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Open Data : le projet de loi du gouvernement concernant les données de santé

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Afin de permettre à tous d’accéder aux données publiques de santé (tarifs des professionnels, évaluations de l’efficacité des médicaments...), le gouvernement vient de déposer un projet de loi qui ambitionne de rendre ces précieuses informations « accessibles et réutilisables par tous, en Open Data ». Le texte préparé par la ministre de la Santé est cependant moins catégorique que ce que suggère le discours de l’exécutif.

Alors que ce projet de loi était attendu pour septembre, c’est finalement hier que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, l’a présenté en Conseil des ministres. Comme le gouvernement s’y était engagé, une partie du texte (que l'on peut consulter dans son intégralité ici) est effectivement consacré aux données publiques de santé. Sujet ô combien délicat de par ses implications pour les patients en particulier, mais aussi pour le public de manière plus générale.

Création d'une « super base de données » de santé

Comme Next INpact l’avait révélé en juillet dernier, le projet de loi de Marisol Touraine créée un « système national des données de santé » (SNDS). Cette sorte de super base de données sera gérée par la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts), laquelle rassemblera et mettra à disposition du public les données suivantes :

Les données issues des systèmes d'information hospitaliers,Les données du système d’information de l’assurance maladie,Les données sur les causes de décès,Certaines données de remboursement transmises par les organismes d’assurance maladie complémentaire.

Initialement, il était prévu que les données individuelles issues des examens médicaux de prévention et de dépistage effectués sur les enfants au cours de leur sixième année soient également concernées, mais cette disposition présente dans l’avant-projet de loi a été retirée.

Si la Cnamts aura pour mission de gérer le SNDS sur un plan opérationnel, sa gouvernance va en fait s’appuyer sur un groupement d’intérêt public, dénommé « Institut national des données de santé » (et qui remplace l’actuel Institut des données de santé). Cet organisme, constitué de représentants de l’État, des malades et usagers du système de santé, des producteurs de données de santé ainsi que des utilisateurs publics et privés de données (organismes de recherche notamment), sera « chargé de veiller à la qualité des données de santé et aux conditions générales de leur mise à disposition garantissant leur protection et facilitant leur utilisation ».

Une ouverture graduelle, en fonction du risque de réidentification des patients

Par principe, les données ouvertes au public devront « prendre la forme de statistiques agrégées ou de données individuelles constituées de telle sorte que l’identification directe ou indirecte des personnes concernées y est impossible ». Et pour cause, l’exécutif affirme avoir voulu apporter un soin particulier à la protection des données personnelles et au respect de la vie privée des patients concernés.

Le projet de loi prévoit ainsi que « le système national des données de santé ne permet d’accéder ni aux noms et prénoms des personnes, ni à leur numéro d’inscription au répertoire national d’identification des personnes physiques ». Les numéros d’identification des professionnels de santé seront donc conservés et gérés séparément des autres données.

Mais comment sera-t-il possible d’accéder à ces informations ? « Les données pour lesquelles aucune identification n’est possible seront accessibles et réutilisables par tous, en Open Data » promet le gouvernement dans son exposé des motifs. Petit problème... Le texte n’impose rien d’autre qu’une simple mise à disposition, sans même faire référence à une possible réutilisation de celles-ci par le public. 

Quant aux données considérées comme « potentiellement identifiantes », le ministère de la Santé affirme qu’elles « pourront être utilisées sur autorisation de la CNIL à des fins de recherche, d’étude ou d’évaluation d’intérêt public dans le domaine de la santé », mais également « sur autorisation par décret en Conseil d’État après avis de la CNIL pour l’accomplissement des missions de service public, à des conditions rigoureuses assurant la protection de ces données sensibles ».

Les redevances, invitées surprises de ce projet de loi

Autre chose. Contrairement à l’engagement pris par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault en décembre 2013, le projet de loi de Marisol Touraine prévoit que des redevances pourront être instaurées pour la réutilisation des éléments publics issus du système national des données de santé. Une telle licence pourra en effet « être mise à la charge de tout organisme public ou privé accédant aux données de santé », industries pharmaceutiques en tête. Les organismes publics menant des recherches ou études en lien avec leur mission de service public seront toutefois exonérés d’un tel paiement.

Toujours du côté des reculades, on notera que l’avant-projet de loi prévoyait que le ministère de la Santé remette chaque année au Parlement un rapport « sur l’utilisation et la mise à disposition des données de santé », auquel auraient été annexés les avis de l’Institut national des données de santé. Mais cette disposition a été retirée du projet de loi dévoilé hier par Marisol Touraine. 

Publiée le 16/10/2014 à 13:37




Safe Walk, une canne pour non-voyants présentée lors de la dernière édition de la Maker Fair

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Safe Walk, une canne pour non-voyants présentée lors de la dernière édition de la Maker Fair

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/77063.htm

Sake Walk, dispositif innovant pour les non-voyants et malvoyants a été présenté lors de la dernière édition de la Maker Fair, exposition internationale dédiée à l'innovation qui s'est tenue à Rome du 3 au 5 octobre dernier.



Test sur terrain de la canne "Safe Walk" présentée à la MakerFaire de Rome 2014
Crédits : Matteo Marino
Le dispositif est destiné à apporter une aide aux personnes non-voyantes ou malvoyantes en leur fournissant l'information sensorielle des obstacles sur leur chemin, en intérieur comme en extérieur. Le bâton est équipé de dispositifs électroniques qui alertent l'utilisateur si des obstacles pouvant entraîner un risque de chute se présentent, tels que des variations de niveau du sol, aussi bien en descente qu'en montée, ou des obstacles à droite ou à gauche de la direction de sa trajectoire. Le système fournit des informations en temps réel de type sensoriel ou vocal sur la nature des obstacles pouvant être rencontrés. L'appareil est constitué de deux parties distinctes: le bâton, équipé d'une double roue avant capable de fournir également des informations de type sensoriel sur les aspérités de terrain, et une partie à appliquer à la ceinture qui contient le système électronique de traitement des informations. Le tout est alimenté par des batteries qui garantissent une autonomie d'environ cinq heures d'utilisation continue.

Le système est personnalisable selon les besoins du client grâce à un réglage des niveaux et des seuils des capteurs, tels que la distance minimum de détection des obstacles et des variations de terrain. Le tout avec une précision d'environ 1 cm aussi bien sur le plan horizontal que vertical. Le système, réalisé en alliage d'aluminium, concilie légèreté et praticité à une bonne solidité.


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Pour en savoir plus, contacts :

Safe Walk : http://www.matteomarino.it/safewalk/



CALLIMEDIA - WEBINAR EXCEPTIONNEL : intelligence économique et big data santé

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Callimedia organisé le 6 novembre un webinar exceptionnel consacré au Big Data Santé avec la présence de deux experts de l'analyse des données web. Découvrez comment mieux cibler et mieux prédire la demande sur le marché de la Santé.



Comment réussir le lancement d'une solution de e-santé...

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Dans un environnement concurrentiel et extrêmement réglementé, la mise sur le marché d'une solution de e-santé est un véritable challenge. Pourtant certains facteurs, s'ils sont bien...


Mapar, une appli mobile dédiée à l’anesthésie / réanimation

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Les applications santé mobile se développent à une vitesse exponentielle. Parmi elles, des services à destination des professionnels de la santé voient le jour : surdose médicamenteuse, aide au diagnostic, gestion administrative sont quelques unes des thématiques disponibles… Focus sur Mapar.

Des outils pratiques

Conçue pour un usage pragmatique, l’application Mapar inclue des illustration et organigrammes ainsi que des arbres décisionnels clairs réalisés à partir des situations cliniques et protocoles de prise en charge adaptés. Mapar est aussi le support d’un index des médicaments classés par nom commercial ou par dénomination commune internationale.

Pour plus de praticité, l’application mobile peut être utilisée hors connexion.

Anesthésie – réanimation

A l’origine de cette application se trouve le Département d’Anesthésie-Réanimation de l’Hôpital de Bicêtre, situé au Kremlin Bicêtre dans la banlieue sud de Paris. Mapar Protocoles pour Mise au Point en Anesthésie Réanimation est une application à destination des anesthésistes.  Elle comprend 6 chapitres : anesthésie, anesthésie locorégionale, obstétrique, réanimation, douleur, pédiatrie.

Mapar a été lauréat du Prix du Jury 2014 de l’application mobile de santé dans la catégorie Anesthésie – réanimation lors des Trophées de la Santé Mobile. Elle est actuellement disponible sur l’AppStore dans une version d’essai gratuite.

Pour découvrir tout nos articles autour des applications mobiles dédiées à la santé, rendez-vous sur la catégorie dédiée



Why Mobile is Critical to the Evolution of Healthcare | Mobiquity

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When you realize that 40% of premature deaths are driven by poor behavior like smoking, alcohol abuse, poor diet and exercise, you have to start asking some hard questions about how to promote better care:

How can we make sure people are listening to their doctor’s advice once they leave the office?How do we get people to take their life-saving medications after they’ve been discharged from the hospital?How do we get insight into whether patients’ conditions are deteriorating so that we can make adjustments before they have to make a trip to the ER?

The optimal solutions for these kinds of healthcare challenges encourage patient engagement and incorporate insights. The ultimate tool for this is mobile technology. Why is that?

First, people have already voted with their wallets on which technologies they will welcome into their daily lives – smartphones and tablets. 

Second, people are voting for these technologies with their time.  A recent study indicated that people check their smartphones 150 times a day on average.  Even if you’re on the low end of that average, you’re likely to admit that it is the one tool you use most frequently and find indispensable to your lifestyle.

That’s because you can select the apps you want and customize your smart device to your lifestyle needs, whether it’s for entertainment, news, maps, weather, finance, increasing productivity, etc. You have what you need whenever and wherever you need it.  No wonder you’re engaged. So, why should healthcare try to create its own separate engagement tools when people have voted for mobile with their time and money?  It shouldn’t. More importantly, it doesn’t have to.

Nowadays, our smart devices have integrated and finely tuned so many technologies that can be applied to healthcare.  Some examples include:

Phone/Video – to connect to a clinical expertCamera – to take high-resolution images of a wound or skin lesionGPS – to identify a patient’s location on a hospital floor, in their house, or in their communityAccelerometer – to track how a patient is moving or not movingMessaging – to send text messages that remind patients how to follow their care plan (i.e. when to take their medicine)Connectivity – to pull information from sensors and wearables to collect biometric data

As importantly, companies like Apple and Google who build the operating systems for most of today’s mobile devices or Samsung, Nokia and LG who actually build many of those devices, are continuously going through the hard part of integrating all the latest great technologies into their products. Apple, for example, will be building biometrics and personal health records into its next generation of operating systems and devices.

The bottom line – people are highly engaged with mobile devices and the innovation opportunities for healthcare are only getting better.  The time to leverage mobile for healthcare to engage patients and gain insights is now. Before your competition does.



La télémédecine au service d'une amélioration de la prise en charge au domicile, conférence Silver Economy Expo

L’intelligence artificielle pour découvrir de nouveaux médicaments

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Constatant que la recherche médicale prend du temps, des chercheurs tentent d’utiliser l’intelligence artificielle pour accélérer le processus et offrir de nouvelles possibilités.


les serious games : nouveaux outils ludiques au service de la santé | Orange Business Services

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Quand on dit « jeu vidéo » beaucoup pensent à un loisir ou à un divertissement mais depuis quelques années le jeu vidéo devient un outil pour le traitement ou la formation médicale. C’est l’émergence de ce que l’on appelle les serious games. Pour ceux qui ne le savent pas encore, les serious games (ou jeux sérieux) utilisent les techniques d’un jeu vidéo classique pour transmettre un message purement pédagogique, voire thérapeutique.

Tetris pour le traitement de l’amblyopie


Depuis plusieurs années, les scientifiques ont montré que la pratique du jeu vidéo pouvait avoir des effets bénéfiques sur notre santé. À titre d'exemple, des chercheurs québécois ont utilisé le jeu mondialement connu, Tetris, pour traiter l'amblyopie (ou "syndrome de l'œil paresseux"). Le traitement classique de ce trouble consiste à couvrir l’œil fort afin de permettre à l’œil faible de faire tout le travail. Après avoir estimé qu’une des solutions pour améliorer la vision chez le patient était de forcer les deux yeux à coopérer en même temps, ils ont eu l’idée d’utiliser le jeu Tetris et ont  mis en place un système permettant à un œil de voir les objets qui tombent et l’autre le sol grâce à un visiocasque. L’expérience, citée par Radio-Canada, s'est révélée concluante puisque les 18 participants ont connu, après deux semaines, une amélioration spectaculaire de leur vision. Traiter une maladie grâce à un jeu vidéo ce n’est pas une mauvaise idée non ?!

Les serious game, outil de formation médicale


Le jeu vidéo peut également être utile au personnel médical.

Une étude de l’Université de Rome, publiée dans la revue Plos One, a montré que jouer à la Wii quotidiennement peut permettre aux chirurgiens d’améliorer leur technique.
En effet, la pratique du jeu vidéo, en améliorant la représentation visuelle de l'espace et la coordination oculomanuelle, a permis aux chirurgiens de l’étude d’améliorer leurs performances lors de simulations de laparoscopie, opération permettant d’accéder à la cavité abdominale sans ouvrir les patients grâce à une caméra.
Les résultats de l’expérience, testée sur 42 participants, sont sans appel : les médecins qui ont passé du temps avec la console de Nintendo ont une meilleure coordination oculomanuelle et une meilleure précision dans leurs mouvements que les autres.

Par ailleurs, des serious games sont également mis en œuvre pour l’apprentissage de gestes médicaux complexes et de savoirs techniques. On citera pour exemple PULSE, qui met infirmiers et médecins en situation de soigner des patients virtuels. A eux de faire les bons choix pour les sauver...
 



Diabète : carnet de voyage : le Sri Lanka

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octobre 31, 2014· par Jonathan FONTAINE · dans Diabète, Expérience de patient

En tant que diabétique, quand je pars en voyage, je me pose souvent beaucoup de questions sur ma destination : habitudes alimentaires, climat, efforts physiques nécessaires lors des visites. Fraichement revenu du Sri Lanka, je vous livre mon expérience dans ce pays qui je l’espère vous sera utile si vous le visitez à votre tour.

 

Le Sri Lanka c’est où ?

Le Sri Lanka est une petite ile située au sud-est de l’Inde peuplée de 20 millions d’habitants. Sa capitale est Colombo et sa monnaie est la Roupie srilankaise (LKR). Au 28/10/14, 165 LKR = 1€. Pour vous donner une idée, il faut compter environ 50 roupies pour acheter une mangue au marché et entre 50 et 100 roupies pour une bouteille d’eau de 1 L . Ces prix varient en fonction de l’hôtel (souvent beaucoup plus cher) ou de la tête du touriste. N’hésitez pas à négocier tout produit d’au moins 30% minimum !

Le climat et l’insuline

Le climat du Sri Lanka varie peu dans l’année. Le centre de l’île est composé d’un massif central (2243 m), zone montagneuse avec un climat tempéré alors que le nord de l’île est une zone « aride » chaude.

La température moyenne du pays est de 27°C avec une variation entre 16°C et 37°C. A haute altitude, des gelées peuvent être observées pendant plusieurs jours en hiver.

Etant parti en octobre j’ai eu en général un beau soleil jusqu’à 16h suivi d’épisodes orageux – parfois impressionnants – accompagnés de très fortes pluies. Lors des visites des différents sites et parcs, ou lors de journées farniente au bord de la mer, j’ai été dans l’obligation de protéger mon insuline rapide dans une pochette isotherme « Frio ». Mon insuline lente et mes stylos de secours/rechange sont eux restés dans les hôtels ou dans le bus tous équipés de climatisation. Contrairement à la Birmanie, je n’ai pas eu besoin de protéger mon lecteur de glycémie des fortes chaleurs.

L’intensité physique des visites

Le Sri Lanka est composé de nombreux temples bouddhistes, Hindou, églises et certains mosquées que l’on peut visiter. Si la visite de ces temples n’est pas une activité physique intense, leur accès peut vous obliger à grimper de nombreuses marches :

Le rocher du lion (Sigiriya) est une des merveilles à visiter au Sri Lanka. Du haut de ce rocher se trouve les vestiges d’un ancien palais royal. La vue se mérite car elle comporte plus de 1200 marches à monter. Il s’agit donc d’une activité intense à bien préparer. Pour ma part, je me suis armé d’une banane que j’ai consommé à mi parcours et j’ai bien fait attention à réduire ma dose d’insuline du midi (ayant visité le site le matin).

Le Temple bouddiste Mihintale fut le berceau de plus de 2000 moines au IVème siècle. Pour voir de prêt le stûpa au sommet il vous faudra gravir plus de 1800 marches. Cependant la montée semble plus accessible que pour le Sigiriya car les marches sont plus petites et des paliers permettent de se reposer plus facilement.

 

 

 

 

Vous aurez probablement la possibilité de visiter le jardin botanique de Peradeniya proche de Kandy. Ce jardin est considéré par certains comme l’un des plus beaux du monde et offre une balade plaisante sans difficulté physique particulière.

 

 

 

 

Les visites des autres sites, comme les anciennes capitales, ne demandent pas d’effort physique particulier mais ne sont pas non plus à négliger car les sites sont très grands et peuvent donc vous faire marcher plusieurs heures.

Enfin, il vous faudra gérer les baignades en fonction de vos envies : si vous êtes du genre à faire des longueurs dans l’eau alors n’oubliez pas de gérer la dépense d’énergie associée à cette activité. Si vous êtes plutôt comme moi à faire du surplace pour se rafraîchir alors vous ne risquez pas grand chose ;).

En conclusion, j’ai dû quasiment diviser par 2 ma dose d’insuline à tous les repas. En effet, je suis sédentaire et ne pratique pas d’activité physique en temps normal. Les vacances sont donc un moment d’intense activité pour moi. Je suis toujours accompagné d’un sac de 10 kg ce qui rajoute une composante physique à une simple marche. Notez cependant que cette baisse de dosage n’est pas la règle à suivre pour vous et vous aurez vos propres besoins à gérer. Mais cela peut vous donner une idée.

L’alimentation

La base de la plupart des plats est le riz. Ce riz est accompagné de Cari c’est à dire une viande et légumes mijotés. Les locaux mangent les plats très épicés mais la plupart des restaurants proposent des versions bien moins épicées pour les touristes. Il est important de noter une utilisation importante du lait de coco dans les plats en sauce. Ce dernier est sucré et doit être compté dans les apports nutritionnels du repas.

Les féculents : on notera une grande diversité de riz ( du blanc, du rouge) cuit souvent à l’eau ou façon « pilaf ». On trouve aussi du manioc et de la patate douce. On trouve aussi une préparation de lentille au curry « curry dahl ».

Les légumes : on trouve des plats à base d’aubergine ou des curry de légume. Il y a par exemple la courgette amère et autres haricots verts. Le climat est propice à la culture de tous les légumes que nous connaissons. Vous aurez aussi la possibilité de manger du Jacquier (ou arbre à pain) en légume et il vous faudra le compter dans vos apports car ce dernier contient plus de 20 g de glucides pour 100 g ce qui en fait un légume très sucré.

Les fruits : vous aurez la possibilité de manger des fruits délicieux, gorgés de sucre : papaye, mangue, mangoustan, ananas et moult variétés et couleurs de bananes. Vous pourrez vous désaltérer en buvant une noix de coco royale (contant peu de glucides) et manger de l’avocat en dessert sous forme de crème souvent sucrée. Certaines salades ou légumes sont cuisinés avec de l’ananas pour avoir un mélange sucré / salé. Pensez donc à contrôler cet apport.

Les viandes / poissons : vous trouverez beaucoup de poulet, du porc ou du bœuf. Prêt de la mer vous aurez la possibilité de manger du thon ou une espèce de colin (seerfish) cuisiné à la plancha. La majorité des viandes sont mijotés et souvent très cuites.

Quelques plats typiques :

Sambol : mélange de chair de noix de coco râpée avec piments et épices. Peu de glucides et attention ça peut être très fort !Lamprai : riz et légumes cuits avec du piment et servis dans une feuille de bananier. Bien jauger le riz.sau kenda: un dessert fait à base de petites boules de sagou, de cardamome, lait de coco et autres épices. C’est un dessert très sucré car le sagou contient 70 g de glucides pour 100g et le lait de coco est sucré. Cependant il ne parait pas si sucré à la dégustation dû à l’ajout d’épices diverses et variés venant contrecarrer le côté trop sucré. Ce dessert existe sous forme de gâteau « gélatineux » ou de boisson épaisse.Curd (ou mi kiri) : du lait caillé de bufflonne identique à notre yaourt en faisselle, mélangé à du miel de kitul (variété de palmier) ou à de la mélasse (résidus de canne à sucre).L’arrack : C’est un alcool fort local qui provient de la distillation du nectar extrait des fleurs du cocotier. Old Reserve double distilled est nettement la meilleure qualité. Attention si vous en buvez à jeun.

La particularité des hôtels / restaurants à touriste : la plupart des hôtels et restaurants à touristes proposent des buffets à volonté avec un vaste choix de Cari moins épicés que la normal. L’accompagnement principal restera toujours le riz même si vous trouverez des pommes de terre ou des pâtes. Vous pourrez manger aussi des légumes vapeurs qui ressemblent aux légumes vapeurs pour wok surgelés de la marque Picard. Il y a de fortes chances que ceux-là soient aussi surgelés…

Se procurer de l’insuline

Je n’ai pas eu à tester l’achat d’insuline dans le pays mais la présence d’hôpitaux et de cliniques privées laissent penser qu’en cas d’urgence il sera possible d’en trouver. En cherchant sur internet on trouve des sites qui proposent la vente de stylos à insuline ou autres équipements que nous avons en France. Il vous faudra cependant payer si vous en avez besoin. Donc, contrairement à d’autres pays que j’ai pu visiter, trouver de l’insuline ne semble pas impossible dans les grandes villes.

En conclusion

Le Sri Lanka est un pays du tiers monde avec un climat qui offre à sa population la possibilité de se nourrir décemment. Outre les problèmes d’hygiène que l’on peut trouver dans ce genre de pays, les infrastructures des grandes villes sont correctes. Vous aurez une alimentation simple à gérer en tant que diabétique si vous mangez dans des hôtels. Les fruits peuvent être achetés sur le marché mais je ne m’aventurerai pas sur le poisson ou la viande. Certains sites touristiques comme le Sigiriya vous demanderont de bien gérer votre glycémie et la chaleur vous demandera de bien préserver votre insuline soit dans une pièce climatisée, soit dans une pochette isotherme pour stylo à insuline. Je n’ai pas rencontré de problème particulier mais j’ai vécu assez de péripéties pour bien me préparer : je double mes réserves d’insuline afin d’avoir toujours deux lieux de conservation différents. J’ai deux lecteurs de glycémie et je stocke mes bandelettes à deux endroits différents. J’ai une pochette isotherme FRIO pour conserver mon insuline sur moi jusqu’à 38°C et enfin je me contrôle très fréquemment afin de corriger ma glycémie quand je mange des choses inconnues ;).



Les Comptes nationaux de la santé - Drees

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Les Comptes nationaux de la santé fournissent, chaque année, le montant des dépenses de soins et de biens médicaux des Français, et leur répartition entre différentes catégories de soins. Ils donnent aussi la ventilation de leur financement : assurance-maladie, État, organismes complémentaires et ménages.

Utilisés pour l’élaboration des Comptes de la santé dans les instances internationales (OCDE, Eurostat), ces comptes permettent d’établir des comparaisons internationales.



Mise en concertation publique du "plan personnalisé de santé" (PPS) - ASIP Santé

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L’ASIP Santé publie aujourd’hui, pour concertation publique, les spécifications du "Volet plan personnalisé de santé, PPS" du cadre d’interopérabilité des systèmes d’information de santé (CI-SIS). Ces spécifications sont issues des travaux menés conjointement par la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’ASIP Santé, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des expérimentations "Personnes âgées en risque de perte d’autonomie" (PAERPA). 


Le volet plan personnalisé de santé (PPS) a pour objet de garantir l’interopérabilité dans le cadre de la prise en charge par une équipe pluri-professionnelle des personnes âgées en situation de fragilité et/ou atteintes d’une ou plusieurs maladies chroniques, nécessitant un travail formalisé entre acteurs de proximité. Ce plan d’action fait suite à une évaluation globale de la situation médicale, psychologique et sociale de la personne afin d’identifier les situations à problèmes. Il débouche sur un suivi et une réévaluation.


Toutes les parties prenantes du domaine sont invitées à faire part de leurs remarques sur les spécifications proposées avant intégration dans le référentiel d’interopérabilité, le CI-SIS. Le modèle métier étant désormais validé, le volet PPS qui l’implémente est mis en concertation auprès des industriels. La période de concertation court de ce jour au 6 février 2015.

Le volet est implémentable dès à présent. Les commentaires sur ce volet sont à saisir dans le formulaire prévu à cet effet (téléchargeable ci-dessous) et à nous retourner à l’adresse suivante : concertationcadreinterop@asipsante.fr 

 


Retrouvez les spécifications du « Plan Personnalisé de Santé, PPS » en téléchargement ci-dessous 



Le PPS est l’un des quatre types de documents de coordination  dématérialisés qui devront être échangés par messagerie sécurisée ou partagés dans le DMP, dans le cadre des expérimentations PAERPA, (personnes âgées en risque de perte d’autonomie), prévue par l’article 48 de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2013.
 
Les trois autres documents de coordination élaborés en collaboration entre la Haute autorité de santé et l’ASIP Santé dans le cadre de ces expérimentations sont le volet de synthèse médicale (VSM), le dossier de liaison d’urgence (DLU) pour les résidents en EHPAD et le document de sortie d’hospitalisation d’hospitalisation.



Les acteurs de santé ont une confiance mitigée dans la e-santé

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Toutes les dimensions de la e-santé ne font pas le plein de confiance. Pour la troisième année consécutive, le Cercle des décideurs numérique & santé présentait ce jeudi son baromètre de la confiance des acteurs de santé dans le numérique. Et les résultats ne sont globalement pas bons. À court terme, l’indice de confiance « numérique & santé » à est en berne, passant de la note de 4,72/10 en 2 013 à 4,70/10 en 2 014. Malgré ce paysage morose, il y a quelques raisons d’espérer en matière de e-santé au domicile des patients. Seul indicateur en progression, la confiance sur cet aspect obtient 5,29/10 cette année contre 5,22/10 l’année dernière.

Nouveaux auto-tensiomètres, glucomètres connectés, détecteurs de chute… L’arrivée de ces objets connectés peut expliquer la confiance de cette dimension "numérique et santé". Une dynamique positive à condition toutefois que le patient ne soit pas oublié. Comme l’explique Blandine Calcio Gaudino, responsable du pôle Santé-Social Vieillissement à la Caisse des Dépôts et Consignations, les objets connectés de santé « doivent être intégrés dans une approche globale structurante et sans jamais oublier que ce n’est pas la technologie en elle-même qui compte mais son objectif final, son apport en santé ».

Autre indicateur en bonne santé, la télémédecine connaît une confiance stable. En légère progression, son indice passe de 4,98/10 en 2 013 à 5,02/10 cette année. Les raisons de cette confiance ? On peut les chercher du côté de l’action politique. Ainsi que Stéphane Routier, directeur du GCS E-santé Picardie, le rappelle, « la loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 a permis le lancement des expérimentations. Nous sommes certes toujours en attente des décrets d’application – le temps politique n’est pas celui des acteurs de terrain - mais force est de constater que ce sujet progresse ». En l’occurrence, l’article 36 du texte encadre ces essais de télémédecine dans quelques régions pilotes et prévoit les modalités de rémunération des actes ainsi effectués. Reste à savoir quand s’opérera le passage de l’expérimentation à la généralisation. Une étape qui pourrait prendre encore du temps, la HAS devant rédiger un rapport d’évaluation dont la transmission au Parlement est fixée au 30 septembre 2016.
- See more at: http://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2014/11/06/les-acteurs-de-sante-ont-une-confiance-mitigee-dans-la-e-sante_253921#sthash.c3IdWdL6.dpuf

 

Toutes les dimensions de la e-santé ne font pas le plein de confiance. Pour la troisième année consécutive, le Cercle des décideurs numérique & santé présentait ce jeudi son baromètre de la confiance des acteurs de santé dans le numérique. Et les résultats ne sont globalement pas bons. À court terme, l’indice de confiance « numérique & santé » à est en berne, passant de la note de 4,72/10 en 2 013 à 4,70/10 en 2 014. Malgré ce paysage morose, il y a quelques raisons d’espérer en matière de e-santé au domicile des patients. Seul indicateur en progression, la confiance sur cet aspect obtient 5,29/10 cette année contre 5,22/10 l’année dernière.

Nouveaux auto-tensiomètres, glucomètres connectés, détecteurs de chute… L’arrivée de ces objets connectés peut expliquer la confiance de cette dimension "numérique et santé". Une dynamique positive à condition toutefois que le patient ne soit pas oublié. Comme l’explique Blandine Calcio Gaudino, responsable du pôle Santé-Social Vieillissement à la Caisse des Dépôts et Consignations, les objets connectés de santé « doivent être intégrés dans une approche globale structurante et sans jamais oublier que ce n’est pas la technologie en elle-même qui compte mais son objectif final, son apport en santé ».

Autre indicateur en bonne santé, la télémédecine connaît une confiance stable. En légère progression, son indice passe de 4,98/10 en 2 013 à 5,02/10 cette année. Les raisons de cette confiance ? On peut les chercher du côté de l’action politique. Ainsi que Stéphane Routier, directeur du GCS E-santé Picardie, le rappelle, « la loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 a permis le lancement des expérimentations. Nous sommes certes toujours en attente des décrets d’application – le temps politique n’est pas celui des acteurs de terrain - mais force est de constater que ce sujet progresse ». En l’occurrence, l’article 36 du texte encadre ces essais de télémédecine dans quelques régions pilotes et prévoit les modalités de rémunération des actes ainsi effectués. Reste à savoir quand s’opérera le passage de l’expérimentation à la généralisation. Une étape qui pourrait prendre encore du temps, la HAS devant rédiger un rapport d’évaluation dont la transmission au Parlement est fixée au 30 septembre 2016.

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Infographie : résultats de l'Indice de confiance numérique & santé 2014

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Le Cercle des Décideurs Numérique & Santé publie la 3ème édition de son indice de confiance de la e-Santé en France en partenariat avec Care Insight, Laumacom, DSIH et Ticsante.com. Découverte des principaux résultats.

Ce baromètre qui offre une vision à 360° de la e-santé porte sur 6 indicateurs : infrastructures, production et coordination des soins, télémédecine, e-santé à domicile, médias sociaux en santé, création de valeur économique & industrielle. L’indice de confiance numérique & santé est réalisé sur la base d’un sondage auto-administré sur le web, auprès d’un panel d’acteurs de santé et d’experts de la e-santé.

Après une timide hausse de l’Indice de confiance numérique & santé en 2013 par rapport à l’année 2012, la nouvelle édition de ce baromètre dessine un paysage morose voire déprimé de la e-santé en France. “Le plus frappant dans cette tendance globale à la baisse, c’est la disparité de vision entre les différents acteurs” souligne Sandrine Degos, Fondatrice du Cercle des Décideurs Numérique & Santé et Présidente de Care Insight.

On observe des divergences de vision entre les acteurs puisque les représentants des collectivités territoriales et les élus font preuve d’un bel optimisme (leur niveau de confiance à 5 ans augmentant de 12 % entre 2013 et 2014), tandis que la confiance des professionnels de santé s’enfonce de 10 % (20 points d’écart entre ces deux familles d’acteurs).

Quelques tendances se dégagent de cet indice :

La confidentialité des données, un enjeu majeur : perte de confiance sous l’effet des différentes annonces médiatiques des acteurs internationaux du net, les fameux “GAFA” (Google, Amazon, Facebook et Apple), du flop actuel de l’open data en santé ou de l’absence de communication lisible des autorités et institutions en ce domaineConfiance en la télémédecine : la téléconsultation ou la téléexpertise sont plébiscitées. La généralisation passera par la rémunération des actes de télémédecine (attente de l’article 36 du Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2014).L’avenir de l’e-santé est au domicile des Français : confiance en hausse avec l’arrivée de nombreux objets connectés (auto-tensiomètres, balances, glucomètres connectés, détecteurs de chute, piluliers, …), de dispositifs médicaux communicants ou des gérontechnologies.

Découvrez les principaux résultats en infographie :



Quand les Google Glass secondent les médecins

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Qui sait? Il se pourrait que les Google Glass rejoignent un jour le stéthoscope et la seringue au rang des objets emblématiques de la médecine. Les annonces en ce sens se succèdent depuis juin 2013, mois durant lequel les premières interventions filmées au moyen des lunettes furent retransmises en temps réel à des médecins connectés à distance. 

S’inspirant de ces expériences initiées aux Etats-Unis et en Espagne, une équipe tessinoise réalisait selon les mêmes modalités une angioplastie coronaire en juin de cette année.

De son côté, le professeur Pierre Hoffmeyer, chef du département de chirurgie des HUG, a effectué depuis janvier une dizaine d’opérations de la hanche, de l’épaule ou du genou avec les lunettes californiennes chaussées sur le nez. Diffusée sur un écran, la vue subjective captée par le dispositif permet à ses internes de suivre au plus près les gestes du spécialiste. 

Les conditions d’hygiène s’en trouvent aussi renforcées, puisque les médecins en formation n’ont plus nécessairement à se pencher au-dessus de la zone opérée pour observer le déroulement de l’acte.

Loin d’être cantonnées à ces bénéfices, les lunettes facilitent aussi plus directement la tâche du chirurgien orthopédiste. Grâce aux applications développées sur mesure par le service informatique de l’hôpital genevois, le prisme des Glass affiche les radios des patients ainsi que le plan préopératoire – les diverses étapes qui jalonneront le cours de l’intervention.

Embarqué dans les ambulances

Le docteur Jocelyn Corniche s’était fait connaître par la création d’Echo112, une application pour smartphone regroupant une fonction d’appel d’urgence géolocalisé et une carte de donneur d’organes électronique. Le Lausannois planche depuis maintenant six mois sur les possibles utilisations médicales des Google Glass.

Particulièrement attentif aux questions de confidentialité, cet urgentiste et anesthésiste du CHUV développe un système permettant la transmission sécurisée des flux audio et vidéo des Google Glass vers un serveur hébergé en Suisse. Ainsi équipés, les internes pourraient idéalement obtenir l’avis de leurs aînés tout en dispensant ces derniers de se déplacements superflus.

Le cas de l’ambulancier muni de Google Glass illustre de façon plus frappante encore les avantages qui pourraient être tirés de cette technologie. L’urgentiste Jocelyn Corniche travaille sur ce sujet, à l’instar de l’Institut d’informatique de gestion de la HES-SO de Sierre. Son unité de recherche vient ainsi d’achever en août la programmation d’un prototype fonctionnel communiquant entre l’ambulancier et l’hôpital.

Une interface de vidéoconférence grâce à laquelle le médecin posté à l’hôpital peut observer en temps réel l’état du patient, prodiguer ses conseils ou interroger le blessé par l’intermédiaire de l’ambulancier. Antoine Widmer, le postdoctorant en charge du projet au sein de la haute école valaisanne, prévoit la constitution prochaine d’une start-up composée de quatre étudiants et initialement dotée des 10 000 francs de la bourse Business Experience de l’institution d’enseignement. 

De nouveaux perfectionnements seront par ce biais apportés à l’application avant une sortie prévue dans le courant 2015. Une collaboration entre l’HES et Jocelyn Corniche est également à l’étude afin de mieux couvrir les besoins du marché helvétique.

Ces développements suisses reflètent les évolutions auxquelles on assiste aux Etats-Unis, d’où émerge un nouveau marché d’applications professionnelles destinées aux Google Glass. 

Preuve de ce tournant, Google a décerné en juin dernier le titre de «Glass Certified» à cinq développeurs d’applications dévolues aux entreprises. Sur les cinq lauréats, une seule société n’était pas active dans le domaine de la médecine




Migraine Buddy : une application pour gérer vos migraines

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Surveiller ses migraines, anticiper les facteurs déclencheurs, comparer les meilleurs moyens de les soulager... Cette application gratuite pourrait être utile si vous souffrez régulièrement de migraines. Migraine Buddy est censée aider les personnes atteintes de migraine à rapporter les caractéristiques de leurs maux de tête afin d'y apporter une réponse adaptée. ©Healint

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4744345Réagir2Recevoir les alertesÀ lire aussiLe sexe, un remède contre la migraine ?Migraine : bientôt deux nouveaux traitements

MIGRAINE. Si vous souffrez de migraines vous serez peut-être intéressés par ce nouvel outil d'e-santé : Migraine Buddy, une application smartphone développée par Healint, une jeune start-up spécialisée dans l'analyse des données de santé.

Une version française de cette application vient d'être lancée et est disponible gratuitement sur la plateforme Google Play. Migraine Buddy est censée aider les personnes atteintes de migraine à rapporter les caractéristiques de leurs maux de tête afin d'y apporter une réponse adaptée. Ne vous attendez pas à des miracles cependant.

Surveiller, comparer et anticiper

L'application doit néanmoins permettre aux personnes souffrant régulièrement de cette affection d'en identifier les facteurs déclencheurs, ainsi que les différents symptômes. Le système permet également de comparer l'efficacité des différents moyens pour soulager les douleurs. En théorie, les utilisateurs peuvent ainsi prendre des mesures préventives pour améliorer leur condition et tenter de limiter les nouvelles incidences.

LireLes migraines abîment le cerveau 

Selon la société Healint, Migraine Buddy a été développée avec l'aide de neurologues et de scientifiques dans le but d'aider la recherche. Elle se démarquerait ainsi des autres applications uniquement destinées au suivi de la migraine. 

Un des intérêts de l'application, ce sont  les "méthodes d'apprentissage automatique" qui y sont intégrées, et qui permettraient ainsi de mettre en évidence des corrélations entre habitudes de vie et migraines. En plus d'enregistrer les données saisies par les utilisateurs, l'application détecte en effet les comportements en terme de sommeil et de niveau d'activité.

La sécurité des données en question

L'application offre aux utilisateurs la possibilité de partager un rapport détaillé des différents évènements avec leur médecin traitant ou leur neurologue. Les praticiens peuvent même avoir accès en temps réel aux données enregistrées via une plateforme sécurisée selon Healint.  Une fonctionnalité censée améliorer les diagnostics et d'évaluer plus objectivement l'efficacité des traitements prescrits.

Aussi utile que puisse être ce nouvel outil connecté, il reste la question de la gestion des données. Car si Healint dit en garantir la confidentialité, rien ne permet de le vérifier.

LireMigraine : définition, symptômes, traitements

La migraine se manifeste par des douleurs lancinantes du côté droit ou gauche de la tête, parfois pendant des heures, voire des jours. La douleur suit les battements du cœur. L'épisode de migraine est souvent associé à d'autres symptômes : une intolérance à la lumière, au bruit et aux odeurs, des nausées, des vomissements, etc.



Les données personnelles de santé - CNOM

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WEBZINE n°2

 

Élément fondamental du pilotage du système de santé, l’utilisation des données de santé soulève une contradiction. S’il importe de développer l’accès à ces données pour produire de la connaissance et informer le public, il faut protéger leur confidentialité et garantir le secret protégeant les données médicales.



Mêlée Motion : Numérique & seniors (les promesses de la silver économie) - YouTube

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Un débat réunissant Pierre Brun, Directeur stratégie offre et innovation d’Harmonie mutuelle, et Hervé Denudt, Chef de projet e-économie Ariège Pyrénées, à l’occasion de La Mêlée Numérique 2014.



La start-up du jour : MyBiody Balance rend le monitoring de santé accessible à tous | FrenchWeb.fr

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La start-up parisienne MyBiody Balance commercialise des appareils de monitoring qui permettent une évaluation complète de la masse corporelle de l’utilisateur. Techniquement, on parle d’ « appareils d’impédancemétrie multifréquences », c’est-à-dire qui déterminent la composition exacte de la masse corporelle pour un établir un bilan de santé et détecter d’éventuelles carences. Elle fait partie des 18 start-ups sélectionnées pour représenter la France au CES de Las Vegas du 6 au 9 janvier 2015.

Dans le secteur économique des appareils de santé connectés, des acteurs comme l’Allemand Beurer ou le Français Babyliss commercialisent à destination du grand public des pèse-personnes connectés avec fonction impédancemètre.

Interview de François Trabelsi, co-fondateur de MyBiody Balance :

FrenchWeb : Comment avez-vous eu l’idée de créer MyBiody Balance ?

François Trabelsi, co-fondateur de MyBiody Balance

François Trabelsi : En 2005, je travaillais aux Etats-Unis; J’ai vu arriver les premiers objets connectés dans le domaine de la e-santé avec le quantified self. A cause du prix des soins, les Américains fonctionnent sur un modèle très préventif quand les Français sont dans le curatif. Lorsque je suis revenu en France en 2009 après la crise des subprimes, j’ai rencontré Alain Letourneur qui possédait une entreprise familiale de matériel médical. Ensemble, nous avons travaillé sur la partie software et développement pour créer des appareils connectés d’impédancemétrie multifréquences made in France. Il s’agit d’appareils de diagnostique et de prévention médicale qui analysent la composition du poids, et non de pèse-personnes sur lesquels on monte.

Qui sont vos clients ?

Nous vendons nos produits en BtoC et en BtoB, c’est-à-dire aux particuliers mais surtout aux professionnels des secteurs de la santé, de la diététique, du sport et de la remise en forme. Nous comptons dans nos futurs clients professionnels la Fédération Française de Football et la Fédération Française de Rugby. Nous collaborons avec des médecins qui font des études sur l’obésité morbide dans le cadre du dispositif Cardiauvergne, etc. L’appareil s’utilise en se calant contre la cheville. Il analyse et décompose le poids de la personne pour évaluer sa masse graisseuse, osseuse et musculaire, ainsi que les éventuelles rétentions d’eau. Il détermine si l’individu est dans la norme, en fonction de critères catégoriels comme l’âge, le sexe et la taille. Nos appareils fonctionnent en connexion wifi, bluetooth et satellite.

Quel est votre modèle économique ?

Nous commercialisons deux types d’appareils. Le modèle destiné au grand public coûte 249 euros, actuellement en promotion à 199 euros jusqu’au 30 novembre 2014 pour le lancement du produit. Il fonctionne grâce à une application associée – gratuite au téléchargement – disponible sous iOS et sous Android. Nous proposons aussi – en supplément – des programmes de régime et de remise en forme pour accompagner l’expérience utilisateur. Le modèle médical destiné aux professionnels coûte 1 600 euros. Il contient un certain nombre d’options supplémentaires pour détecter par exemple des cas de malnutrition, des problèmes rénaux, cardiaques ou encore une fonte pathologique de la masse musculaire.

Qui sont vos concurrents et comment vous différenciez-vous ?

Nous avons deux concurrents internationaux directs. Ils viennent d’Asie : l’un est japonais, l’autre est coréen. Nous avons l’avantage de travailler avec une technologie de pointe, enrichie par notre expérience de collaboration avec des professionnels français du secteur médical, sportif et nutritionnel. Cette expertise, nous nous en servons pour élaborer nos produits grand public.

Appareil grand public développé par Mybiody Balance

Quelle est la première problématique que vous ayez rencontrée et comment y avez-vous fait face ?

Notre principal problème a été la connectivité. Dans le secteur professionnel, nous avons dû gérer la connectivité de nos appareils avec un parc d’ordinateurs de bureaux très varié et souvent ancien. Ensuite, nous avons dû négocier pas à pas avec Apple pour disposer d’une version iOS de notre application qui sort cette semaine.

Que faisiez-vous avant de créer cette start-up ?

Je suis un serial entrepreneur. J’ai commencé avec mon agence publicitaire à Paris, que j’ai vendue en 1996. J’ai travaillé ensuite pendant sept ans comme consultant dans le milieu des grandes entreprises, puis je suis parti travailler aux Etats-Unis. Je m’occupais de salons de photos d’art, ma passion. Je suis rentré en France en 2010 et je me suis lancé dans le développement de MyBiody Balance.

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné ?

J’ai reçu beaucoup de conseils dans ma vie d’entrepreneur, et je les ai volontiers écoutés. Je me souviens d’un proverbe : « L’expérience est une lanterne qu’on s’accroche dans le dos mais qui n’éclaire que le chemin parcouru. » Cela signifie que les conseils qui viennent de personnes plus expérimentées que vous sont utiles, mais ils ont aussi leurs limites. Un bon chef d’entreprise est aussi celui qui sait créer une rupture pour réinventer son business.

Quelle est la personnalité que vous admirez le plus ?

Comme personnalité d’entrepreneur, j’admire Vincent Bolloré qui représente très bien la France à l’international. Il a été beaucoup décrié, mais je trouve qu’on oublie un peu vite le bien économique que son activité apporte à notre pays. Pendant quatre ans, j’ai aussi fréquenté le milieu associatif dont AIDES et SOS Drogue. J’ai été frappé par le dévouement de certains bénévoles. J’admire les personnalités qui s’engagent pleinement pour leurs convictions.


En savoir plus sur http://frenchweb.fr/la-start-up-du-jour-mybiody-balance-rend-le-monitoring-de-sante-accessible-a-tous/172781#dqQdmscXK5PKiVi3.99


Research2guidance mHealth App Developer Economics 2014 Study

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This is the fourth edition of our yearly study on the state and the future of mobile healthcare. In this year’s report we have asked more than 2,000 mobile health app developers, health managers, project managers etc.

Our free report contains an in-depth market analysis on the current status and future impact of mHealth app publishing, a breakdown of different app stores, breakdowns of who is publishing mHealth apps today, the business aspect of publishing healthcare apps and and outlook of how the market will look like in the future.Questions answered:

How is the mHealth market’s status quo?
What is the future of mHealth apps?
How does the choice of your business models, app category, publisher type effect downloads or revenue?
What are the most important revenue sources today?
How will the market look like in 5 years’ time?
Which disruptive changes can be expected for mobile healthcare?
Which factors will have the biggest impact of mHealth on healthcare costs, diseases, regions, distribution, patient outcome?
Who is publishing mHealth apps today and what are typical app developer profiles?
What are the main differences between typical app developers (company size, medical background, motivation, business models, etc.)?
Apart from simple health trackers and fitness apps, what kind of other apps are out there (e.g. remote monitoring, medical compliance, etc.)?
How are APIs, sensor aggregation services and big data changing mobile healthcare?
Is the mHealth app business sustainable today? What are sustainable mHealth business models?
What is the poverty line in mHealth app development?




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