse Alama Kanté a été opérée le 3 avril dernier d'une tumeur de la glande parathyroïde par des chirurgiens de l'hôpital Henri-Mondor à Créteil. La patiente n'a pas été endormie mais simplement mise sous hypnose…

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« La chirurgie ambulatoire implique une organisation irréprochable »

L'Association Française de Chirurgie Ambulatoire (AFCA) organise la 4e édition de la Journée nationale de chirurgie ambulatoire, le 23 janvier 2014. A cette occasion, le Pr Corinne Vons, présidente de l’AFCA et chirurgien digestif et général à l’hôpital Jean-Verdier (AP-HP), répond aux questions d’Hopital.fr.

Hopital.fr : Quelles opérations sont réalisables aujourd’hui en chirurgie ambulatoire ?

Pr C. V. :Rappelons que ce mode de prise en charge permettant de raccourcir votre hospitalisation pour une intervention chirurgicale à une seule journée (moins de 12 heures) nécessite une unité dédiée et une organisation bien spécifique. De plus en plus d’établissements de santé mettent en place cette organisation, chacun à son propre rythme. Il y a 15 ans, certaines équipes médicales ont commencé à la pratiquer pour des interventions relativement « mineures », la cataracte, les extractions dentaires (dents de sagesse), la cure de varices, les arthroscopies, la cure des hernies. Puis progressivement l’ablation de la vésicule biliaire, certaines interventions gynécologiques, le traitement de ligament du genou, de pathologie de la main, de l’épaule, sont devenues fréquemment réalisées en ambulatoire. Et certains établissements de soins commencent à pratiquer des interventions plus audacieuses encore, comme l’ablation du côlon ou du lobe du poumon pour cancer, l’appendicectomie, la pose d’une prothèse de genou et/ou de hanche, d’un by-pass pour les personnes obèses…    

3 questions au Pr Corinne Vons, présidente de l’AFCA« La chirurgie ambulatoire implique une organisation irréprochable » 23.1.2014 [Hopital.fr] - L'Association Française de Chirurgie Ambulatoire (AFCA) organise la 4e édition de la Journée nationale de chirurgie ambulatoire, le 23 janvier 2014. A cette occasion, le Pr Corinne Vons, présidente de l’AFCA et chirurgien digestif et général à l’hôpital Jean-Verdier (AP-HP), répond aux questions d’Hopital.fr.

Hopital.fr : Quelles opérations sont réalisables aujourd’hui en chirurgie ambulatoire ?

Pr C. V. : Rappelons que ce mode de prise en charge permettant de raccourcir votre hospitalisation pour une intervention chirurgicale à une seule journée (moins de 12 heures) nécessite une unité dédiée et une organisation bien spécifique. De plus en plus d’établissements de santé mettent en place cette organisation, chacun à son propre rythme. Il y a 15 ans, certaines équipes médicales ont commencé à la pratiquer pour des interventions relativement « mineures », la cataracte, les extractions dentaires (dents de sagesse), la cure de varices, les arthroscopies, la cure des hernies. Puis progressivement l’ablation de la vésicule biliaire, certaines interventions gynécologiques, le traitement de ligament du genou, de pathologie de la main, de l’épaule, sont devenues fréquemment réalisées en ambulatoire. Et certains établissements de soins commencent à pratiquer des interventions plus audacieuses encore, comme l’ablation du côlon ou du lobe du poumon pour cancer, l’appendicectomie, la pose d’une prothèse de genou et/ou de hanche, d’un by-pass pour les personnes obèses…    

 

Hopital.fr : La sécurité des soins est-elle assurée pour le patient ?

Pr C. V. : La chirurgie ambulatoire est aussi sûre, voire plus sûre, que la chirurgie en hospitalisation classique. Car elle implique une organisation irréprochable, basée sur la gestion des risques, la maîtrise des suites opératoires et l’information du patient. Quand il part le soir, le patient marche, n’a pas de nausées et sa douleur est contrôlée. Il a traversé un « chemin clinique » parfaitement défini, que les personnels ont vérifié étape par étape. Ses consignes post-opératoires et prescriptions de médicaments sont claires, et l’unité de chirurgie ambulatoire est joignable 24h/24h.

 

Hopital.fr : Avez-vous mesuré la satisfaction de vos patients opérés en ambulatoire ?

Pr C. V. : A Jean-Verdier, 85% des patients se déclarent satisfaits après l’intervention, et moins de 1 % sont finalement hospitalisés pour la nuit (imprévu, récupération incomplète de l’anesthésie…). Ils apprécient de rentrer chez eux, mais aussi d’être informés des suites et de toute complication lors de la consultation pré-opératoire. Les 15% restants sont inquiets à l’idée de quitter l’hôpital, d’où l’importance de bien expliquer les choses.     

 

Propos recueillis par Catherine Holué

Site de l’AFCA : http://chirurgie-ambulatoire.org/



Une cabine à la place du médecin | 8- TELEMEDEC...

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Une cabine de télésanté peut désormais assurer le suivi des personnes âgées, le dépistage de maladies chroniques et le désengorgement des urgences.

Former les médecins aux nouveaux traitements par simulation

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Interaction Healthcare est une agence interactive spécialisée santé implantée à Paris et à Bordeaux. Son nouveau programme de training médical est basé sur la simulation numérique.

mHealth : un nouveau patch connecté pour des médecins mieux informés

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Spécialiste dans la technologie sans fil, Sensium Healthcare vient de lancer un patch souple que l’on colle directement sur la peau. Ce patch appelé SensiumVitals, est un adhésif intégrant un dispositif de haute technologie. Se fixant directement sur la poitrine du patient, il permet de révéler en temps réel ses signes vitaux, informations qui seront directement envoyées sur le mobile de son médecin traitant. Les avantages de ce dispositif sont nombreux. Système ultra sophistiqué, pesant à peine quelques grammes, se colle à la peau. Il assure une surveillance continue de l’état de santé du patient. Ce système est composé d’une puce en silicium avec des capteurs sans fil alimentés par des batteries. Posé sur la poitrine de l’utilisateur, ce patch enregistre les données toutes les 2 minutes. Grâce à une technologie sans fil, ces données seront ensuite envoyées vers le personnel médical, à travers une application et seront lues sur ordinateur ou mobile. Le SensiumVitals permet de surveiller les signes vitaux de l’utilisateur, entre autres la température corporelle, la respiration et la fréquence cardiaque. Ainsi, il est possible pour le personnel médical de suivre en temps réel l’état de santé du patient. Le personnel médical pourra être averti à temps en cas de changement d’état du patient. Grâce à ces données, il est également capable de prévenir les éventuelles complications. Toutes les données seront automatiquement intégrées au dossier médical électronique du patient. Le SensiumVitals dispose d’une autonomie de 5 jours.

Informations en temps réel du patient

Plus de 50 patients ont porté SensiumVitals depuis la fin du mois de mai. Les infirmières, en particulier, voient la technologie comme un moyen de fournir des soins plus efficaces. “Le principal avantage du système est la fréquence des données envoyées automatiquement à partir du patch, les infirmières peuvent gérer plus efficacement leur charge de travail », a déclaré Lynette Awdry, infirmière à l’hôpital Montefiore Dans un futur proche, ce type de dispositif permettra aux patients de bénéficier d’un meilleur suivi de leur état de santé sans avoir à rester à l’hôpital.


Read more: http://www.docdunet.fr/mhealth-un-nouveau-patch-connecte-pour-des-medecins-mieux-informes/#ixzz38mttUwvn



Télémédecine : enjeux médicaux et juridiques

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17 octobre 2014, de 8h45 à 18h00, Amphi Cassin (Campus moulins, Lille). Colloque international organisé pour le CRDP-Demogue par les Pr. Gaël CHANTEPIE et DENIS VOINOT, par Mme Juliette SÉNÉCHAL et M. Nicolas DESRUMAUX-RANCHY

Crédits : Creativa

La nouvelle loi sur la santé, annoncée pour l'automne 2014, ambitionne de refondre et de moderniser le système de santé, en appuyant le déploiement de téléservices. La volonté politique de promouvoir les inventions de télé-santé (e-health) et d'applications de santé mobile (m-health) est patente. Afin d'accompagner le processus de régulation et d'anticiper les évolutions, les professionnels de la santé et du droit expriment le besoin commun de mieux cerner les champs respectifs de la e-santé et de la télémédecine. Organisé par le Centre René Demogue du CRDP, le colloque international du 17 octobre 2014, offre cet espace de dialogue et de réflexion sur les enjeux médicaux et juridiques des télé-prestations de santé. Il se tiendra en amphithéâtre René Cassin de la Faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales de Lille 2.

 

Fondée sur un acte médical, la télémédecine ne peut être accomplie que par un médecin. Elle ne saurait se réduire à la télésanté, qui comprend aussi le développement d'applications commerciales. Polymorphe et évolutive, la télémédecine se décline en opérations de :

 

télé-assistance,

téléconsultation,

télé-expertise et

télésurveillance.

 

Entre couverture sanitaire territoriale, dissémination des innovations, égalité d'accès entre patients, offre de soins dématérialisée et organisation des systèmes de santé et de prévoyance, la télémédecine présente nombre d'enjeux médicaux et juridiques. 

 

1. Il s'agit tout d'abord de questionner les métiers impliqués et leurs codes. De nouveaux acteurs et de nouvelles pratiques doivent être mises en lumière. Médecins, auxiliaires de soins et personnels para-médicaux, d'une part, voient leurs pratiques et leur environnement bouleversés. D'autre part les prescripteurs de solutions de santé dématérialisée et les fabricants de solutions de santé mobiles font leur entrée dans un domaine strictement réglementé.

 

2. Il faut ensuite interroger les catégories de patients, leurs besoins spécifiques et l'adéquation des réponses apportées par la télémédecine, et circonscrire les promesses de prévention portées par la télé-santé.

 

3. Enfin, est proposée une analyse de la construction d'un espace de soins sans frontière. Il s'agira alors d'éprouver la robustesse de diverses propositions établissant une régulation juridique des actes médicaux dématérialisés : règles de responsabilités propres ou partagées, traitement des données sanitaires personnelles et agrégées, cadre d'insertion de la télémédecine et de la télé-santé dans les mécanismes de surveillance sanitaire transfrontières...

 

4. Une table ronde entre les professions concernées ponctuera les débats, en les ouvrant sur des nouvelles perspectives.

 

Renseignements et inscription

Formulaire d'inscription : ici (PDF, 146 ko env.)

Programme du colloque : bientôt disponible

 

Nicolas DESRUMAUX-RANCHY
Docteur en Droit public
Équipe René Demogue
Faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales
Campus Moulins
1 place Déliot
59000 Lille
bureau B.2-13 -
[+33] (0)3 20 90 74 83 / [+33] (0)3 20 90 77 30

 




Quatre applications destinées aux seniors

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Quatre applications destinées aux seniors29 juillet 2014 Pas de commentaire  Les applications de santé à l'adresse des personnes âgées et de leur entourage sont de plus en plus nombreuses. — D. Closon / SipaMOTS-CLÉSDmd SantéDmdpost.comSanté connectéeCONTRIBUTEUR –  Le site Dmdpost.com de Dmd Santé teste les applications mobiles de santé connectée. Pour les lecteurs de Se Coacher, il revient sur les applications pour seniors.

Sur les stores, il n’y en n’a pas que pour les bébés, les femmes enceintes, et les sportifs. Les personnes âgées et leur entourage y trouvent également de quoi faciliter leur quotidien, s’informer ou simplement se tester.

Alzheimer Infos pour en savoir plus

La maladie d’Alzheimer apparaît plus fréquemment chez les personnes âgées. Editée par la Fondation Plan Alzheimer, l’application Alzheimer Infos donne accès de façon claire et synthétique aux informations récentes concernant l’avancée des recherches et des différents aspects de la maladie : origine de l’affection, diagnostic, thérapeutique, prise en charge médico-sociale et vie au quotidien. Des experts français ou étrangers interviennent et informent via des séquences audio ou vidéo.

Gratuite et disponible sur l’App Store.Diamon pour surveiller le diabète 

Elle recueille un enthousiasmant 17/20 sur dmdpost.com. L’application Diamon est un carnet d’auto-surveillance du diabète. Elle peut être très utile pour les personnes âgées atteintes de diabète de type 2. Disponible sur tablette, celle-ci a pour but de remplacer les carnets papiers.

Il est alors possible de consigner ses résultats des tests de glycémie et de bandelettes urinaires, le nombre d’unités et le type d’insuline de chaque injection, la valeur de son hémoglobine glyquée trimestrielle. Les données sont sécurisées et stockées sur des serveurs. Cloud oblige, le compte Diamon est accessible sur n’importe quel iPad.

On apprécie le design soigné dont le rendu visuel facilite le suivi de ses glycémies capillaires. Bénéficiant d’une prise en main facile, cette application conviendra aux seniors désireux de surveiller leur diabète au quotidien, et d’échanger avec son professionnel de santé.

Gratuite et disponible sur l’App Store.Mal de dos : soulager et prévenir la douleur avec Doctissimo

L’application développée par Doctissimo permet de comprendre la source des douleurs inexpliquées du dos, et de définir un programme personnalisé. Elle est particulièrement intéressante pour les seniors qui aimeraient apprendre quelles sont les bonnes pratiques quotidiennes qui soulagent et protègent efficacement le dos. Développée en collaboration avec François Stévignon, kinésithérapeute et ostéopathe, l’application délivre des conseils pratiques ainsi qu’un coaching de qualité.

2€99, disponible sur l’iOSTestez votre vue

Recueillant une note de 15,5/20 sur dmdpost.com, l’application Testez votre vue permet, sans remplacer un rendez-vous chez un professionnel, de faire un état des lieux rapide de sa santé visuelle. Grâce à des tests qui prennent moins de 5 minutes à réaliser, il est possible de rechercher d’éventuels troubles d’accommodation comme la myopie ou astigmatisme, ou de la vision des couleurs (daltonisme). Une fonctionnalité géolocalise également les opticiens présents à proximité.

Il s’agit donc d’une application très bien conçue, qui invite à consulter un ophtalmologue en cas de test défaillant.

Néanmoins elle ne peut être utilisée qu’en supplément d’une consultation.

Gratuite et disponible sur iOS.

>>>Retrouvez les autres sélections d’applications santé de Dmd 



La reconnaissance de l’iris tape dans l’œil des montres connectées

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Spécialisé dans les solutions d’identification à base de la reconnaissance de l’iris, IriTech compte bien être la première société à proposer une montre connectée intégrant ce type de technologie biométrique. Un objet que la firme américaine juge idéal pour la reconnaissance de l’iris du fait que les utilisateurs sont obligés de jeter un œil vers leur poignet ne serait-ce que pour connaître l’heure…

Dans la pratique, IriTech compte lancer dans les tout prochains jours une campagne de financement participatif sur le site Indiegogo.com, l’idée étant de proposer aux souscripteurs la montre Fidelys, c’est son nom, au prix de 200 dollars.

La technologie de reconnaissance de l’iris d’IriTech, société créée en 2000, est aujourd’hui utilisée par l’US Navy et l’équipementier américain Lockheed Martin. Elle se caractérise par un taux de faux rejets (FRR) inférieur à 0,2% et un taux de fausses acceptations (FAR) de 1 pour un million, avec la possibilité de fonctionner dans des conditions de luminosité très diverses, et notamment en plein soleil.

Selon IriTech, l’image de l’iris de l’utilisateur capturée par la montre connectée Fidelys ne sera jamais transmise vers l’extérieur ; elle sera uniquement utilisée pour générer une clé qui pourra être envoyée vers un smartphone, un PC portable, une passerelle, etc. afin de donner à l’utilisateur l’accès à certaines applications.

La société américaine s’estime également apte à intégrer la technologie de reconnaissance de l’iris au sein d’objets compacts. Elle a d’ailleurs déjà développé sous le nom d’IriShield de petites caméras à reconnaissance biométrique pas plus grandes que la moitié d’une paume humaine. Intégrant le DSP TMS320C6748 de Texas Instruments, ces caméras sont les seules à reconnaissance de l’iris à avoir obtenu la certification STQC du gouvernement indien dans le cadre du projet Aadhaar, le plus grand projet biométrique au monde.



Télémédecine : quelle place pour les infirmières ?

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Qu’il s’agisse de rémunération, de responsabilité, de transfert de compétences, de redéfinition du rôle propre infirmier, d’approche du patient ou bien encore de formation…, les questions soulevées par la télémédecine dans l’exercice de la profession infirmière sont nombreuses. Éléments de réponse à l'occasion de la table ronde "L'infirmière au cœur de la télémédecine" qui s'est tenue le 3 juillet dernier dans le cadre de la 8e université d'été de la e-santé à Castres (81).

« L'infirmière 3.0, c’est la même qu’aujourd’hui mais qui vit avec son temps »

Même si les expériences sont encore très locales et trop limitées au champ hospitalier, le développement de la télémédecine (331 dispositifs recensés en 2013) répond aux défis actuels de l’offre de soins (accès aux soins, démographie médicale, décloisonnement du système de santé). Certaines régions de France sont plus en avance que d’autres en la matière. C’est le cas de la Picardie où l’Agence régionale de santé (ARS) estime qu’à fin 2014 près de 18 000 patients devraient être pris en charge pour une activité de télémédecine en année pleine, soit 1 500 par mois. L’une de ces activités concerne notamment la téléconsultation en dermatologie expérimentée depuis avril 2013 .

Les IDE peuvent prescrire de l’insuline, une glycémie à jeun dans certains actes dérogatoires... Cela est valorisant mais la responsabilité juridique va aussi de pair

Dotés d’une tablette tactile, les infirmiers libéraux du compiégnois ont en effet la possibilité de prendre des clichés d’une plaie leur posant problème (ulcère de jambe, escarre…) pour demander une expertise auprès d'un médecin spécialiste du CH de Compiègne. L’objectif est d’éviter au patient de se déplacer en consultation et d’adapter si besoin sa prise en charge. La tablette est un dossier ; on peut voir l’évolution du pansement et avoir un avis professionnel médical en direct. Il s’agit d’un pivot technique dans l’instant avec un gain de temps indéniable. C’est aussi pour nous une forme d’expertise car on est toujours avec le médecin. […] Pour les patients, c’est rassurant et ils sont très partants a témoigné par visioconférence Franck Perez, expert en soins des plaies et vice-président de l’URPS infirmiers de la région. L’Idel a un rôle de coordination entre le médecin généraliste et le médecin référent de l’hôpital. La téléconsultation permet d’apporter des réponses concrètes – difficultés d’accès à un dermatologue par exemple – et rapides aux problèmes de cicatrisation a ajouté son collègue Stéphane Routier. Ce projet porté par les URPS est actuellement expérimenté dans plusieurs régions de France (Languedoc-Roussillon notamment). Il va rentrer dans le cadre de l’article 51 de la loi HPST du 21 juillet 2009 […] qui légitime ce que nous faisions avant dans l’ombre a précisé Lydie Canipel, secrétaire générale de l’Association nationale de télémédecine (Antel).

Pour autant, a prévenu cette dernière, cet article n’a pas été créé pour la télémédecine. C’est un transfert de compétences et non une délégation de tâches. On sécurise l’acte. C’est une vraie réflexion organisationnelle pour l’équipe, pour le corps médical dans la résistance au changement. Autre exemple cité, celui du transfert de compétences en diabétologie : Les IDE peuvent prescrire de l’insuline, une glycémie à jeun dans certains actes dérogatoires... Cela est valorisant mais la responsabilité juridique va aussi de pair a mis en garde la secrétaire générale de l’Antel.

Ces deux exemples évoqués lors de cette table ronde montrent combien le déploiement de la télémédecine impacte directement l'exercice de la profession infirmière notamment. Mais cela ne se fait pas sans mal : Le montage d’un dossier pour un protocole de coopération avec l’ARS est énorme a souligné Christine Darbelet, de l’URPS infirmiers Midi-Pyrénées, région dans laquelle un protocole sur le diagnostic de l’évaluation de la fragilité qui s’appliquerait aux Idels vient d’être accepté. Et de s’interroger aussi sur la rémunération qui va de pair : Nous sommes conventionnés avec l’Assurance Maladie : quid donc du paiement des actes ?.

 

Une formation au numérique indispensable tout au long de la carrière

Cette nouvelle pratique médicale à distance touche aussi immanquablement la formation : Grâce aux nouveaux outils de la télémédecine, les infirmiers […] voient leurs connaissances et compétences reconnues à part entière. Néanmoins, cette évolution du rôle de l’infirmière doit aller de pair avec l’évolution de la formation : nous avons le devoir de transmettre le savoir à nos étudiants ainsi qu’aux professionnels pendant leur exercice. Et la télémédecine nous impose de nous former véritablement au numérique pour être compétents a souligné Martine Baurin, infirmière responsable de la formation des infirmiers pour la Croix Rouge française.

La télémédecine élève tout le monde en efficience

L’arrivée de la télémédecine bouscule quelque peu les rôles, les contours et les relations entre professionnels de santé, notamment celles entre médecins et IDE. Cependant, la télémédecine élève tout le monde en efficience a déclaré Lydie Canipel pour laquelle le médecin va voir son rôle d’expert renforcé au détriment de la bobologie.

Une relation soignant-soigné bouleversée elle aussi

La télémédecine bouleverse aussi la relation IDE/patient entre autres sur les plateformes de téléconseil où les IDE qui y travaillent doivent faire le deuil du face face a-t-elle poursuivi. Sans oublier par ailleurs que nombre de malades, notamment chroniques, ont acquis une certaine expertise de leur maladie dont les IDE, à l’instar des autres professionnels de santé, doivent désormais tenir compte dans leur approche.

Avec un besoin à la fois de polyvalence et d’expertise (diagnostic d’une personne âgée fragile, ETP spécifique à une pathologie, soins des plaies complexes…), l’IDE 3.0, c’est la même qu’aujourd’hui mais qui vit avec son temps a conclu Lydie Canipel.

Télésuivi d’insuffisants cardiaques : le téléphone a remplacé la seringue

Opérateur de la Plateforme interactive médecins patients santé (PIMP’s) lancée en décembre dernier par le CH René Dubos de Pontoise avec le soutien de l’ARS Ile-de-France, le centre d’accompagnement Cordiva coordonne depuis ce programme de télésuivi d’insuffisants cardiaques en Ile-de-France (150 patients aujourd’hui et 330 à terme). Concrètement, les infirmières conseils du centre – spécialement formées à l’insuffisance cardiaque et à l’éducation thérapeutique du patient (ETP) – organisent le suivi téléphonique régulier des patients, les alertent si besoin sur les risques d’une éventuelle décompensation cardiaque (réception de plusieurs alertes par jour en fonction des données des patients via une plateforme informatique) et participent à leur suivi éducatif. Aujourd’hui, je n’ai plus une seringue à la main mais un téléphone, ce qui est inhabituel pour une infirmière. Nous disposons d’un espace temps inédit qui nous permet d’échanger avec nos patients, d’écouter ce que la pathologie représente pour eux et ce qu’elle implique dans leur quotidien. Cordiva a engendré une nouvelle approche du métier d’infirmière, a témoigné Viviane Centaure, l’une des infirmières coordinatrices de Cordiva.

Valérie HEDEF-CAPELLE



Santé : 10 start-up qui vont révolutionner le secteur

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Selon une étude de Xerfi-Precepta, le marché mondial de l'e-santé, qui a pesé 2,4 milliards d'euros en 2012, devrait progresser de 4% à 7% en moyenne par an, à l'horizon 2017. Voici 10 start-up qui surfent sur ce secteur porteur.

Toshiba dévoile un objet connecté santé destiné aux médecins

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Le géant japonais Toshiba annonce qu’il lancera prochainement un premier objet connecté dédié à la santé. Cet appareil d’un nouveau genre renfermera de nombreux capteurs spécifiques et sera adapté aux contraintes du monde médical.

Plus connu pour sa position dominante dans le domaine des PC et des téléviseurs, Toshiba entend désormais s’intéresser également à des secteurs d’activité plus éloigné de son coeur de métier. Le fabricant japonais envisagerait ainsi de lancer un capteur connecté d’un nouveau genre dès la rentrée 2014. L’objectif serait d’adresser exclusivement la santé connectée et de créer un produit pensé pour les médecins et adaptés aux besoins du monde médical.

Présentation du capteur Toshiba :

Le capteur de santé que lancera prochainement Toshiba est donc bien plus perfectionné que les trackers de quantified self auxquels on a l’habitude. Il se présente sous la forme d’un galet allongé de couleur blanche det 6,4 centimètres de long et 2,8 cm de large pour 1 cm d’épaisseur. N’importe quel patient pourra activer ce tracker de santé en le plaçant au centre de sa poitrine (comme une électrode sans fil) à l’aide d’un gel conducteur fourni.

Le capteur de Toshiba sera capable de résister à l’humidité et aux éclaboussures et certifié en conséquence selon les normes IPX5 et IPX7. toshiba a également prévu que l’autonomie de son capteur devra lui assurer un fonctionnement durant au moins 24 heures en continu.

Un dispositif médical avant tout :

Le capteur de santé de Toshiba intègre plusieurs capteurs perfectionnés permettant notamment de mesurer la température de la peau, la fréquence cardiaque, la position du corps (Comme le Lumo Back) et les mouvements effectués par le malade. Toutes ces données de santé seront ensuite envoyées vers une application mobile dédiée à installer sur son smartphone ou sa tablette. Pour le moment on ignore si Toshiba rendra son capteur de santé connecté compatible avec les nouveaux protocoles HealthKit (Apple) ou Google Fit.

Le médecin, ou le spécialiste, n’aura alors plus qu’à lancer son application pour pour obtenir des informations en temps réel sur la condition physique de son/ses patient(s). Cela pourra d’ailleurs peut-être être mis-en-oeuvre dans le cadre d’un dispositif comparable à celui développé par Philips et Salesforce dans la santé.

Disponibilité et prix :

Toshiba présentera vraisemblablement son capteur à l’occasion du Modern Hospital Show 2014, l’un des plus grand salon du genre. Celui-ci se déroulera à Tokyo du 16 au 18 juillet prochain. Cela aurait du sens d’ailleurs puisque Toshiba a annoncé dernièrement vouloir intensifier ses efforts dans le domaine de la santé pour accompagner les différentes technologies qu’il commercialise déjà comme des scanners et des IRM. La santé connectée fait donc plus que jamais partie des secteurs de prédilection pour la croissance de Toshiba dans les années à venir. Le prix et la date de sortie ne sont cependant pas encore officialisés.



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