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Intelligence artificielle: «Watson» en médecin de poche?

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Et si une application mobile analysait en temps réel votre ADN pour rendre votre vie plus saine ? Le laboratoire d'analyse génétique Pathway Genomics parie sur le super-ordinateur Watson pour pouvoir l'élaborer. L'application utilisera l'intelligence artificielle cognitive développée par IBM, pour répondre aux questions de santé et de bien-être de son utilisateur. Combien de cafés puis-je boire aujourd'hui ? Combien de calories ai-je déjà ingérées ? Faut-il que je fasse de l'exercice ? Autant de questionnements personnels que l'application cognitive devrait pouvoir résoudre.Une fois encore, les données sont au coeur du mécanisme. C'est en étudiant les gènes de son «&nbsppatient » et en les comparant instantanément à des millions d'autres informations que l'application de Pathway Genomics sera à même d'apporter des réponses personnalisées.Avec la transition numérique, chacun va devenir de plus en plus autonome. La santé ne fera pas exception et cette application en est l'un des exemples les plus concrets. Selon les dernières études, le marché de la bio-informatique devrait représenter 12,86 milliards de dollars en 2020.Crédit Photo : Flickr par ibmphoto24



MoleScope : Un microscope connecté qui inspecte les grains de beauté

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MoleScope : Un microscope connecté qui inspecte les grains de beauté

Ayant généralement une coloration foncée, un grain de beauté se présente sous la forme d'un amas de cellules mélanocytaires ou mélanocytes, des cellules qui provoquent la coloration foncée et le bronzage de la peau. L'apparition ainsi que l'évolution de ces grains de beauté, appelés également naevus, doivent être surveillées par un dermatologue car à la longue, ces tâches brunes, roses, rouges ou bleutées peuvent devenir la source du cancer de la peau.

Avec le développement des objets connectés, de nombreuses start-up misent actuellement dans le secteur de la santé connectée. A cet effet, ces jeunes entreprises ne cessent de concevoir des outils d'aide au diagnostic qui permettent aux patients de profiter d'une grande facilité d'utilisation.

Concernant les grains de beauté, une entreprise canadienne vient de mettre au point le MoleScope, un microscope connecté qui permet d'inspecter facilement les grains de beauté afin d'évaluer leur dangerosité. De quoi permettre à ses utilisateurs de prévenir ou d'éviter un cancer de la peau.

Avec sa taille pas plus grosse qu'un pouce, ce petit microscope se connecte au smartphone et permet au patient de suivre mais aussi d'envoyer l'état de ses grains de beauté à un médecin. Appareil à la fois pratique et utile, le MoleScope permet à n'importe quel utilisateur de photographier ses grains de beauté mais aussi les autres irrégularités de la peau en haute résolution et avec un fort grossissement. Pouvant être considéré comme un véritable appareil professionnel à destination du grand public, ce produit qui intègre la médecine du futur a été conçu pour offrir une qualité d'image exceptionnelle au même titre que celle d'un dermatoscope médical.

Plus qu'un simple microscope, le MoleScope offre de nombreuses fonctionnalités grâce à l'application dédiée. En effet, ce microscope connecté permet d'enregistrer les données prises par l'appareil sur un serveur sécurisé. Ce qui permet d'évaluer les tâches brunes qui peuvent être suspectes. Intégrant un algorithme précis et ultra puissant, cet objet connecté permet également de suivre l'évolution des grains de beauté. Mieux encore, le MoleScope permet également à son utilisateur d'envoyer à son médecin un compte rendu personnalisé.

Autrefois, il n'était possible de détecter les carcinomes qu'après un examen visuel de la peau pratiqué par un dermatologue. Et pourtant, ces type de cancer de la peau touchent actuellement de nombreux individus qu'il est nécessaire de les diagnostiquer le plus tôt possible. Grâce au MoleScope, il est désormais possible d'optimiser la visite médicale mais aussi d'organiser un suivi à distance.

Le MoleScope se présente ainsi comme un véritable outil de télémédecine et une aide indéniable dans la prise en charge ainsi que la prévention des carcinomes. Selon l'entreprise qui travaille derrière ce projet, le MoleScope devrait être disponible dès le mois de septembre 2014 et ce, d'abord sur le marché nord-américain. Il faudra prévoir un budget de 99 $ pour pouvoir s'en procurer un et attendre quelques mois pour que ce produit soit disponible sur le territoire européen.

En savoir plus Publié le 10 novembre 2014



Une startup Biotech française qui ambitionne de démocratiser les analyses sanguines

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Garage21 a le plaisir de vous annoncer qu’Archimej Technology, la startup qui a mis au point le Beta-BioLED, est finaliste du NOKIA SENSING XCHALLENGE COMPETITION, concours organisée par XPRIZE.

Une startup Biotech française qui ambitionne de démocratiser les analyses sanguines

Virgile a écrit: « la plus grande richesse c’est la santé ». Nous avons tous peur de tomber malade, d’avoir une maladie cardiovasculaire, un cancer, etc. Nous prenons donc soin de notre corps, et cela commence par un monitoring constant de nos paramètres physico-chimiques. A l’heure du 2.0, de plus en plus de solutions apparaissent pour suivre notre alimentation et nos dépenses physiques, et pour  la 1ère fois, un prototype d’appareil portable, le Beta-BioLED, destiné à effectuer des analyses sanguines à bas coûts a été mis au point par de jeunes entrepreneurs. Cette solution, baptisée Spectroscopy 2.0®, repose sur la spectroscopie de l’absorption.

A l’analyse biochimique du sang pratiquée en laboratoire, la jeune pousse utilise les technologies optiques pour étudier la composition du sang. La quantité des éléments recherchés dans le sang est mesurée par l’étude du faisceau lumineux qui le pénètre. Avec une transformation et une miniaturisation d’une technique de laboratoires, Archimej Technology pourra proposer des analyses sanguines à un prix abordable. Avec pour objectif de commercialiser le Beta-BioLED à un prix inférieur à 1 000 €, des pays en voie de développement pourront faire des tests sans avoir besoin d’infrastructures spécialisées. Dès lors, en s’adressant directement au marché des organismes non gouvernementales ( ONG), il sera possible d’augmenter de 1500 % le nombre de tests dans les pays en voie de développement.

Le Nokia XChallenge Competition

Dès son année de création, la startup a reçu le prix de la Fondation Altran. Lauréate du concours de la création d’entreprise Ile-de-France 2013, la Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCI) de l’Essonne lui a également remis cette année un Trophée de l’espoir de l’économie. Dans cette continuité, notre jeune et dynamique équipe d’Archimej Technology a été sélectionnée parmi les 25 talents européens décidés à résoudre des problèmes majeurs du monde d’aujourd’hui grâce à des innovations scientifiques et technologiques.

Avec un potentiel de marché de 3 milliards €, le secteur de la e-santé est une réelle aubaine pour les géants de l’internet mais aussi des constructeurs de PC et de mobile. Sur cette vague, Nokia affirme sa tendance à se diriger vers ce marché en créant le concours NOKIA SENSING XCHALLENGE COMPETITION. L’équipe d’Archimej Technology a passé toutes les étapes de sélection et fait aujourd’hui partie des finalistes de ce concours. Pour gagner, il ne reste qu’aux internautes de voter pour Archimej Technology. En cas de succès, ce concours représente un vrai tremplin pour nos jeunes entrepreneurs sur la scène internationale.

Découvrez leur vidéo et si elle vous a plus, n’hésitez pas à voter pour Archimej Technology ici.



Initiative : téléconsultation pour les enfants polyhandicapés

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Le Comité d’études, d’éducation et de soins auprès des personnes polyhandicapées (Cesap) est en train de mettre en place un dispositif d’e-santé dans le cadre de la prise en charge des enfants polyhandicapés. Les infirmières sont au coeur de ce dispositif, au niveau du repérage des besoins et des téléconsultations. 

©DR
Monique Brédillot, cadre de santé et chef de projet polyhandicap télémédecine au Cesap.

A la suite d’un appel à projet de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France, le Cesap a été retenu comme pilote de l’expérimentation de télémédecine dans le champ du polyhandicap.

Il s’agit d’une démarche innovante sur trois ans, de téléconsultation et de télé-expertise médicale autour des enfants et adolescents polyhandicapés (déficiente mentale, handicap moteur et mobilité réduite), réalisée sur onze sites en IDF.

« Ce projet se met en place avec deux hôpitaux, Necker et Trousseau », a fait savoir Monique Bredillot, cadre de santé et chef de projet polyhandicap télémédecine au Cesap, lors du Salon infirmier 2014.

Ces enfants, en raison de leurs handicaps, sont suivis par des neuropédiatres ou devraient l’être. Le pivot du projet est donc l’Assistance publique-hôpitaux de Paris.

La consultation

La téléconsultation va être réalisée pour répondre à un questionnement que le médecin du centre ne parvient pas résoudre.

« Il faut que cela soit appuyé par des examens qui montrent que la situation médicale de l’enfant a changé », rapporte Monique Bredillot. Il appartient à l’infirmier de repérer les enfants ayant besoin d’une téléconsultation avec le neuropédiatre, et ensuite aux parents de fixer le rendez-vous pour la téléconsultation.

« Nous sommes en train de construire un calendrier partagé sur une plateforme sécurisée afin que chacun note ses disponibilités », explique-t-elle. Les premiers rendez-vous devraient avoir lieu en décembre.

Après avoir obtenu le consentement de l’enfant, lui, sa famille, la personne qui vit au quotidien avec lui, le médecin et l’infirmière vont alors se retrouver en téléconsultation avec un neuropédiatre de l’AP-HP qui aura auparavant reçu l’enfant au moins une fois en consultation.

Un questionnaire, rédigé par le médecin ou l’infirmière du centre, a également été créé pour éviter d’avoir à transférer l’ensemble du dossier médical à l’hôpital. Et pour réaliser les visio-conférences, des salles au sein des différentes structures d’accueil des enfants, ont été aménagées avec des caméras.

Bénéfices

Les bénéfices attendus reposent sur la régularité du suivi de ces enfants et une moindre hospitalisation en urgence car beaucoup d’enfants décompensent.

Ce dispositif va améliorer les interactions entre l’établissement médico-social, les équipes proches des enfants et l’hôpital, et diminuer les déplacements.

« Les enfants polyhandicapés font souvent des crises d’épilepsies, d’où l’intérêt de ne pas les transporter dans des ambulances car ils convulsent », explique la chef de projet. Et d’ajouter : « En termes de démocratie sanitaire, ce dispositif va offrir un meilleur accès aux soins à ces enfants qui sont fragiles et peu mobilisables. »

Il va également permettre une montée en compétences du personnel car les infirmiers vont participer aux réunions avec les médecins. L’ARS prévoit une évaluation du projet par des experts.

 Laure Martin



Des médicaments télécommandés

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Une puce contraceptive placée sous la peau que l’on peut activer ou éteindre par connexion wifi: ce type de traitement pourrait bien être disponible sur le marché d’ici peu. La start-up américaine MicroCHIPS, à l’origine du projet, vient en effet de conclure avec succès une série de tests de son implant.

«Si on peut l’adapter à différents traitements, cela représentera une aide réelle lors des prises régulières de médicaments souvent pénibles, notamment pour les malades chroniques, constate Pierre Voirol, pharmacien responsable de l’unité d’assistance pharmaceutique et de pharmacie clinique du CHUV. Une première version de cette puce est ainsi utilisée actuellement pour traiter sept femmes danoises souffrant d’ostéoporose. Elle délivre des doses quotidiennes de teriparatide, une molécule permettant de stimuler la croissance osseuse. «C’est un véritable succès», selon Robert Farra, CEO de MicroCHIPS.

Créée par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), l’entreprise est soutenue financièrement par la fondation Bill & Melinda Gates à hauteur de 4,6 millions de dollars. Le fondateur de Microsoft cherche à offrir un moyen de contraception aux femmes des pays les plus pauvres qui durerait plus longtemps que les implants déjà existants et qui serait déasactivable lorsque son utilisatrice souhaite tomber enceinte.

Si la puce contraceptive n’est pas encore disponible en rayons, ce type de composants high-tech est déjà utilisé dans des capteurs internes ou externes capables de surveiller l’état des patients. Exemple avec le capteur Helius, conçu par l’entreprise américaine Proteus Digital Health. Installé dans le médicament ingéré, Helius communique ensuite avec un patch collé sur la peau, lequel transfère les données collectées vers un smartphone, une tablette ou un ordinateur.

Le capteur interne fonctionne en réaction aux fluides gastriques. Ce mécanisme permet de vérifier si le patient prend réellement son médicament et de déterminer l’effet ou non du traitement. Un système plus précis et efficace que les visites médicales, les données étant collectées en permanence.

De son côté, Novartis vient de signer un partenariat avec Google afin de développer une lentille de contact intelligente. Cette dernière aiderait les personnes souffrant de diabète en lisant directement sur le globe de l’œil le niveau de glycémie dans le sang. Un moyen simple et non invasif de contrôler plus finement sa maladie.

Que ce soit sur des médicaments, des patchs collés à la peau, incorporés aux vêtements ou aux chaussures (les tissus intelligents), ces puces visent à surveiller l’évolution de la personne, comprendre sa réaction pour finalement mieux la soigner. L’entreprise d’études de marché IDTechEx prévoit que ce type de technologie devrait représenter un marché de 70 milliards de dollars d’ici à 2024, contre 14 milliards de dollars à l’heure actuelle. Elle estime que les entreprises spécialisées dans ces technologies deviendront, dans le futur, aussi importantes que les firmes pharmaceutiques.

Des compagnies comme Google joueront par ailleurs un rôle clé dans la récolte de données médicales. Le géant américain vient ainsi de mettre sur pied un ambitieux projet expérimental destiné à brosser le portrait-type d’un être humain en bonne santé. Il sera réalisé à partir de l’analyse du matériau génétique et moléculaire fourni anonymement par des participants volontaires ces prochaines années.

La société MicroCHIPS a, quant à elle, prévu de commercialiser sa pilule numérique d’ici à 2018. Implantée à l’aide d’une anesthésie locale, la micro-puce n’a pour l’heure provoqué aucun rejet du système immunitaire. MicroCHIPS espère ainsi obtenir rapidement l’accord de la Food and Drug Administration (l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, ndlr) pour lancer les tests cliniques de son médicament dans les mois qui viennent.
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INTERVIEW

«J’ai peur du prix»

Progrès spectaculaire ou dérive scientifique? L’avis de Thierry Buclin, médecin chef de la division de pharmacologie clinique du CHUV.

Pensez-vous que ce type de traitements pucés puisse être utile?

Honnêtement, j’ai surtout peur du prix. Ce genre de technologies coûte cher. A moins que le système de santé ne veuille participer, je ne pense pas que ces micro-puces contraceptives soient à la portée de toutes les bourses. Hormis le coût, il faut voir aussi si ces puces peuvent se décliner pour d’autres traitements. Ce n’est pas vraiment le cas. En effet, il faut que la dose de médicaments soit minuscule pour que la puce puisse la contenir. Je ne vois que les traitements hormonaux comme la contraception, la gestion de la tyroïde, l’ostéoporose ou encore des traitements délicats avec les hormones de croissance qui puissent répondre à cette condition.

Une tierce personne pourrait utiliser ces micro-puces puisqu’elles sont télécommandables. C’est dangereux non?

Les pompes qu’utilisent les personnes souffrant de diabète fonctionnent avec Bluetooth. Les pacemakers cardiaques sont commandés aussi à travers la peau. Donc il y aurait là aussi un danger potentiel. A vrai dire, ce genre de technologies réveille toujours des fantasmes autour des risques de hacking. Je ne sais pas s’ils sont réels.

Les gouvernements des pays à fort taux de natalité ne pourraient-ils pas avoir une raison de maîtriser ces micro-puces pour contrôler les naissances?

Les gouvernements n’ont pas besoin de cette technologie pour maîtriser la natalité de leurs citoyens. En Afrique du Sud par exemple, le gouvernement offre des récompenses pécuniaires ou des compléments alimentaires aux femmes des couches de populations défavorisées qui choisissent d’utiliser l’implant ou l’injection contraceptive renouvelable tous les trois mois. Ethiquement, ce n’est pas blanc ou noir. Il faut savoir conseiller le mode de contraception efficace.
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Une version de cet article est parue dans le magazine In Vivo (no 4).



L’oreillette connectée de Microsoft pour remplacer la canne blanche

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Une nouvelle alternative à la fameuse canne blanche pour les non-voyants vient de faire son apparition. Il s’agit de l’oreillette connectée de Microsoft. La sortie de ce nouveau gadget intelligent témoigne l’intérêt de ce géant du Web pour le monde de la santé et du bien-être. Confectionné à partir du concept de la conduction osseuse, ce petit appareil de haute définition servira de guide parfait.

L’écouteur pour aveugles en question dispose d’un système spécial qui le relie à un smartphone. L’appareil mobile est par la suite connecté à un réseau de balises dispersées à travers l’itinéraire à suivre par l’utilisateur. C’est grâce au son émis par l’oreillette que ce dernier pourra trouver son chemin facilement et marcher comme une personne normale. Microsoft a diffusé une vidéo dévoilant au public le principe de fonctionnement de son nouveau joujou révolutionnaire. La société a mis en place une collaboration de deux ans avec l’association caritative britannique Guide Dogs, le temps de son élaboration.

Un lancement à grande échelle complexe

Cette oreillette révolutionnaire développée par Microsoft est une version plus moderne et plus pratique que l’Aftershokz, un dispositif connecté destiné aux cyclistes. Le mode de fonctionnement des deux appareils est à peu près le même. Comme il a été mentionné auparavant, le concepteur a exploité le système ostéophonique. L’appareil dispose d’une voix de synthèse qui fournit les données indispensables aux usagers. Il émet ainsi un signal d’avertissement quand l’utilisateur prend une mauvaise direction. Ayant des fonctionnalités bien plus modernes et plus perspicaces que la canne blanche, le petit gadget de Microsoft peut prendre le rôle d’un navigateur GPS. Il est également en mesure de guider les non-voyants vers les commerces de proximité et de leur fournir les horaires des transports publics.

En se servant de cette oreillette connectée, les non-voyants entendent encore les bruits extérieurs vu que leurs oreilles restent dégagées. Aussi, ils ne sont pas déconnectés du monde. Microsoft a également eu l’idée ingénieuse d’utiliser un capteur Kinect lors de la conception du dispositif afin qu’il puisse repérer avec précision les canaux auditifs. De cette manière, l’application qui contribue au fonctionnement de l’oreillette peut diffuser des sons variés en fonction des mouvements de tête.

Huit personnes non-voyantes incluant la célèbre romancière britannique Jennifer Warnick ont volontairement testé l’écouteur. Elles ont montré leur optimisme quant à l’efficacité de l’appareil. L’écrivain a même partagé son expérience dans l’Independance Day, un article publié par Microsoft. Malgré ce premier succès enregistré, le lancement à grande échelle de l’oreillette connectée constitue un projet compliqué vu qu’on doit mettre en place un important réseau de balises Bluetooth et Wi-Fi. Pourtant, cela requiert un grand investissement d’autant plus que les batteries des équipements sont à remplacer annuellement. Pour l’instant, Microsoft envisage une utilisation de l’oreillette par des personnes valides qui doivent séjourner dans une ville inconnue.


Read more: http://www.docdunet.fr/loreillette-connectee-de-microsoft-pour-remplacer-la-canne-blanche/#ixzz3JMHkBlYs

La médecine de demain passera par les smartphones

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«Aujourd’hui, on se mesure et on se documente sur sa santé. Cela permet une prise de pouvoir du citoyen sur cette dernière», explique le professeur Christian Lovis, médecin-chef du service de Sciences de l’information médicale des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).

Baptisée «quantified self» (ndlr: le soi quantifié, à savoir tous les outils qui permettent de mesurer ses données personnelles et de les partager), cette tendance est en train de changer le rapport entre le corps médical et les patients et sera l’objet d’une conférence donnée vendredi par Christian Lovis au Salon suisse de la santé.

Car depuis quelques années, les applications dévolues à la santé poussent comme des champignons. Pas étonnant qu’Apple, lors de la dernière mise à jour de son système iOS, impose d’office aux utilisateurs un outil pour répertorier vos pas, vos calories dépensées, votre indice de masse corporel, vos battements cardiaques, etc. Sans oublier la récente Apple Watch de la marque californienne et la ribambelle de bracelets intelligents et autres dispositifs à porter sur soi veillant sur votre sommeil et votre activité physique.

Mieux comprendre son corps
«Grâce à internet, nous avons libéré la connaissance. Chaque personne a potentiellement accès aux mêmes sources que les experts, poursuit Christian Lovis. Les applications mobiles nous permettent désormais de nous mesurer et d’avoir accès à nos données. En regroupant les deux, nous pouvons mieux comprendre comment fonctionne notre corps, et prendre des mesures appropriées.»

Le spécialiste y voit énormément d’aspects positifs. «Bon nombre de personnes savent qu’elles mangent mal, qu’elles ne bougent pas assez mais elles ne s’en préoccupent pas. Ces outils permettent de rendre visible l’impact de notre style de vie sur notre corps. Voir ces évolutions aide à réagir et procure de la satisfaction lorsqu’on voit les choses s’améliorer.»

Un avis que partage Jocelyn Corniche, médecin anesthésiste au CHUV et développeur d’applications médicales: «La possibilité de mettre en ligne les résultats de perte de poids ou de distance parcourue, entre autres, et de les comparer avec ceux d’amis encourage à bouger.»

Cette abondance de signes vitaux enregistrés ne risque-t-elle pas de rendre la population hypocondriaque? «Il y aura toujours de gens qui seront stressés par leurs résultats, admet Régis Le Coultre, professeur à la Haute Ecole de Santé Vaud (HESAV) et membre de la plate-forme ingénierie-santé, mais pas plus qu’avec internet. Il faut rester critiques vis-à-vis d’applications hasardeuses, comme on peut l’être vis-à-vis de certains livres sur les régimes miracle!»

«Ces outils mobiles et connectés permettent au patient de mieux comprendre sa pathologie et de mieux se soigner»

Mais sur le marché des téléphones portables et tablettes, il n’y a pas que des applications ludiques pour savoir si l'on dort bien ou si on mange assez de verdure. Il existe aussi tout un éventail d’appareils médicaux connectés qui ont une réelle influence sur la santé. «Avec un glucomètre (ndlr: appareil utilisé par les diabétiques pour mesurer le taux de glucose sanguin) ou un tensiomètre connectés, le patient a un meilleur contrôle sur son état, explique Jocelyn Corniche. Par le passé, un homme hypertendu voyait peut-être son médecin tous les mois avec sa petite feuille où il avait annoté ses tensions, aujourd’hui il peut lui envoyer ses données quotidiennement, permettant au médecin d’être plus réactif.»

Une véritable coopération soignant-soigné se met en place grâce à la technologie. «Ces outils mobiles et connectés permettent également au patient de mieux comprendre sa pathologie et de mieux se soigner, précise Christian Lovis. Aujourd’hui, seul un tiers des malades suit les consignes médicales et médicamenteuses données faute d’en comprendre les buts. Comment expliquer ce qu’est une hypertension pulmonaire à un enfant de six ans suffisamment pour qu’il suive son traitement? Cela passe forcément par des applications dynamiques et interactives.»

Préserver son capital santé
Si aujourd’hui, il paraît peu probable de demander à une grand-maman de 90 ans d’utiliser son portable pour mesurer son pouls et le transmettre à son docteur, cela ne sera plus de la science-fiction dans vingt ans. «Il va y avoir une explosion des besoins en soins, poursuit le professeur. On ne pourra pas soigner tout le monde. Chacun devra s’appliquer à préserver son capital santé et les outils mobiles seront alors indispensables. Ces technologies permettent une meilleure autonomie des patients. Comme dans les pays en voie de développement, il ne s’agit pas de donner à manger aux populations mais de leur apprendre à cultiver. C’est cet état d’esprit que devra avoir le corps médical!»

Un futur qui passera par le dossier médical informatisé disponible sur les smartphones de chacun. «De plus en plus de personnes vont vouloir s’approprier leurs données médicales et les gérer», affirme Jocelyn Corniche. Un projet pilote a été lancé à Genève l’an dernier mais peine à trouver son public. Paradoxalement, les patients craignent pour la sécurité de leurs données sur le site suisse, mais se préoccupent peu de ce que les firmes comme Apple et Google en font!

«Attention à ne pas tomber dans l’addiction»

Bertrand Kiefer, directeur du Salon suisse de la santé confirme que le quantified self va transformer la manière dont les médecins vont suivre leurs patients. Mais attention aux dérives et à la perte de contrôle sur les données enregistrées. Interview

– Quel est l’intérêt du quantified self pour tout un chacun?
– C’est une utopie de penser que le QS va repousser la maladie. En revanche, cela permet de lutter contre l’angoisse de celle-ci et d’améliorer sa surveillance. Mesurer ses performances sportives, par exemple, permet d’adopter un meilleur comportement. En ce sens, le QS est un bon outil de prévention. Attention à ne pas tomber dans l’addiction. Le plus important, c’est tout de même de vivre et de ne pas passer son temps à s’autosurveiller.

– Et quel intérêt pour les médecins?
– Savoir ce qui s’est passé chez un patient sur une longue période est un atout pour le traitement. Mais il y a tout un tas de maladies pour lesquelles constater une perte de poids ou une augmentation de la pression n’apportera pas grand-chose. Au mieux, les pathologies peuvent être détectées un peu plus tôt…

– Quelles dérives peut-on craindre?
– Le principal problème, ce sont les entreprises qui se cachent derrière! Elles ont accès à une quantité d’informations qu’elles peuvent utiliser à des fins commerciales. Il faudrait que toute cette masse de données soit en main de la santé publique et pas de Big Data!

– Que pensez-vous du dossier médical informatisé?
– C’est la suite logique, mais il faut impérativement qu’il soit centré sur le patient et que ce dernier puisse y inscrire également des données. Et non pas, comme c’est le cas qu’aujourd’hui, que seul le médecin le compile. Par ailleurs, le système doit être simplifié afin d’être utilisable par tous. (24 heures)


Bitbite : un nutritionniste dans votre oreille

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Un petit nouveau va sûrement faire son entrée dans le monde des wearables destinés à l'amélioration de notre santé et notre bien-être. BitBite est une petite oreillette qui enregistre, analyse et cherche à optimiser les habitudes alimentaires de son porteur.

Pour ce faire, l'objet connecté s'intéresse à la mastication : la manière de mâcher, son rythme, le nombre de bouchées etc. Les données enregistrées grâce à un microphone et différents capteurs sont envoyées directement sur une application smartphone dédiée. BitBite détermine également la quantité de calories ingérée et propose à son utilisateur plusieurs conseils afin de manger « mieux » et plus sainement.

La start-up éponyme derrière l'oreillette a lancé une campagne de crowdfunding via la plateforme Indiegogo et espère lever 60 000 dollars pour commercialiser son device. Si l'objectif est atteint, BitBite devrait être disponible en juin 2015 pour 159 dollars.

Crédit Photo : BitBiteA lire sur digitaltrends.com


Health Care in Danger, le webdocumentaire

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Health Care in Danger, le webdocumentaire

Les responsabilités du personnel de santé en situation de conflit et autres situations d’urgence. 

Vous êtes médecin. 10 soldats sont amenés à votre clinique chirurgicale mobile suite à des combats intenses. Deux des blessés sont des soldats ennemis, l’un deux a une blessure sérieuse a l’abdomen. L’officier supérieur les accompagnant vous ordonne de les soigner en dernier. Que faites-vous ?

Vous êtes infirmière en chef dans un hôpital dirigé par un organisme d’aide médicale. L’intérêt médiatique pour le conflit se déroulant autour de vous est fort. Un collègue qui veut “montrer au monde ce qu’il se passe” amène une équipe de caméras de télévision dans la salle d’urgence pour filmer les souffrances des blessés et l’hôpital clairement sollicité au delà de ses capacités. Comment réagissez-vous ?

Vous êtes le directeur général d’un hôpital. Cela fait dix jours que les combats aux alentours font rage. La morgue croule sous la quantité des corps qui ne sont ni réclamés ni identifiés. Comment gérez-vous la situation ?

Aucun de ces scénarios n’est rare ni exceptionnel. Ils traduisent les dilemmes auxquels sont confrontés le personnel médical lorsqu’ils doit en situation de conflit et autres situations d’urgence faire face à ses responsabilités.

Le nouveau webdocumentaire du CICR, Health Care in Danger, développé en HTML 5 et sur la conception duquel j’ai eu le plaisir de travailler en tant que story architect, ne peut pas fournir de réponses à de tels dilemmes, mais il entend cependant vous permettre de faciliter la prise de décision, alimenter votre réflexion et, idéalement, vous servir de guide sur le comportement à adopter dans de telles situations.

A travers une interface multimédia engageante, l’utilisateur est invité à explorer ces problématiques en profondeur en interagissant de manière virtuelle avec des experts terrain, chirurgiens, photo reporter, conseiller médical etc., coutumiers de ces questions.

Health care in danger permet à ses utilisateurs d’explorer les chapitres qui le composent de façon libre et leur donne la possibilité de personnaliser leur parcours et d’approfondir leur expérience à travers une série de documents ressources à débloquer dans chacun des chapitres.

L’accès est complètement libre, aucun identifiant ni mot de passe de connexion ne sont requis. Le module fonctionne avec tous les navigateurs récents intégrant HTML 5.

Vous souhaitez prendre part à l’expérience ? Le webdocumentaire est disponible en ligne en version anglaise maintenant !



Entretien avec Uwe Diegel, le Steve Jobs de la santé connectée ! #hcsmeufr

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Ajoutée le 17 nov. 2014

Uwe DIEGEL est titulaire de plusieurs brevets relatifs au diagnostic médical et est considéré comme un spécialiste dans la gestion des maladies chroniques. Après des études musicales, il a joué dans le monde entier en tant que pianiste de concert pendant plusieurs années. En 1992, il est entré dans le monde du diagnostic médical pour pouvoir assurer une meilleure gestion des patients. iHealth est aujourd'hui le leader mondial dans le domaine de la Santé Connectée. Entretien avec Lionel Buannic...



MondocMasanté, la nouvelle plateforme d'informations "santé"

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Après deux ans de travaux de médecins, d'associations de patients et d'experts en communication médicale, la plateforme MondocMasanté.be a officiellement été lancée mercredi, après avoir été présentée par ses créateurs au cours d'une conférence de presse à Bruxelles.

Les questions relatives à la santé sont le troisième sujet de recherche des Belges sur internet, selon le baromètre du SPF Economie publié en septembre dernier. Pourtant, jusqu'à présent il était difficile de trouver des informations fiables et pertinentes dans la quantité impressionnante de sites "santé".

La littératie, soit la capacité de trouver et de comprendre une information afin d'améliorer sa gestion de vie, est un défi majeur pour le secteur de la santé. En effet, "on estime aujourd'hui que les individus ayant un faible niveau de littératie en santé courent un risque multiplié par 1,5 ou 3 d'avoir un problème en santé", précise Stephan Van den Broucke, professeur à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education de l'UCL.

Pour pallier ce manque, des médecins, associations de patients et experts en communication médicale ont mis au point la plateforme multimédia MondocMasanté.

"Toutes les informations ont été rédigées par des médecins généralistes avant d'être soumises à des spécialistes de la maladie. Les associations de patients ont ensuite assuré la compréhension du contenu", précise le docteur Grijp, porte-parole de MondocMasanté.

Le site propose une approche globale par maladie et reprend six rubriques: la maladie, le bilan de santé, l'hygiène de vie, le traitement, le contrôle et l'accompagnement. Les informations y sont présentées selon une approche qui se veut très didactique en proposant pour chaque sujet un visuel et une explication.

Les médecins généralistes bénéficient eux aussi d'une nouvelle plateforme gratuite, destinée à leurs consultations et protégée par un accès sécurisé. Présentée depuis le 1er octobre, elle a déjà séduit 650 médecins.

"L'accueil est vraiment enthousiaste", se félicité le docteur Grijp.

MondocMasanté, subsidiée par l'Institut bruxellois pour la Recherche et l'Innovation, est lancée mercredi autour de quatre maladies chroniques: le diabète de type 2, l'asthme, l'hypertension et l'obésité. D'autres pathologies viendront compléter la plateforme dans le courant de l'année 2015. 

Pour plus d'informations sur le site ( Cliquez ici )



Prévention 2.0

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Dans le cadre de ses conférences Doctors 2.0 & You, Denise Silber organisait ce 19 novembre une matinale « prévention 2.0 » (sur Twitter, hashtag #doctors20).

Denise est une excellente professionnelle du 2.0 en santé ; elle connait le domaine et ses acteurs sur le bout des ongles, et possède un recul international remarquable. Les événements qu’elle organise représentent toujours pour moi une photographie très intéressante du domaine. Comme toute photographie, c’est une vision instantanée et orientée selon un point de vue précis, et nécessairement partial ; mais l’important est qu’elle donne à penser sur ce qui y apparait, et éventuellement ce qui manque, ou semble volontairement laissé dans l’ombre.

Ce qui est visible dans le paysage, c’est que la prévention 2.0 intéresse les assureurs (nous étions reçus dans les locaux d’Axa), les laboratoires pharmaceutiques et autres industriels du secteur médical, les startups et « les gens ». Et pour des raisons très diverses…

On imagine que l’assureur s’intéresse à la prévention pour promouvoir une attitude qui diminue le risque, et donc le coût. Mais c’est une équation qui a quelques inconnues cachées, puisque, en la poussant aux limites, on constate qu’en absence de risque, il n’y a, de façon évidente, plus besoin d’assurance.
Le volet le plus évident dans la démarche présentée par Axa est celui de la communication institutionnelle sur le mode du partenariat pour une vie plus saine. La démarche est alors fortement descendante, avec des films publicitaires dont le seul ressort 2.0 est la capacité de diffusion virale. J’avoue avoir été atterré par le film « Jumping salade » dont l’inspiration « 118 – 218 » vise plus à insérer de force le slogan « Manger salade, jamais malade » dans la tête des internautes que de créer du sens en groupe.

On retrouve d’ailleurs cet aspect grossièrement 1.0 dans le clip « La minute blonde pour l’Alerte Jaune » de l’Association Maladies Foie Enfants (AMFE) où le message est artificiellement « viralisé » par un mélange d’humour, de ridicule et de sexe. On note heureusement que, dans les deux cas, aucun chaton n’a été mêlé à la démarche. Dans le cas de l’AMFE, il ne s’agit pas de prévention, mais de dépistage précoce et on peut se demander si une maladie rare, comme l’atrésie des voies biliaires (AVB), dont l’incidence est de 1/18 000 naissances vivantes en Europe justifie le recours à de tels moyens. Je me garderais bien de dire que la mobilisation de l’AFME est injustifiée, mais généraliser une démarche qui consisterait à faire d’autant plus de buzz que la maladie est rare – puisque, justement, plus elle est rare et plus il faut marquer les esprits, au risque qu’ils n’y pensent pas – ne serait pas de la prévention mais de la paranoïa sociétale.

Le laboratoire Expanscience, à l’origine du site Arthrocoach, a indiqué clairement sa démarche : confronté aux aléas de remboursement de sa molécule phare dans un de ses domaines de prédilection, le laboratoire axe sa stratégie sur les services.

Pour terminer le tour de table par des startups, citons UmanLife qui propose un produit à mi-chemin entre le carnet de santé électronique et le tableau de bord orienté coaching, SmartSanté qui travaille à qualifier puis prendre en charge le risque cardiovasculaire et enfin FeetMe qui développe une semelle connectée destinée à palier la perte de sensibilité du pied diabétique.

Les questions posées ont principalement évoqué la pertinence de la démarche. UmanLife propose de vous coacher en fonction des données recueillies par vos objets connectés, mais sont-ils précis, voire même simplement étalonnés ? Le mécanisme « Noël sous le sapin, Pâques sur le BonCoin » qui caractérise la plupart des objets connectés (dont une étude a montré que 30% étaient abandonnés dans les six premiers mois) s’applique-t-elle également à ces sites de coaching qui adoreraient transformer votre « quantified self » en un « modified self » à leur convenance ?

Mon opinion de longue date est que le marché du bien être sera mécaniquement éclaté en autant de services qu’il existe d’objets connectés et de maladies. On sent bien la tyrannie de l’action (comment se fait-il qu’en 2014… ?) couplée à l’attracteur massif du produit high-tech.

Par ailleurs, le terme à la mode est incontestablement « coaching ». La mécanique de ceux qui vous veulent du bien est de déterminer votre profil (au sens de leur vision propre issue d’un besoin d’action ou de l’existence d’un objet), puis de vous faire abandonner vos mauvaises habitudes au profit d’un comportement vertueux.

Le problème de cette démarche est double :

Tout d’abord, le chemin qui consiste à partir de mesures ou d’évaluations pour déterminer des facteurs de risques n’est jamais simple (par exemple, un facteur de risque comme « activité sexuelle précoce » dans le cadre du cancer du col ne se déduit pas mécaniquement d’informations chiffrées). Ensuite, l’établissement d’une conduite à tenir personnalisée à partir d’un ensemble de facteurs de risques est, dans le cas général, un exercice très difficile et, même dans de nombreux cas simples, ne peut se faire dans le cadre d’une validation scientifique car les recommandations médicales ne sont pas conçues pour ça, font l’objet de compromis obscurs entre experts et n’évoluent pas assez vite. La tendance est alors à définir quelques profils types et à étiqueter l’utilisateur à gros traits.
Mais il est bien difficile de converger vers une démarche holistique et personnalisée en partant d’une approche spécialisée et basée sur l’outil.

Ensuite, il y a souvent confusion entre réseaux et communautés. C’est une évidence que j’ai découvert récemment lors d’échanges avec Nilofer Merchant : les réseaux, comme l’entreprise, l’assureur, l’industriel n’ont rien à voir avec les communautés, comme vos amis d’enfance, de sport ou d’université. Il y a des fonctions de conduite du changement qui sont pertinentes dans le cadre « chaud » d’une communauté et qui deviennent artificielles, voir même néfastes, dans le cadre froid de réseaux. Les incitateurs humains, comme ce défit d’une communauté à faire le semi-marathon de Paris raconté par Béate Bartès lors de la matinale, peuvent vous faire déplacer les montagnes ; les indicateurs de « bonne conduite » qui vous permettent de diminuer une prime d’assurance sont autant de défis stériles à tromper le système (lire page 8 du Cahier de la CNIL "Léa et ses capteurs : une journée en l’an 20..").
C’est tout l’écart entre l’émulation de l’entourage du 2.0 et la norme venue d’en haut, qu’on raille désormais sous le sobriquet 1.0.

Beaucoup de chemin à parcourir, donc, mais c’est plutôt enthousiasmant et il est bien précieux que des événements comme cette matinale Prévention 2.0 permettent d’en faire le bilan.



Philippe Gattet, L'e-santé : des perspectives spectaculaires

Matinale Doctors 2.0 : développer la prévention grâce à la technologie - Allo-Médecins

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La page d'accueil du site de Doctors 2.0 & You

Le congrès Doctors 2.0, qui aura lieu en juin, a organisé en cette matinée du mercredi 19 novembre, une matinale centrée sur les questions de prévention 2.0. Un petit préambule pour présenter comment, et à quels niveaux, la technologie peut aider au développement de la prévention dans le secteur médical. 

Organisée autour d'une série d'interventions de différents acteurs du monde de la santé digitale, cette matinale était axée sur plusieurs thèmes : les réseaux sociaux, les objets connectés, les applications aux maladies chroniques et l'innovation dans le monde de la santé.

Un processus compliqué à mettre en place

Comme l'a annoncé Denise Silber, fondatrice de Doctors 2.0, en ouverture de la conférence, la prévention est un procédé difficile à mettre en place au sein du monde médical. En effet, le système de santé est organisé autour du curatif (on soigne) et du pilier qu'est la consultation médicale. Ainsi, on se soigne uniquement une fois que le problème est installé, ce qui est à l'antipode de la prévention, qui cherche à anticiper et à enrayer l'apparition du problème. Or, il semblerait que le système médical ne soit pas prêt à faire de la prévention de problèmes futurs une priorité quand d'autres existent déjà.

De plus, comme l'explique Céline Soubranne d'AXA Prévention (partenaire principal de l'événement), les campagnes de prévention menées par le groupe ont toujours eu un plus fort potentiel incitatif que décisif. Autrement dit, suite à la réception d'un message de prévention, la majorité des personnes va relayer le message afin de sensibiliser ses proches, mais va moins souvent changer ses propres habitudes.

Pour tenter de marquer les esprits, certains réussissent à faire le buzz. L'AMFE (Association Maladies Foie Enfants), a repris le concept de la minute blonde pour sensibiliser aux maladies du foie chez l'enfant (1 enfant qui né par jour en est victime). AXA a également choisi le ton de l'humour pour sensibiliser sur les problèmes de la malnutrition et du diabète de type 2.

L'enjeu du quantified self : une nouvelle manière de prévenir et de prendre conscience des risques ?

Le développement d'objets connectés (vêtements et accessoires), d'applications et de plateformes diverses recoupant ces données pourrait être un début de solution à ces questions de prévention. Le premier but de ces outils est de permettre aux utilisateurs d'amorcer un changement de leurs comportements et habitudes. Ces objets, liés à des applications, permettent de suivre en continu l'évolution de différentes variables telles que le poids, l'activité physique, les habitudes alimentaires,... mais aussi des variables plus spécifiques comme le diabète, le cholestérol, la fréquence cardiaque, etc. C'est ce que l'on appelle le self-tracking (auto-mesure), qui peut permettre, comme le raconte Béate Bartès, une intervenante, de se reprendre en main, grâce à un suivi quotidien de différents paramètres de santé.

                                                                                   

L'affiche de la Matinale Doctors 2.0

Le tensiomètre est ainsi reconnu aujourd'hui, dans le milieu médical, comme le moyen le plus sûr de se suivre soi-même au quotidien. Cependant, les données en elles-mêmes n'ont pas forcément de sens, et c'est pourquoi de nombreuses applications, très spécifiques se développent.

Des applications et objets sur mesure

Arthrocoach.com, développé par les laboratoires Expanscience (partenaire de l'événement) vise à créer un coaching sur mesure pour les personnes atteintes d'arthrose. Axé autour de l'activite physique et de la nutrition, le programme se divise en 12 étapes réunies en 3 cycles (abandonner ses anciennes habitudes, en adopter de nouvelles et les pérenniser). Lancé fin août 2014, le programme s'adresse aux malades mais également aux médecins, kinésithérapeutes et pharmaciens à travers des fiches d'information. Des bilans et des quiz sont proposés aux membres, ainsi que des cadeaux si ceux-ci atteignent leurs objectifs.

C'est dans cette même optique du sur-mesure que la start-up Smart Santé a développé Cardiosens, afin de sensibiliser aux risques cardiovasculaires (1ère cause de handicap via l'AVC et 1ère cause de décès chez les femmes). Cette application web vise à aider les personnes à adopter une bonne hygiène de vie et propose également un suivi du risque cardiovasculaire, en fonction des données qui ont été entrées.

Enfin, UmanLife propose un agrégateur de données de santé, permettant la création d'un carnet de santé digital. Un algorithme a été mis en place afin de « profiler » les utilisateurs et leur offrir du coaching et des conseils personnalisés. La majorité des objets connectés présents sur le marché aujourd'hui peuvent être connectés à cette application.

L'avenir de la prévention : entre innovation et juridique

Le corps médical est assez mitigé face à ces nouveaux supports, mais comme UmanLife l'a rappelé, ces outils ne cherchent pas à se substituer aux médecins ou à faire de la télémédecine. Ils doivent être utilisés en tant que compléments d'une vie saine et suivis par des personnes compétentes.

L'innovation va toujours plus loin et, en faisant avancer la science, elle facilite aussi le quotidien des malades. On peut le voir avec Feet Me, une semelle connectée, qui vient en aide aux personnes diabétiques, dont 20 % ne sentent plus leurs pieds, ce qui mène trop souvent a des amputations (une amputation toutes les 20 secondes dans le monde).

                                                          

La technologie au service de la prévention : déjà une réalité ?

La question, épineuse, des données a bien sûr été abordée par Me Nathalie Beslay. Elle a ainsi reprécisé la position de la CNIL, qui impose une sécurisation sérieuse des données, notamment par des niveaux d'authentification des membres de ces sites très élevés.

Il ressort de cette conférence que, comme le déclarait le Dr Guillaume Marchand dans son intervention, la génération d'aujourd'hui, qui constituera les vieux de demain, est connectée, et c'est là que réside tout l'enjeu de la prévention 2.0 de nos jours.



Santé: un Belge sur deux s'informe sur Internet

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Internet constitue la deuxième source d'informations sur la santé après le généraliste. Un patient belge sur deux consulte ainsi le Net, d'après les résultats de l'enquête Solidaris "S'informer, c'est la santé" que dévoile Le Soir jeudi. Nonante pour cent des patients estiment néanmoins qu'on y trouve beaucoup d'infos "fausses ou manipulées".

Deux tiers des patients ( 65,6%) estiment que leur généraliste est la première source d'info fiable avant les sites internet (48%), plébiscités par la moitié des patients, bien avant les livres (14,8%) et les journaux (16,1%), mais surtout le pharmacien (12,3%) et le médecin spécialiste hospitalier (13,3%), qui enregistrent de moins bons scores encore.

Trois médecins sondés sur quatre estiment que les patients accordent trop d'importance aux informations glanées en ligne.

Selon cette enquête, 93% des médecins généralistes estiment qu'il est "préférable que les patients soient bien informés sur leur santé".




Le thermomètre connecté facilite la prévention

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La saison hivernale approche à grands pas, et avec elle son lot de rhumes et autres virus ! Il est donc important de s’équiper correctement afin de pouvoir prévenir tout accès de fièvre et autres symptômes alarmants. Heureusement, il existe désormais une panoplie d’objets connectés au service de la santé permettant d’être encore plus rapide et prévenant quant à sa santé et celle de ses proches. Zoom sur un de ces objets connectés : le thermomètre connecté.

Quels avantages ?

Avec le thermomètre connecté, il est  possible de prendre votre température corporelle (ou celle de vos enfants) sans contact, de la transférer directement sur votre Smartphone et de la partager avec votre interlocuteur santé. Idéal dans le cas où vous souhaiteriez prendre la température de votre enfant sans le réveiller par exemple !

Certains thermomètres connectés sont même capables de localiser un professionnel de santé partout dans le monde en quelques secondes en cas d’urgence. C’est une véritable innovation en matière de quantified self et de prise en charge personnalisée.

Deux exemples de thermomètres corporels connectés

- Thermodock de Medisana : ce thermomètre à technologie infrarouge pour iPhone permet de mesure facilement et presque instantanément la température de votre corps. Après avoir téléchargé l’application dédiée sur l’App Store, il suffit de brancher le Thermodock et de placer sa « lentille » à une distance de 5cm du front environ. En quelques secondes, la température s’affiche sur l’iPhone. Le Thermodock est aussi capable de mesurer la température d’une surface ou d’un liquide jusqu’à 100 degrés celsius.

Ce produit est disponible sur la boutique en ligne Wesanté.com au prix de 79,00€.

- MyThermo de BewelConnect : doté de la technologie ThermoFlash, il suffit d’appuyer sur le bouton situé sur le dessus de l’appareil pour qu’il scanne immédiatement la température du corps et le transfère sur le Smartphone. L’application « MyThermo » est téléchargeable gratuitement sur les plateformes iOS et Android. Elle permet de suivre l’évolution des courbes de température jour après jour et est capable de fournir un historique de 4 semaines.

Ce produit est disponible sur la boutique officielle de BewelConnect au prix de 99,00€.



Montrer ses oreilles va devenir branché...euh, je voulais dire connecté !

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Le monde de la e-santé : Pour en savoir plus sur la transformation du secteur de la santé vers la e-santéAccueilA propos du blog « le monde de la e-santé »« Une plateforme régionale et participative dans le domaine de l’allergieMontrer ses oreilles va devenir branché…euh, je voulais dire connecté !

Dans le domaine des objets connectés pour la santé, le bracelet fut longtemps la forme la plus largement proposée, vinrent ensuite, (sans classement particulier de ma part) les montres, les lunettes, les colliers, les chaussettes et j’en passe.

Depuis peu, Il semble bien qu’une nouvelle forme d’objets connectés nous soit proposée, à savoir ; les oreillettes.

 Oreillette Microsoft

Petit tour d’horizon des annonces récentes en ce sens :

Créée par trois étudiants de l’université de Pennsylvanie (Jonathan Kern, Jason Gui et Drew Karabinos) Vigo est une oreillette Bluetooth 4.0 qui vous prévient de vos signes de fatigue et vous aide ainsi à lutter contre la somnolence, et cela avant même que vous vous en aperceviez !

Concrètement, l’outil mesure en temps réel les mouvements du corps ainsi que le clignement des yeux afin de prévenir son utilisateur lorsque ce dernier est en état de somnolence. Il est également capable de mesurer l’énergie personnelle de son porteur, grâce à un accéléromètre, un capteur infrarouge relié à un algorithme de suivi personnalisé. Ce sont en tout, près de 20 paramètres différents qui sont examinés par Vigo.

Une application Android a été développée notamment pour permettre à chaque utilisateur de paramétrer la manière de se faire alerter (alarme vibrante, alerte visuelle avec LED ou directement une musique prédéfinie).

Détail cocasse à préciser quand même, Vigo permet de passer et de recevoir des appels mais aussi de gérer les SMS…

Pour l’heure, Vigo est commercialisé uniquement sur le marché américain depuis juin dernier.

La start-up BitBite qui est actuellement en campagne de financement sur IndieGoGo propose son oreillette BitBite qui mesure les calories ingérées.

Cette oreillette est capable d’écouter avec précision ce que vous mangez pour vous donner ensuite des conseils pour améliorer votre alimentation.

De nombreux informations sont ainsi analysées par le capteur ; la vitesse à laquelle on mange, l’allure de la mastication des aliments, l’horaire de prise des repas, le fait de s’hydrater ou pas…Même l’aliment que l’on mange, pour peu que l’on prononce le nom de celui-ci à voix haute, afin que l’oreillette l’enregistre.

Tout cela est ensuite récupéré au sein de l’application (iOS ou Android), qui peut prodiguer ensuite de précieux conseils sur son hygiène alimentaire.

En termes d’autonomie, l’appareil possède une autonomie d’environ 3 heures, ce qui correspond environ à 3 jours de repas. A ce jour, on peut seulement pré-commander l’oreillette BitBite via la plateforme IndieGoGo pour une somme de 119$ + 25$ de frais de livraison pour la France. La start-up est déjà au 2/3 de son objectif de financement.

Le concept des oreillettes connectées intéresse également des grandes entreprises du secteur high-tech, à l’image du géant Intel.

Intel associé à SMS Audio qui a présenté au cours de cet été, ses oreillettes connectées : les BioSport. Des oreillettes capables de mesurer la fréquence cardiaque en continue. L’application est ensuite capable de diffuser de la musique avec un rythme similaire.

Pourquoi cette fonctionnalité ? Quand on sait que la société SMS Audio est détenue par le rappeur 50 Cent, on détient sans doute une partie de la réponse…

Elles peuvent également être synchronisées à l’application RunKeeper afin de mesurer l’activité physique du porteur (nombre de pas, calories, distance…) et elles sont résistantes à l’eau et à la transpiration. A noter que les oreillettes BioSport seront commercialisées plus tard dans l’année.

Mais le projet qui semble le plus intéressant, est celui porté par un autre géant américain ; Microsoft.

Microsoft avec l’annonce de son oreillette connectée pour les non-voyants. Une oreillette qui guide l’utilisateur en émettant un son spatialisé diffusé par conduction osseuse (ostéophonie). Elle est connectée à un smartphone Windows Phone qui  communique avec un réseau de balises sans fil Bluetooth et Wi-Fi disséminées sur le parcours de la personne.

Pour guider la personne, l’oreillette émet en permanence un son spécifique pour lui indiquer qu’elle se dirige dans la bonne direction. Si elle tourne la tête ou change de chemin, le son s’arrête pour l’avertir qu’elle fait fausse route.

Le système est également équipé d’une voix de synthèse qui délivre des informations supplémentaires en se servant des informations des balises : navigation GPS, horaires de transports en commun, proximité de certains commerces…

L’ostéophonie a l’avantage de garder les oreilles dégagées, de sorte que la personne peut aussi entendre les bruits et sons ambiants.

Compte tenu des aménagements urbains nécessaires au bon fonctionnement de ces oreillettes, un lancement à grande échelle paraît encore très couteux et complexe à mettre en place, avec une collaboration évidente à trouver auprès des municipalités intéressées.

Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

Pour en savoir plus sur les oreillettes de Microsoft :

http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/smartphone-microsoft-developpe-oreillette-connectee-non-voyants-55972/



Encyqlo : moteur de recherche pour notices de médicament

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Encyqlo : moteur de recherche pour notices de médicament

21 novembre 2014 — rteston

Une nouvelle plateforme web permettant de rechercher les notices de médicaments a été lancée il y a quelques semaines : Encyqlo. Présentation.

Partant du constat que l’information dispensée par les notices de médicaments est certes très complète, mais « obstruée par une mise en page monotone, des formulations opaques ou tout simplement difficile à trouver« , une jeune start up a lancé une plateforme permettant de les rechercher et de les consulter en ligne : Encuqlo.com.

Cette plateforme organise les informations des notices pour aider l’internaute à les trouver en quelques clics et à les lire facilement. Le contenu des notices est entièrement issu des sites officiels du ministère de la santé et de l’Agence Nationale de sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM).

Aujourd’hui, Encyqlo propose une centaine de notices parmi les médicaments les plus populaires en France. Les informations d’une notice sont présentées via différentes entrées dans le moteur de recherche : Quand Prendre ? Comment Prendre ? Effets Indésirables Possibles.

Source : Encyqlo



Bionic Yourself, un implant connecté pour suivre sa santé

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Bionic Yourself V2.0 (B10N1C) est une puce implantable dans le bras qui va vous transformer en super-héros bionique capable de mesurer instantanément votre activité et différentes constantes de santé. 

Les trackers d’activités sous forme de bracelet, de montre ou de clips on connaissait, mais implanté dans le corps ça touche presque à de la science fiction !  On passe du domaine du “wearable” à celui du “biohacking“. Peut-être que dans quelques années on ne parlera d’ailleurs plus d’objets connectés mais de corps connecté; une idée évoquée lors de la table ronde du Marketing Day 2014 autour des objets connectés.

Le projet Bionic Yourself :

Le but du projet Bionic Yourself est d’explorer les champs d’application possibles d’un implant petit, sûr et solide, capable de communiquer avec le monde extérieur via la technologie et les interfaces des divers utilisateurs.

L’idée du constructeur est de ressembler biologiquement à un Robocop. En utilisant ses connaissances des matériaux implantables (silicone, polyuréthane…), il espère améliorer le corps humain afin qu’il puisse communiquer avec ce monde rempli de technologies dans lequel nous vivons.

Fonctionnement de Bionic Yourself V2.0 :

Grâce à ce système implanté dans votre corps, vous contrôlerez votre environnement sans même vous en rendre compte. Les composants électroniques sont intégrés dans une capsule minuscule (48×18 mm) et plate (6,4 mm d’épaisseur). L’appareil intègre une multitude de capteurs dans un boîtier compact, recouvert de silicone de qualité médicale :

Un capteur EMG pour mesurer l’activité bioélectrique musculaire,Un accéléromètre pour capter les mouvements et donc l’activité,Un capteur EMF, détecteur de champ magnétique,Un capteur de température,Un moteur vibrant,Une série de LED servant d’interface par transparence à travers la peau,Un module RFID,Une puce Bluetooth pour communiquer sans fil avec un smartphone,Un capteur d’humidité pour contrôler l’étanchéité de l’appareil,Une batterie avec un système de chargement sans fil.

Comme tout objet connecté classique de “quantified self” l’utilisateur peut lire des informations collectées par l’appareil sur l’application dédiée grâce à la connectivité Bluetooth. L’utilisateur pourra donc connaitre sa température corporelle, son activité physique et son activité musculaire. Mais l’implant connecté va au-delà de ce type de mesure du corps en proposant des interactions avec le monde extérieur :

Grâce au capteur EMG, le porteur pourra contrôler certains appareils électroniques par un simple mouvement du corps. Ainsi il sera par exemple capable d’allumer la télé ou de régler un thermostat d’un simple geste à distance de l’appareil.A l’aide du module RFID, il sera possible de mémoriser et récupérer des données à distance en interagissant directement avec des balises.Dans une démarche plus expérimentale, certains utilisateurs, fans d’événement paranormaux, pourront même partir à la chasse aux fantômes grâce à la détection des fluctuations de champ électromagnétique.L’avancée du projet Bionic Yourself V2.0 :

Pour le moment, le design mécanique, la définition des composants électroniques et le montage expérimental ont été réalisé. Le design schématique et la réalisation d’un PCB (un circuit imprimé) sous Eagle sont en phase de développement. Il reste par la suite à assembler puis tester l’ensemble du projet et à l’implanter dans un bras humain.

Le projet Bionic Yourself est arrivée en demi-finale des Hackaday Prize 2014, récompensant les meilleurs projets de l’année.

Hackaday est un blog qui publie des articles sur les « hacks » (piratages) des hardware et softwares. Cela réfère aux modifications d’un produit ou logiciel ainsi que la création de quelque chose entièrement nouveau pour des raisons pratiques, innovantes, fonctionnelles ou créatives. Hackaday a également une chaine Youtube sur laquelle sont postés des projets et tutoriels vidéos. Hackaday permet également de se documenter sur de nombreux projets en cours comme celui de Bionic Yourself.

Et vous, que pensez vous de ce type d’objet connecté d’un genre nouveau ? Représente t-il selon vous l’avenir des trackers d’activité actuels ? Seriez vous prêts à tenter l’expérience ?

source : Hackaday.io



Scope santé v2 - HAS

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Scope Santé (www.scopesante.fr) informe les usagers sur la qualité des prises en charge dans les hôpitaux et les cliniques. Il rassemble les données publiques sur la qualité des soins en établissements de santé, propose à l’usager de se géo-localiser pour trouver l’établissement qui correspond le mieux à ses critères de qualité et permet de comparer les établissements entre eux.

 

Une version 2 du site est mise en ligne le 24 novembre avec 5 évolutions majeures :

- L’intégration des derniers résultats des indicateurs de qualité et de sécurité des soins
- De nouvelles données pour 25 activités
- Un affichage par site géographique
- Un moteur de recherche géographique amélioré

- Un site au format tablette



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