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RSLN | Apprendre d'Ebola: résoudre la barrière de la langue, un enjeu pour le rôle du Big Data dans le suivi des maladies

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On pourrait penser que les data scientists, à coup d’algorithmes sophistiqués, seraient les premiers à détecter en temps réel l'émergence du virus Ebola.Ce n’est pas exactement ce qui s'est passé: ce sont les médias traditionnels qui ont en premier donné l'alerte. Pourquoi ? Parce que les données ont une langue, qui diffère selon les territoires et les pays . Comment produire des informations au plus proche des réalités locales? Foreign Policy donne des pistes.

Ce sont les médias traditionnels qui ont donné en premier l’alerte aux autorités sanitaires et aux gouvernement. C'est en effet un article publié le 13 mars 2014 dans la Nouvelle Guinée qui a pour la première fois évoqué le virus, relayant une conférence de presse tenue plus tôt dans la journée par le Dr. Sakoba Keita, chef de la division Prévention et Lutte contre la maladie  au ministère de la Santé et de l'Hygiène et diffusée sur la télévision nationale. Le problème: il s'agit de médias francophones. Le lendemain, c'est Heathmap qui a donné sa dimension internationale à cette alerte, bien avant l'Organisation Mondiale de la Santé. Composé d'épidémiologistes, chercheurs et développeurs, Healthmap propose un service de détection des menaces pesant sur la santé qui se voulait pourtant en temps réel.

Dans le cas d'Ebola, la majorité des médias dans les pays concernés par le virus sont diffusés en français et portugais alors que la majorité des systèmes de traitement des données ne fonctionne qu'un anglais. Le projet GDELT est pourtant une tentative pour traduire les données issues de médias au quatre coins du monde mais il n’est pas encore capable de traduire la totalité de ces données. Pour résoudre le problème de la barrière de la langue, des outils pour traduire et traiter les données permettraient d’avoir un regard et une compréhension plus proches de ce qui se passe dans les communautés et territoires locaux.

Mais les data scientists n’ont pas dit son dernier mot face à Ebola. Selon l’Usine Digitale, les data collectées par les opérateurs mobiles présents en Afrique de l'Ouest à partir de 150 000 téléphones pourraient aider les chercheurs à venir à bout du virus Ebola en précisant  aux gouvernements où concentrer leurs efforts de soins. Les données sont ainsi traduites, anonymisées et analysées par une ONG suédoise, Flowminder et croisées avec des jeux de données plus traditionnels sur les mouvements de populations, tirés de plusieurs enquêtes.  

 




Blue Button : le dossier médical personnel sur mobile aux États-Unis | Proxima Mobile : applications et services gratuits sur mobile pour les citoyens

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En 2010, la Maison-Blanche a lancé l’initiative Blue Button en vue de normaliser l’accès des patients à leurs données médicales. Cette procédure, initialement expérimentée auprès des anciens combattants a depuis été étendue à l’ensemble des assurés sociaux. Le principe de l’ouverture sélective des données relatives à un usager porte ainsi le nom de « divulgation intelligente » (ou Smart Disclosure).

L’initiative Blue Button permet ainsi aux patients de télécharger leur historique de santé (rapports, résultats d’examens, consultations) dans un format normalisé et sécurisé. Elle est matérialisée par un bouton bleu présent sur les sites des prestataires de santé (hôpitaux, régimes d’assurance santé, cabinets) qui adhèrent à cette initiative et permettent à leurs usagers d’obtenir leur dossier médical. La mise au point de cette norme technique permet, en outre, aux patients de communiquer ce quasi-dossier médical aux acteurs de la chaîne de soins lorsqu’ils entrent en contact avec eux.

À cette fin, les autorités de santé ont défini un format de données qui facilite l’importation des données médicales dans les logiciels et système de gestion du dossier médical (Electronic medical record, EMR) dont disposent les hôpitaux ou les cabinets médicaux.

Afin d’encourager la conception d’applications innovantes basées sur les informations «Blue Button» en les associant à des sources de données publiques, les autorités de santé ont lancé plusieurs concours d’applications, notamment le Blue Button Mash-up Challenge. Ce défi consistait « à rendre les données médicales personnelles utilisables et compréhensibles », en les combinant (mash-up) à d’autres types d’informations de santé, issues de bases de données médicales publiques (via des démarches Open Data). Le premier prix de ce concours avait été attribué à une application qui permettait de télécharger le dossier médical, de le consulter et de l’exporter vers un prestataire ou un professionnel de santé à partir d’un smartphone ou d’une tablette. 

Quatre ans après son lancement, le Bouton Bleu apparaît sur les portails de plus de 500 organisations : mutuelles et régimes d’assurance santé, cliniques, hôpitaux. Plusieurs millions de patients (dont un million d’anciens combattants) ont déjà utilisé ce service.

La Maison-Blanche a annoncé en février dernier l’adhésion à l'initiative Blue Button des cinq principales chaînes de pharmacies (Walgreens, Kroger, CVS Caremark, Rite Aid et Safeway), ainsi que celles de la National Association Chain Drug Stores (41 000 pharmacies, 132 000 pharmaciens) et de la Pharmacy Health IT Collaborative (250 000 membres). Ces grandes chaînes de pharmacies et leurs associations professionnelles s’engagent à assurer à leurs clients un accès facile et sécurisé à l’historique de leurs prescriptions et de partager , moyennant une série de règles, ces informations avec les mutuelles et assureurs santé (Source : Maison-Blanche).

Depuis son lancement en 2010, les spécifications techniques du Bouton Bleu ont connu plusieurs évolutions. La dernière version, baptisée Blue Button+, associée au Blue Button Connector, aménage les procédures de transfert des données entre les systèmes d’information des fournisseurs de soins et ceux des patients.

Plusieurs applications mobiles ont aussi vu le jour autour du Bouton Bleu. La plus populaire, IblueButton, mise au point par la société Humetrix, permet de télécharger l’historique de santé sur le portail des fournisseurs de soins, de le partager avec son médecin, de recevoir en retour les données détenues par le médecin (compte rendu des consultations, radiographies, analyses, prescriptions), de numériser les documents grâce à l’appareil photo intégré au smartphone, de tenir à jour un journal des données échangées, d’enregistrer un profil des données partagées avec chaque médecin, de transmettre des documents aux mutuelles et assureurs de santé. 



Efficience des systèmes de santé : classement mondial signé Bloomberg

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Singapore is best in Bloomberg's second annual ranking of countries with the most efficient health care while the U.S. remains near the bottom. The ranking evaluates health care costs as a share of GDP and per capita, as well as life expectancy and improvements from last year.



OTO, l’otoscope connecté pour détecter les otites - Web des Objets

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OTO est un otoscope qui se fixe directement sur le smartphone de l’utilisateur.

Le système comprend un étui pour iPhone et un embout à placer au niveau de l’objectif de l’appareil photo du smartphone pour réaliser l’examen otologique.

Une fois le dispositif installé, l’utilisateur doit placer le petit embout au niveau du canal de l’oreille et prendre une photo. OTO capture des images haute résolution et produit une vue de l’intérieur amplifiée de l’oreille et du tympan.

Les images capturées sont enregistrées dans le cloud sécurisé de CellScope et accessibles via l’app dédiée. A partir du site web CellScope, l’utilisateur peut transmettre les données enregistrées à un médecin traitant.

Les otites sont courantes chez les jeunes enfants. Ainsi, OTO apporte une solution concrète aux parents pour réaliser un examen de l’oreille et envoyer les données au pédiatre pour détecter si l’enfant à une infection.

CellScope est une start-up basée à San Francisco dont la principale mission est de développer des outils de diagnostics médicaux connectés pour aider les patients à obtenir des réponses rapides et fiables.

OTO est le premier produit développé par CellScope.

Déjà utilisé par les professionnels de Santé aux Etats Unis, OTO devrait également être commercialisé auprès du grand public d’ici la fin de l’année 2014.
A ce stade, le prix de vente de ce nouveau produit connecté n’est pas communiqué.

OTO de CellScope est un otoscope qui se fixe directement sur le smartphone de l’utilisateur. Le système comprend un étui pour iPhone et un embout à placer au niveau de l’objectif de l’appareil photo du smartphone pour réaliser l’examen otologique.


Vidéo exclusive Web Tv esanté : "Numérique : la fin d'un système de santé publique", conférence de Gilles Babinet, Digital Champion, pour l'ouverture de l'Université d'été de la e-santé 2014

dmdpost - news - observance des traitements une aide en ligne

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Observance des traitements, une aide en ligne Phénomène courant, la non-observance d’un traitement thérapeutique altère la réussite de ce dernier. Selon un rapport de l’OMS (1) de 2003, elle s’élevait à 50% dans les pays développés et sans doute bien plus dans les pays en développement. En France, un chiffre de l’IGAS de 2007 (2) indique une mauvaise observance pour 30 à 50% des patients. En Italie, l’université de Ferrara a mis au point, avec l’aide d’une société de communication, une plateforme automatisée pour aider les malades à respecter rigoureusement leur traitement, selon le protocole thérapeutique défini avec le médecin.
Les patients sont contactés par téléphone ou via une application mobile (smartphone ou tablette) au moment de prendre un médicament. Une voix numérisée questionne les malades pour savoir s’ils ont bien pris leur traitement, lesquels répondent oralement ou à l’aide du clavier tactile de leur terminal.
En cas de non réponses répétées, la plateforme alerte le médecin. Chaque médecin dispose d’une page web sécurisée pour gérer les patients qui adhèrent au service, gratuit.

(1)  http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2003/pr54/fr/
(2)  http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/084000049/0000.pdf, p.2

 



Calculez le risque de cancer de la prostate en version 2.0 !

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Calculez le risque de cancer de la prostate en version 2.0 !

09/10/2014

Des chercheurs de l’Université du Texas (UT) ont développé une version 2.0 d’un calculateur de risque de cancer publiée  dans le Journal of the American Medical Association (JAMA)du 4 août 2014 qui offre gratuitement et en quelques secondes, à la fois aux patients et à leurs médecins une évaluation précise du risque de cancer de bas, haut grade, ou de l’absence totale de risque.

En fait, l’équipe annonce la mise en ligne d’une version améliorée, basée sur une réactualisation des facteurs de risque. L’interface a également été revue pour apporter aux patients et à leurs médecins un résultat plus nuancé, explique le Dr Ian M. Thompson Jr., directeur du Cancer Therapy & Research Center à l’UT.

Quelques secondes suffisent pour calculer son risque, avec en fin de test, une lecture graphique facilitée avec des smileys qui matérialisent le niveau de risque. 3 chiffres importants sont communiqués,

le risque de cancer haut grade,le risque de cancer bas grade,la probabilité de biopsie négative.

L’objectif est certes d’apporter une première estimation du risque mais aussi de permettre d’amorcer le dialogue médecin-patient.

Enfin, selon les auteurs, le calculateur, basé sur les dernières données d’incidence issues de l’étude National Cancer Institute's Prostate Cancer Prevention Trial (PCPT), menée sur 18.882 participants, et permet de détecter les cancers de bas grade, à risque faible et d’inciter les hommes concernés qui prennent le temps de bien comprendre les options, à opter non pas pour une biopsie mais pour une surveillance rapprochée.

C’est, enfin, une étape vers l'ouverture du dialogue médecin-patient, autour du test PSA et la prise de décisions plus éclairées au sujet des options de diagnostic ou de traitement.

Source:   Le Blog Retraite Sereine



Infographie : la révolution e-santé

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Le think tank Renaissance Numérique a publié il y a quelques jours un livre blanc "D’un système de santé curatif à un modèle préventif grâce aux outils numérique". Synthèse en infographie. Source :...



Santé : Google veut vous soigner en ligne

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ALLO BOBO - Le moteur de recherche planche sur un outil de chat entre médecins et internautes.

Consultation en ligne. Quel est le premier réflexe de milliers d’internautes après une douleur ou un symptôme inconnu ? Lancer une recherche via Google. Le moteur en ligne en a parfaitement conscience et planche sur la création d’un service de chat entre médecins et internautes qui se déclencherait dès que ce dernier effectuerait une recherche en ligne. Présentation.

>> LIRE AUSSI - L’Europe mobilise Google et Facebook pour lutter contre le djihad

Comment ça marche ? Lorsqu’un internaute taperait “Douleur au genou”, Google comprendrait qu’il s’agit d’une recherche liée à un symptôme. Le moteur de recherche afficherait alors, tout en haut de ses résultats, un bouton “Parler à un docteur en direct”. En cliquant dessus, l’internaute pourrait discuter, via une fenêtre de chat ou même en vidéo, avec un médecin pour en savoir plus. D’après le site Reddit, Google serait en pleine phase de tests de cet outil de discussion instantanée, comme l’atteste notamment une capture d’écran postée par un internaute. Et le moteur de recherche lui-même a confirmé ce projet auprès d’un autre portail spécialisé, Engadget. Mais de nombreuses zones d'ombres subsistent : qui seront les docteurs qui répondront aux questions des internautes ?

Pourquoi Google s’y intéresse ? Les intérêts sont multiples pour le géant du Web : le premier consiste à attirer les internautes vers ses propres services en ligne et ainsi se rémunérer avec les publicités affichées sur les différentes pages liées à ces sujets. En France par exemple, le site Doctissimo (propriété de Lagardère, au même titre qu’Europe 1) fait partie des sites les plus consultés, avec chaque mois près de 8 millions de visites uniques. En attirant les internautes vers son propre service, Google attirerait plusieurs millions de clients potentiels pour ses publicités ciblées. À en croire la capture d’écran publiée sur le portail Reddit, le service serait gratuit dans un premier temps. Mais il serait également question de rendre cette fonctionnalité payante par la suite. Ce que l’on ne sait pas encore, c’est ce que compte faire Google de toutes les données récoltées auprès de ses “patients” virtuels.

>> LIRE AUSSI - Faut-il rendre public l'algorithme de recherche de Google ?

Google possède déjà un laboratoire de recherche scientifique. La firme californienne ne s’est pas découvert un penchant pour le domaine de la santé ces dernières semaines. Dès septembre 2013, Google annonçait la création de Calico, une filiale dont la mission est d’améliorer la recherche scientifique pour augmenter l’espérance de vie humaine. À sa tête, on trouve un certain Art Levinson, ancien patron de la société de biotechnologie Genentech, qui a notamment mis au point l’insuline pour l’être humain. Le moteur de recherche a également investi, en 2007, près de 4 millions de dollars dans la société 23andme.com, spécialisée dans l’analyse du code génétique, comme le rappelle le site Huffington Post. Enfin, le Time faisait remarquer, en 2013, que “la médecine est sur le point de devenir une science de l'information : les médecins et les chercheurs sont désormais capables de récolter et d'analyser de gigantesques quantités de données auprès de leurs patients. Et Google est très, très bon avec les grandes bases de données".



e-santé : le thermomètre explose

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Objet et connecté deviennent synonymes… La Santé est l’univers où ils éclosent et s’épanouissent. Gadgets ou avenir de la médecine ? A l’affut de ce qui secoue la toile CB Buzz, fruit d’un partenariat entre OpinionWay, Uni-éditions et CB News, vous livre tout ce qui bruisse sur les réseaux.

1 / 1 :

"On trouve dans ce marché naissant de la santé connectée tous les ingrédients des nouveaux business model : la guerre de tous contre tous entre des acteurs venus d’horizons différents, le rôle clé des applications et des plateformes, l’autonomisation des individus vis-à-vis des experts" constate Philippe Le Magueresse, Dga d'Opinion-Way, dont l'analyse illustrée se trouve ici.

De fait, pas un jour ne passe sans une nouvelle révolution dans l’univers des objets connectés : l'incroyable collecte de CB Buzz sur le sujet en atteste. Salons, Boutiques dédiées et, depuis peu, agences de communication spécialisées… L’objet est connecté ou n’est pas… Cet eldorado excite les convoitises d’un incroyable nombre d’acteurs issus d’univers parfois inattendus. Dans cette déferlante, on trouve pêle-mêle, des fabricants d’électronique grand public (Apple, Samsung, LG…), des laboratoires de santé (Sanofi, Laboratoire Juva Santé…), des équipementiers sportifs (Nike), des éditeurs de jeux/de consoles (Nintendo), des opérateurs téléphoniques (Orange) et une profusion de start up souvent ingénieuses... Ajoutons l’industrie du tabac qui y voit une belle reconversion possible en connectant sa cigarette. D'autant que le marché vient d'être interdit de pub. Il verra dans les réseaux sociaux le meilleur moyen de se faufiler.

Eldorado...

CB Buzz, qui scrute ce qui bruisse et se dit sur les réseaux, a les tympans qui résonnent d'un même bruit. Même si des pans entiers de la consommation sont confrontés à la stagnation, voire au recul, les prévisions pour le marché des objets connectés donnent le tournis : 212 milliards d’objets seront connectés en 2020 selon IDC soit un marché de 1 900 milliards de dollars par an dixit Gartner. L’un de ses principaux enjeux et certainement son plus gros marché en devenir est celui de la santé, au sens large. Englobant le bien-être et le sport, la e-santé se situe aux premières loges et offre un champ des possibles quasi infini. Surtout avec une silver génération presque pimpante, avec un épais portefeuille qu’elle ouvre sans sourciller pour se surveiller et se soigner.

E-santé, infini champ de possible

Le vieillissement de la population -les plus de 60 ans passeront de 15 à 24 millions en France d’ici 2060 et leur pouvoir d’achat est conséquent- est un booster de cette silver économie. Vivre plus longtemps, c’est bien, mais vieillir en bonne santé, c’est mieux. Des objets qui y contribuent sont précieux. Alors, les conversations sur la Toile repérées par CB Buzz portent sur un illimité panel d’objets. Evidemment, le bracelet et la montre occupent le devant de la scène – Coca vient de lancer le sien avec Ubisoft et Misfit et propose « Just Dance". Mais les lunettes – et pas seulement celles de Google, mais aussi les balances, les thermomètres, les brosses à dents, la tétine… Tous les objets du quotidien clament à la connexion. Ils permettent, en vrac, de compter : le nombre de pas, de calories consommées, de bouffées aspirées, analysent le sommeil, calculent le taux d’insuline ou encore d’oxygène… « Il sera possible de regarder en un coup d’œil et sur une même interface l’ensemble des données provenant d’applications de santé, de fitness et d’objets connectés (fréquence cardiaque, calories brûlées, glycémie, cholestérol,…). Les développeurs pourront également récupérer (avec votre accord) l’ensemble de ces données et les utiliser pour leur propre application.

Qui buzz le plus ?

Selon CB Buzz au compteur en éveil, certains acteurs sont plus visibles sur la toile que d’autres mais tout n'est pas que question de moyens. Apple, qui bénéficie de nombreuses reprises sur la Toile, liées à ses récents lancements, occupe une place de choix sur le Web, l’Apple Watch mais aussi IOS8 sont en tête de podium. D’autres sujets sont tout aussi brulants : celui des applications. Un verbatim sur quatre en fait mention contre un sur six pour les montres connectées. Pour atteindre le développement escompté, la capacité des acteurs à rassurer les utilisateurs sur la confidentialité des données sera d’ailleurs déterminante : Le récent vol des données de 4,5 millions de patients d’une chaine d’hôpitaux aux Etats-Unis a fait du bruit sur la toile…

Professionnels de santé, à l’attaque

Pour passer du bien-être à la santé, il faut – et ce n’est encore pas le cas – que les professionnels s’approprient cette révolution. « L’objet ne s’interpose pas dans la relation médecin / patient, il devient complice permettant même des échanges supplémentaires » apprécie un médecin qui se déclare connecté. Alors oui, internet est idéal pour ce type de produit, mais le conseil est primordial, et passe par le rapport humain. Réseau de pharmaciens, assureurs, mutuelles, hôpitaux et cliniques ont intérêt à très vite… se connecter.

 



Les objets connectés santé à l'appui des médeci...

Santé 3.0 : un mythe qui devient réalité #santé30 - PHARMAGEEK

Bordeaux: la cybersanté est déjà entre nos mains

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es lentilles de contact qui analysent le taux de sucre dans les larmes. Une fourchette connectée qui bipe ou clignote quand vous mangez trop vite. Un téléphone portable qui délivre votre rythme cardiaque, votre tension, votre testostérone ou votre ovulation. Big Brother nous regarde, nous compte, nous pèse, nous sonde et? nous soigne désormais. Et si jamais cela génère une petite angoisse, pas grave, il nous enverra les conseils d'un psy via notre smartphone. Des serious games Jérôme Leleu préside la société Interaction Healthcare à Bordeaux depuis 2008. Une bande de 35 geeks : game designers, consultants médicaux, ingénieurs pédagogiques, développeurs. À leur actif, ils ont déjà quelques outils notables connectés santé, qui font le tour du monde. Entre parenthèses, la fourchette connectée, inventée par Jacques Lépine (petit-fils du célèbre), ils l'ont...

 

 



Un nouveau paradigme : la santé 3.0 - Zeblogsanté

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La santé 3.0 est à la santé ce qu’est la médecine 3.0 à la médecine et le web 3.0 au web. C’est une vision nouvelle et récente (moins de 20 ans) de la santé, fruit de l’interaction entre l’individu, la société et les machines communicantes.

Ce nouveau paradigme amène pour la première fois l’individu à prendre sa santé en main grâce aux machines, et cela indépendamment de toute loi éthique ou médico-sociale et de tout pouvoir médical. La conception moderne de la santé ne peut désormais s’affranchir de la prise en compte de cette triple dimension.

Comme le dit fort justement Dominique Dupagne, les notions de 1.0, 2.0, etc. ont quelque chose d’irritant car très tendance, et emprunté au discours informatique ambiant. Mais puisque ces termes existent et servent de repère pour construire une réflexion, on ne peut plus se passer de leur utilisation pour modéliser la pensée.

Le terme de « santé » pose déjà le problème de sa définition. Celle de Leriche, peut-être un peu ancienne et  insuffisante a toutefois le mérite de rester vraie en toute circonstance : « la santé est le silence des organes ». Comme on l’a vu dans ZeBlog Santé, ce terme a varié dans son exigence : » la santé c’est être en bonne santé » ; » la santé est un droit » ; « mourir en pleine santé ». Le terme de santé est donc une notion évolutive, et notre société ne la conçoit que perpétuellement  positive sans envisager la possibilité d’une régression. Or, rien n’est jamais acquis en matière de santé : la réapparition de la rougeole autrefois éradiquée est un exemple.

Autre exemple, les multirésistances des bactéries sont un signe d’alerte, car si on ne découvre pas de nouvelles molécules, nous risquons dans quelques années de mourir à nouveau de maladies qu’on avait totalement contrôlées grâce à l’antibiothérapie. Il faut donc envisager la santé telle qu’elle est hic et nunc, et non pas telle que nous pensons qu’elle peut évoluer.
Qu’est-ce que la santé 3.0 ?

La notion de santé 2.0 est très récente (2004), et en raison de sa jeunesse souffre d’un manque de modélisation. Cette notion un peu tendance est en fait déjà dépassée, car nous faisons de la santé 2.0 depuis des siècles sans le savoir : la vision participative de la santé existe depuis longtemps avec les remèdes de « bonne femme » (en fait au sens littéral, de « bonne fame », c’est à dire de « bonne réputation »).  C’est la raison pour laquelle je propose la notion de santé 3.0, qui tout comme le web 3.0 et la médecine 3.0 est une notion encore plus récente. Elle est le fruit de l’introduction vers les années 80 avec le minitel, des machines communicantes directement accessibles au public. Ces machines ont évolué, et, au travers du web et des réseaux sociaux ont bouleversé la conscience que l’homme a désormais de sa santé. Voici les bases de réflexion que je propose et que j’ai résumées dans le schéma ci-dessous :

    La santé 1.0 est à mon sens la conscience que l’individu a de lui-même de son état de santé. C’est une vision totalement individuelle sans autre partage que les personnes que l’individu rencontre. L’individu baigne dans un environnement avec lequel il a des interactions qui vont interférer avec lui. Ainsi sommes-nous soumis à l’air que nous respirons, l’eau et la nourriture que nous ingérons, aux personnes que nous cotoyons. Notre vision de la santé 1.0 s’améliore de jour en jour, puisque nous connaissons de mieux en mieux les principes qui nous gouvernent, la transmission des maladies des uns aux autres, et les rapports que nous entretenons avec les micro-organismes et avec notre environnement. La santé 1.0 est donc un processus moderne, évolutif et qui restera toujours à explorer. Le 1.0 n’exclue pas l’intelligence des outils : par exemple, le logiciel Watson (1) développé par IBM est un gigantesque moteur de recherche intelligent alimenté à partir des données scientifiques ; mais comme il n’inter réagit pratiquement pas avec les patients, on ne peut considérer que c’est du 2.0, et encore moins du 3.0 puisque ce n’est pas un système auto apprenant.
    La santé 2.0 est la conscience que l’individu et la société ont de l’état de santé de l’individu et du « corps social » que constitue la communauté des hommes. D’individuelle, la vision devient sociétale. La santé de ce corps social interagit avec l’individu, et réciproquement. Ainsi, notre santé devient directement dépendante des interactions que les individus ont entre eux et des règles qu’ils définissent pour régir ces interactions. Cette vision introduit donc fortement la notion d’éthique et de législation. La législation sur la bioéthique, sur l’euthanasie, sur la thérapie génique, est le fruit des avancées de la santé 1.0, mais également de la nécessité que la société a de poser des limites et des axes de réflexion. La santé 2.0 est donc l’interaction individu-société. Elle a toujours existé, mais son champ d’application était limité puisque notre pouvoir sur le vivant était restreint. En raison de l’extraordinaire pouvoir de la science sur nos cellules et sur notre génome, cette santé 2.0 est à présent au cœur de tous les débats éthiques.
    La santé 3.0 est l’introduction au sein de ce couple individu-société, d’un troisième larron qui est la machine. Cette notion a toujours existé, ne serait-ce que parce que les médecins ont toujours utilisé des outils pour comprendre le vivant et agir sur lui. Mais la dimension fondamentale qu’ont apportée les dix dernières années a été la numérisation du vivant rendue possible par l’informatique. Cette numérisation permet la dématérialisation des images, leur manipulation dans l’espace, et l’envoi par internet. La connaissance que nous avons de l’individu, de la société, et du rapport entre l’un et l’autre a apporté une dimension nouvelle. Cela fait longtemps que nous ne sommes plus dans la santé 2.0 : nous sommes déjà en pleine exploration de la santé 3.0.  La machine intervient de plus en plus dans notre organisme indépendamment de notre volonté : par exemple un défibrillateur implantable se déclenche sans le contrôle du médecin : c’est la machine qui détecte l’arrêt du cœur et provoque le choc électrique de sa propre initiative. C’est une notion nouvelle. Autre exemple : la connaissance que nous pouvons avoir, grâce aux machines, de l’évolution d’une épidémie, peut modifier nos comportements, exactement comme ces pétroliers dont la route n’est plus calculée par le capitaine, mais par les ordinateurs en fonction des fluctuations du marché. La santé 3.0 est donc l’interaction individu-société-machine. C’est un chantier considérable en devenir, dont le web 3.0 est l’un des instruments, et la médecine 3.0 le champ d’application.

Conséquences de ce concept

Voici quelques points d’ancrages pour commencer la réflexion sur ce qu’est la santé 3.0 :

    La santé 3.0 donne à l’individu les moyens d’agir sur sa propre santé, en dehors du pouvoir des médecins et en toute légalité et indépendance. Le simple fait qu’un patient avant d’aller voir son médecin, aille sur internet pour imaginer le diagnostic du mal dont il souffre est déjà de la santé 3.0., si et seulement si les machines et les sites qu’il consulte sont des outils 3.0. En effet, il confère à la machine le pouvoir de lui dicter sa conduite, et cela avec la bénédiction de la société. Une telle démarche, ne serait-ce qu’il y a une trentaine d’années aurait pu être étiquetée « exercice illégal de la médecine ».
    La santé 3.0 donne à la société le moyen de savoir comment évolue la santé de chaque individu : le DMP, l’épidémiologie en temps réel, la géolocalisation des individus, sont des fonctions de la santé 3.0.
    La santé 3.0 donne à la machine un pouvoir de décision qui peut entraîner des actes (les défibrillateurs implantables, mais aussi les robots pour certaines interventions chirurgicales…) ; elle peut  également provoquer des modifications de comportement (le suivi d’une épidémie en temps réel par le web, est susceptible d’entraîner des changements de comportement ou des mouvements  de populations entières). La société doit pouvoir encadrer grâce à des lois des actes qui auront été créés par l’autonomie de pensée de machines.

Bien d’autres points d’ancrage sont à développer. Le débat est ouvert !
- See more at: http://www.zeblogsante.com/un-nouveau-paradigme-la-sante-3-0/#sthash.ig27lT1S.dpuf

La santé 3.0 est à la santé ce qu’est la médecine 3.0 à la médecine et le web 3.0 au web. C’est une vision nouvelle et récente (moins de 20 ans) de la santé, fruit de l’interaction entre l’individu, la société et les machines communicantes.

Ce nouveau paradigme amène pour la première fois l’individu à prendre sa santé en main grâce aux machines, et cela indépendamment de toute loi éthique ou médico-sociale et de tout pouvoir médical. La conception moderne de la santé ne peut désormais s’affranchir de la prise en compte de cette triple dimension.

Comme le dit fort justement Dominique Dupagne, les notions de 1.0, 2.0, etc. ont quelque chose d’irritant car très tendance, et emprunté au discours informatique ambiant. Mais puisque ces termes existent et servent de repère pour construire une réflexion, on ne peut plus se passer de leur utilisation pour modéliser la pensée.

Le terme de « santé » pose déjà le problème de sa définition. Celle de Leriche, peut-être un peu ancienne et  insuffisante a toutefois le mérite de rester vraie en toute circonstance : « la santé est le silence des organes ». Comme on l’a vu dans ZeBlog Santé, ce terme a varié dans son exigence : » la santé c’est être en bonne santé » ; » la santé est un droit » ; « mourir en pleine santé ». Le terme de santé est donc une notion évolutive, et notre société ne la conçoit que perpétuellement  positive sans envisager la possibilité d’une régression. Or, rien n’est jamais acquis en matière de santé : la réapparition de la rougeole autrefois éradiquée est un exemple.

Autre exemple, les multirésistances des bactéries sont un signe d’alerte, car si on ne découvre pas de nouvelles molécules, nous risquons dans quelques années de mourir à nouveau de maladies qu’on avait totalement contrôlées grâce à l’antibiothérapie. Il faut donc envisager la santé telle qu’elle est hic et nunc, et non pas telle que nous pensons qu’elle peut évoluer.

Qu’est-ce que la santé 3.0 ?

La notion de santé 2.0 est très récente (2004), et en raison de sa jeunesse souffre d’un manque de modélisation. Cette notion un peu tendance est en fait déjà dépassée, car nous faisons de la santé 2.0 depuis des siècles sans le savoir : la vision participative de la santé existe depuis longtemps avec les remèdes de « bonne femme » (en fait au sens littéral, de « bonne fame », c’est à dire de « bonne réputation »).  C’est la raison pour laquelle je propose la notion de santé 3.0, qui tout comme le web 3.0 et la médecine 3.0 est une notion encore plus récente. Elle est le fruit de l’introduction vers les années 80 avec le minitel, des machines communicantes directement accessibles au public. Ces machines ont évolué, et, au travers du web et des réseaux sociaux ont bouleversé la conscience que l’homme a désormais de sa santé. Voici les bases de réflexion que je propose et que j’ai résumées dans le schéma ci-dessous :

La santé 1.0 est à mon sens la conscience que l’individu a de lui-même de son état de santé. C’est une vision totalement individuelle sans autre partage que les personnes que l’individu rencontre. L’individu baigne dans un environnement avec lequel il a des interactions qui vont interférer avec lui. Ainsi sommes-nous soumis à l’air que nous respirons, l’eau et la nourriture que nous ingérons, aux personnes que nous cotoyons. Notre vision de la santé 1.0 s’améliore de jour en jour, puisque nous connaissons de mieux en mieux les principes qui nous gouvernent, la transmission des maladies des uns aux autres, et les rapports que nous entretenons avec les micro-organismes et avec notre environnement. La santé 1.0 est donc un processus moderne, évolutif et qui restera toujours à explorer. Le 1.0 n’exclue pas l’intelligence des outils : par exemple, le logiciel Watson (1) développé par IBM est un gigantesque moteur de recherche intelligent alimenté à partir des données scientifiques ; mais comme il n’inter réagit pratiquement pas avec les patients, on ne peut considérer que c’est du 2.0, et encore moins du 3.0 puisque ce n’est pas un système auto apprenant.La santé 2.0 est la conscience que l’individu et la société ont de l’état de santé de l’individu et du « corps social » que constitue la communauté des hommes. D’individuelle, la vision devient sociétale. La santé de ce corps social interagit avec l’individu, et réciproquement. Ainsi, notre santé devient directement dépendante des interactions que les individus ont entre eux et des règles qu’ils définissent pour régir ces interactions. Cette vision introduit donc fortement la notion d’éthique et de législation. La législation sur la bioéthique, sur l’euthanasie, sur la thérapie génique, est le fruit des avancées de la santé 1.0, mais également de la nécessité que la société a de poser des limites et des axes de réflexion. La santé 2.0 est donc l’interaction individu-société. Elle a toujours existé, mais son champ d’application était limité puisque notre pouvoir sur le vivant était restreint. En raison de l’extraordinaire pouvoir de la science sur nos cellules et sur notre génome, cette santé 2.0 est à présent au cœur de tous les débats éthiques.La santé 3.0 est l’introduction au sein de ce couple individu-société, d’un troisième larron qui est la machine. Cette notion a toujours existé, ne serait-ce que parce que les médecins ont toujours utilisé des outils pour comprendre le vivant et agir sur lui. Mais la dimension fondamentale qu’ont apportée les dix dernières années a été la numérisation du vivant rendue possible par l’informatique. Cette numérisation permet la dématérialisation des images, leur manipulation dans l’espace, et l’envoi par internet. La connaissance que nous avons de l’individu, de la société, et du rapport entre l’un et l’autre a apporté une dimension nouvelle. Cela fait longtemps que nous ne sommes plus dans la santé 2.0 : nous sommes déjà en pleine exploration de la santé 3.0.  La machine intervient de plus en plus dans notre organisme indépendamment de notre volonté : par exemple un défibrillateur implantable se déclenche sans le contrôle du médecin : c’est la machine qui détecte l’arrêt du cœur et provoque le choc électrique de sa propre initiative. C’est une notion nouvelle. Autre exemple : la connaissance que nous pouvons avoir, grâce aux machines, de l’évolution d’une épidémie, peut modifier nos comportements, exactement comme ces pétroliers dont la route n’est plus calculée par le capitaine, mais par les ordinateurs en fonction des fluctuations du marché. La santé 3.0 est donc l’interaction individu-société-machine. C’est un chantier considérable en devenir, dont le web 3.0 est l’un des instruments, et la médecine 3.0 le champ d’application.Conséquences de ce concept

Voici quelques points d’ancrages pour commencer la réflexion sur ce qu’est la santé 3.0 :

La santé 3.0 donne à l’individu les moyens d’agir sur sa propre santé, en dehors du pouvoir des médecins et en toute légalité et indépendance. Le simple fait qu’un patient avant d’aller voir son médecin, aille sur internet pour imaginer le diagnostic du mal dont il souffre est déjà de la santé 3.0., si et seulement si les machines et les sites qu’il consulte sont des outils 3.0. En effet, il confère à la machine le pouvoir de lui dicter sa conduite, et cela avec la bénédiction de la société. Une telle démarche, ne serait-ce qu’il y a une trentaine d’années aurait pu être étiquetée « exercice illégal de la médecine ».La santé 3.0 donne à la société le moyen de savoir comment évolue la santé de chaque individu : le DMP, l’épidémiologie en temps réel, la géolocalisation des individus, sont des fonctions de la santé 3.0.La santé 3.0 donne à la machine un pouvoir de décision qui peut entraîner des actes (les défibrillateurs implantables, mais aussi les robots pour certaines interventions chirurgicales…) ; elle peut  également provoquer des modifications de comportement (le suivi d’une épidémie en temps réel par le web, est susceptible d’entraîner des changements de comportement ou des mouvements  de populations entières). La société doit pouvoir encadrer grâce à des lois des actes qui auront été créés par l’autonomie de pensée de machines.

Bien d’autres points d’ancrage sont à développer. Le débat est ouvert !

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Canaux digitaux : quel impact sur la prescription des médecins ?

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Cegedim Strategic Data (CSD), l’une des principales sociétés d’études dédiée au marché de la santé, publie les résultats d'une enquête sur l’usage des canaux digitaux par les médecins lorsqu’ils recherchent en ligne de l’information sur les produits de santé, et sur l’impact de ces canaux digitaux sur leurs intentions de prescription.



Vidéo exclusive sur la Web TV esanté : "Télésuivi et insuffisance cardiaque : quel modèle économique ?" Insuffisance cardiaque et plateforme PIM's (CH René-Dubos et ALERE). Université d'été de la e...

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Descriptif :  PIMP’s, pour Plateforme Interactive Médecins Patients Santé, est un programme de télésurveillance ambulatoire des insuffisants cardiaques développé par le CH René-Dubos de...


Rennes métropole - la santé à la pointe de la technologie

Santé connectée: quatre applications pour les maux du quotidien - Se coacher - 20minutes.fr

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Santé connectée: quatre applications pour les maux du quotidien23 juillet 2014 Pas de commentaire — D. Closon / Isopix / SipaMOTS-CLÉSDmd SantéDmdpost.comSanté connectéeADVERTISEMENTCONTRIBUTEUR –  Le site Dmdpost.com de Dmd Santé teste les applications mobiles de santé connectée. Pour les lecteurs de Se Coacher, il revient sur les applications d’automédication.

Pour les petits bobos du quotidien, les maux de ventre ou de tête passagers… on a tous une trousse à pharmacie chez soi. Pour y voir plus clair dans les médicaments, leurs effets ou leurs dates de péremption, le site Dmdpost.com a repéré quatre applications ayant chacune leur utilité. Exceptionnellement cette sélection se limite aux appareils tournant sous iOS, iPhone, iPod et iPad.

ScanPharma, appli multi-usage

Elle recueille un bon 16/20 sur dmdpost.com. ScanPharma est une application destinée à obtenir en direct toutes les informations sur un médicament. Grâce au scan des datamatrix, les dates de péremption ainsi que la marque du médicament référent en cas de générique sont délivrées.

Simple d’utilisation, ScanPharma est une application fiable permettant d’accéder directement aux informations de la notice (indication et contre-indications) et vous procure des remarques importantes telles que les éventuels effets secondaires produits par le médicament.

5,99€ sur l’App store.Top des Médocs pour mieux choisir ses médicaments

Application qui donne des conseils sur l’automédication dans le but d’améliorer (et non de remplacer) la relation entre l’internaute et le médecin. L’application propose une note des différents médicaments disponibles sans ordonnance (2400 médicaments listés) selon le symptôme rencontré (100 situations d’automédication), ainsi que le prix de vente moyen.

On apprécie de pouvoir faire une recherche par symptômes ou par médicaments. Il s’agit d’une application très utile pour toutes les personnes qui ont l’habitude de s’automédiquer. L’application est presque parfaite. Ne manque qu’un module complémentaire pour savoir si notre situation est du ressort de l’automédication ou exige une consultation chez notre médecin…

1,79€ sur l’AppStore.Iméo, pro de l’homéopathie

Une application qui vous guide dans l’automédication à l’homéopathie. Iméo propose actuellement 778 solutions de traitements pour les 31 maladies les plus courantes telles que le rhume, l’angine, les otites aiguës… L’application, à l’inverse d’autres sur smartphone, s’attache à ne soigner que des symptômes isolés ou rattachés à une pathologie virale. Ce qui est, là encore, à féliciter. L’application propose de nombreuses souches homéopathiques et donc le traitement de nombreux symptômes de la vie courante.

Elle vous guide, pas à pas, dans le choix de la souche homéopathique avec des questions ciblées qui renforcent la fiabilité et le professionnalisme de cette application. A noter que, dans certains cas, celle-ci n’hésitera pas à conseiller de consulter un médecin.

Une très bonne application d’automédication à l’homéopathie uniquement disponible sur l’App store.

5,49€ sur l’AppStore.S’informer avec Notices Médicaments

Une véritable encyclopédie des notices des médicaments en vente en pharmacie. Elle peut donc être très utile à n’importe quelle personne susceptible de consommer le moindre médicament. Pour chaque médicament, et ses génériques s’il en existe, vous pouvez retrouver la notice et les informations indispensables à connaître avant toute prise de médicament, dans le cas où il aurait perdu la notice de sa boîte.

L’utilisateur a la possibilité de scanner ses médicaments avec la fonction vidéo du smartphone. Il sera ensuite dirigé vers la notice. Un historique des recherches effectuées, ainsi qu’un marquage par favoris, permet de retrouver ceux déjà consommés.

Néanmoins, il est difficile de savoir si la liste des médicaments proposés est régulièrement actualisée ou non. L’application a un intérêt seulement si vous avez perdu la notice du médicament.



Domoplaies: premier bilan et perspectives | esante.gouv.fr, le portail de l'ASIP Santé

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Lancé l’année dernière, Domoplaies est un projet inter-régional pour la prise en charge de patients souffrant de plaies chroniques et complexes par télémédecine, financé en partie par l’ASIP Santé dans le cadre de l’appel à projets Télémédecine 1.  Il permet aux soignants prenant en charge  le patient à domicile ou sur son lieu de vie, de solliciter le réseau de plaies et cicatrisation TELAP et de bénéficier d’un accompagnement par un professionnel d’un centre expert distant, en utilisant des tablettes tactiles qui leur permettront d’échanger commentaires, vidéos, photos de plaies. Ces tablettes leur sont fournies pour la durée de l’acte de télémédecine.

Un an après la mise en service du projet en Basse-Normandie, les consultations sont faites majoritairement au domicile et la tendance est en train de changer avec une demande de prise en EHPAD de plus en plus importante. Trois centres experts -CHU de Caen, CH d’Alencon et CH de Cherbourg- apportent leur expertise à distance.

A l'occasion de la conférence de presse organisée le 17 octobre sur le projet, Karine Hauchard, Responsable du projet au sein du GCS Télésanté Basse Normandie, dresse pour nous le bilan de cette première année d’expérimentation sur le terrain.

 


Le projet Domoplaies a été lancé sur le terrain il y a tout juste un an. Quel bilan tirez-vous aujourd’hui ? 


Il faut souligner tout d’abord le très bon accueil du projet par les professionnels de santé : ils ressentent une amélioration de la prise en charge du patient, et dans certains cas une accélération de la cicatrisation des plaies, même si pour l’instant ce constat ne se base que sur un ressenti exprimé par les professionnels de santé. L’évaluation médico-économique du dispositif est en cours, les premiers résultats seront disponibles à partir du début de l’année 2015.

Deuxième effet bénéfique : l’information et la formation apportée aux infirmiers sur le terrain par le biais de ce dispositif. Domoplaies a permis aux professionnels de santé requérants (ndlr : c’est à dire  le binôme infirmier à domicile - médecin traitant du patient) d’acquérir des compétences supplémentaires dans la prise en charge des plaies complexes.

En outre, ils se disent rassurés par le recours à ce groupe d’experts qui peut leur fournir une assistance en cas de besoin. De fait, parallèlement à la réalisation d’actes de télémédecine, le réseau constate une augmentation  des demandes d’avis ponctuels par téléphone, et qui participent de la montée en compétence des infirmières requérantes.

En revanche,  l’organisation et la logistique mise en place pour gérer les distributions de tablettes doit être optimisée. Aujourd’hui, lorsqu’une téléconsultation est organisée et planifiée, à la demande du tandem médecin traitant – infirmier à domicile, le réseau  ouvre un dossier et délivre une tablette à l’infirmier à domicile qui servira pour le temps de l’acte de télémédecine. Ces tablettes, permettent notamment l’échange en visioconférence entre le patient et l’infirmière à ses côtés et l’expert du réseau Telap et l’envoi des photos des plaies.  Cette logistique mise en place pour équiper les professionnels de terrain le temps de l’expérimentation est longue et complexe à gérer. A terme notre objectif vise à ce que les professionnels puissent utiliser leurs propres équipements.

C’est pourquoi, nous allons faire évoluer le dispositif et permettre un accès via les smartphones. 
 


Sur la base de ce bilan, quelles sont les perspectives de développement du dispositif Domoplaies à court et moyen terme ?


La priorité dans les prochains mois va être de faire évoluer notre solution vers un accès depuis une application en mobilité sécurisée disponible sur smartphones et tablettes (Android et IOS), ce  qui permettra d’élargir le cercle des professionnels de santé utilisateurs.

Un autre axe prioritaire est l’évaluation médico-économique que nous menons et qui vise à apporter des indicateurs cliniques, de satisfaction des patients et des professionnels de santé en vue d’une  généralisation du dispositif et son extension vers de la dermatologie au sens large. Cette évaluation conditionnera les prochaines étapes et le calendrier de développement du projet Domoplaies à moyen terme. 

Enfin, la formation est un autre axe important de développement. Anne Dompmartin, présidente du réseau TELAP (Télémédecine Appliquée Aux Plaies) sur lequel s’appuie Domoplaies, travaille actuellement avec l’université de Caen à la création d’un Diplôme d’Université (DU) en suivi des plaies chroniques, afin de faire monter en compétence les professionnels de santé sur ce sujet. Cette initiative s’inspire de ce qu’a déjà réalisé le réseau  plaies et cicatrisation Cicat LR en Languedoc Roussillon, avec qui nous avons co-construit le projet DOMOPLAIES.
 


Il y a plusieurs autres projets de télémédecine en cours en Basse Normandie. Le déploiement de Domoplaies a-t-il contribué à insuffler une dynamique pour fédérer les autres acteurs dans la région ? 


Oui. Effectivement, d’autres activités de télémédecine existaient déjà depuis plusieurs années, notamment le projet SCAD de suivi de patients insuffisants cardiaques depuis 2006 ou bien encore les demandes d’avis à distance en Neurochirurgie déployé sur l’ensemble de la région depuis 2010.

Le dispositif technique mis en œuvre pour le projet Domoplaies permet non seulement de prendre en charge le suivi de plaies mais également d’apporter un socle technique mutualisé, utilisé pour le développement de projets de télémédecine dans d’autres domaines. Les premières consultations de TéléAVC ont débuté le 15 septembre 2014.

Ces différents projets qui ont permis de lancer une dynamique fédératrice incluant les établissements publics privés du secteur sanitaire et médico-social ainsi que les professionnels libéraux Bas-Normands s’appuient également sur des instances régionales : le Comité stratégique et l’Instance de Concertation Clinique sont réunis chaque trimestre par l’Agence régionale de santé (ARS) de Basse Normandie. Ils regroupent tous les décideurs de santé et effectuent les arbitrages pour le  déploiement de chaque nouveau projet de télémédecine qui émerge dans la région.  Le GCS Télésanté Basse Normandie est ensuite missionné pour porter et déployer les projets qui ont reçu un avis favorable.

 


Domoplaies poursuit-il son  déploiement vers les  EHPAD ?


Cela fait effectivement partie des évolutions actuelles. Si à l’origine l’enjeu du projet était d’amener l’expertise médicale des plaies au domicile du patient, on s’est rendu compte que les Ehpads étaient également très demandeurs car ils rencontrent les mêmes difficultés dans le traitement des plaies.  

Nous avons donc décidé d’inclure les Ehpads dans le dispositif, aujourd’hui, plus de 60% des patients suivis résident dans ces établissements et nous avons la perspective d’un nouveau projet de téléconsultation multipathologies qui sera lancé début 2015. 
 


Pour aller plus loin :Le projet Domoplaies sur le site du GCS Télésanté Basse Normandie "1ers retours d'expérience à 6 mois" présentation du projet Domoplaies lors des Rencontres Interrégionales du 10 avril 2014 Le site web du réseau Telap 

Données de santé: de nouvelles modifications dans le projet de loi de santé

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PARIS, 20 octobre 2014 (TICsanté) - L'article du projet de loi de santé concernant les données de santé a connu une série de modifications depuis son examen par le Conseil d'Etat, constate-t-on à la lecture du texte, adopté mercredi en conseil des ministres.Le projet de loi comprend 57 articles, contre 54 dans une version soumise fin août au Conseil d'Etat. Son examen au Parlement est prévu début 2015.

Dans l'avant-projet (voir dépêche du 26 août) puis dans une saisine rectificative adressée par le gouvernement au Conseil d'Etat (voir dépêche du 12 septembre), les données de santé étaient abordées à l'article 46. Elles figurent désormais à l'article 47 dans le projet de loi adopté mercredi.

La nouvelle version du texte crée un "système national des données de santé (SNDS)", alors qu'il était baptisé "système national des données médico-administratives" dans l'avant-projet.

L'Etat définira des "orientations générales" du dispositif, au lieu d'assurer un "pilotage stratégique", comme le prévoyait l'article jusqu'alors. La nouvelle version confie toujours la responsabilité du traitement des données à la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts).

S'agissant de la redevance qui pourra être mise à la charge des organismes publics ou privés accédant aux données, la rédaction a encore évolué. "Sont exonérées de cette redevance les recherches, études ou évaluations demandées par l'autorité publique, réalisées pour les besoins de services publics administratifs, ou demandées par les organismes dont les finalités pour l'accès à ces données relèvent exclusivement de l'intérêt général ou qui contribuent à la production de ces données", dispose désormais l'article.

L'ancienne version exonérait "les études demandées par l'autorité publique et les organismes dont les finalités pour l'accès à ces données ne sont pas marchandes, ou qui font l'objet de sujétions de service public, ou enfin qui contribuent à la production de ces données", rappelle-t-on.

De nombreuses modifications de l'article tendent à garantir la préservation de la vie privée des individus dont des données personnelles figureront dans le nouveau système national, et à encadrer l'utilisation de ces données.

Par exemple, les codes permettant l'identification de la personne seront confiés à un organisme distinct du responsable du SNDS et des responsables des traitements.
Un décret à prendre après avis de la Cnil devra notamment définir les conditions dans lesquelles les traitements de données de santé à caractère personnel mis en oeuvre par les organismes ou services chargés d'une mission de service public pourront utiliser le numéro d'inscription au Répertoire national d'identification des personnes physiques (NIR ou numéro de sécurité sociale).

DEUX GRANDS CAS DE FIGURE

L'exposé des motifs est lui aussi beaucoup plus précis que dans l'avant-projet.

"D'une part, les données pour lesquelles aucune identification n'est possible seront accessibles et réutilisables par tous, en 'open data'. D'autre part, les données potentiellement identifiantes (bien qu'elles ne comportent ni les noms et prénoms ni le numéro de sécurité sociale), pourront être utilisées sur autorisation de la Cnil à des fins de recherche, d'étude ou d'évaluation d'intérêt public dans le domaine de la santé, ou sur autorisation par décret [...] pour l'accomplissement des missions de service public, à des conditions rigoureuses assurant la protection de ces données sensibles", résume-t-il.

L'article prévoit "un régime de déclaration à la Cnil et non plus d'autorisation pour les traitements de données personnelles à réaliser en urgence en cas d'alerte sanitaire", poursuit l'exposé des motifs.

Le texte permet l'utilisation du numéro de sécurité sociale, "qui a l'avantage d'être un identifiant opérationnel et certifié, déjà connu des professionnels, comme identifiant des personnes prises en charge dans le champ sanitaire et médico-social, l'utilisation restant cantonnée à ces champs. Il servira dans les faits essentiellement à la bonne tenue des dossiers médicaux".

L'article "réforme et clarifie enfin le régime d'autorisation des traitements de données personnelles, qu'elles soient ou non issues du SNDS, à des fins de recherche, d'étude et d'évaluation en matière de santé". Il soumet ces traitements, y compris s'ils nécessitent l'usage du NIR pour apparier des données de sources différentes, à l'autorisation de la Cnil, qui recevra sur le plan technique un éclairage d'un comité d'expertise (ou d'un comité de protection des personnes pour les recherches intéressant la personne humaine).

L'Institut national des données de santé, créé par le texte en remplacement de l'actuel Institut des données de santé (IDS qui existe depuis 2007), "aura également pour rôle d'éclairer la décision de la Cnil sur l'intérêt public des recherches, études et évaluations", conclut l'exposé des motifs.

nc/ab/
Source: http://www.ticsante.com/story.php?story=2053#ixzz3Go6ospcn

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