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"L'innovation destinée aux seniors doit partir des usages" - L'Express


Doctolib veut devenir le « Google de la santé »...

9 technologies qui pourraient bientôt être implantées dans le corps humain

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Liste des dispositifs et des objets connectés qui seront implantés dans le corps humain afin de favoriser la transmission d’information biométriques et de

Analyser votre état de santé grâce à votre haleine?!

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Innovation: Une machine pour analyser votre état de santé grâce à votre haleine. Et si on pouvait identifier des maladies grâce à un testeur d'haleine?

Le CHU teste le dispositif Icare pour maintenir les seniors chez eux

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Le CHU de Limoges conduit actuellement un projet de recherche unique et pilote en Europe. Le but est d’évaluer l’efficacité de la télésurveillance médicale à domicile des personnes âgées qui présentent des maladies chroniques.

L’actu tech de la Silicon Valley : une montre connectée pour prévenir les crises d'épilepsie

Les Google Glass utilisées pour former des médecins en Afrique | GoGlasses.fr

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Les Google Glass sont déjà utilisées dans le milieu professionnel, et notamment dans le cadre de la médecine et de la santé, où ses fonctionnalités pr...

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Explications sur les données de santé personnel...

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Explications sur les données de santé personnelles et la télémédecine on 7- DATA, DATA,& MORE DATA IN HEALTHCARE by PHARMAGEEK curated by Lionel Reichardt / le Pharmageek

Les montres intelligentes anticipent aussi les ...

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Les objets connectés intègrent également des fonctionnalités qui vont au-delà du tracking d’activité et permettent de prévenir les risques de santé.

L’Arthrose en mouvement : programme d’accompagnement digital par Sanofi

Chronorea : application mobile pour urgentistes

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Chronorea : application mobile pour urgentistes

4 décembre 2014 — rteston

Une nouvelle application mobile pour accompagner les équipes d’urgence dans leurs interventions a été lancé : Chronorea. Présentation.

Pour faciliter le travail des équipes d’urgence et les aider à gérer leurs interventions, l’application Chronorea a été lancée il y a quelques semaines Elle s’adresse aux ambulanciers, personnel des urgences (infirmiers anesthésistes, SMUR, SAMU, ASSU) et aux sapeurs-pompiers.

Cette application propose une série d’outils pratiques pour différents types d’intervention :

intervention secours à la personne : chronomètres et comptes-à-rebours pour permettre de tracer les événements d’une intervention (bolus, intubation, désincarcération, perfusion, arrêt cardiaque, massage cardiaque, choc électrique, douleur, etc.)intervention pompier : gestion des sorties des pompiers avec configuration des véhicules utilisés, des collègues présents, le type de l’intervention, le lieu et l’hôpital, enregistrement des dates clés (arrivées, départs).gestion des interventions : envoi par mail, statistiques …notifications visuelles et sonores

Disponible sous iOS, cette application est optimisée pour iPhone et iPad.

Source : Chronorea

 



Les start-up de l'e-santé ont les entreprises dans le viseur, pas le client final

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Faute d'un budget marketing suffisant pour conquérir le grand public, les start-up indépendantes de l'e-santé misent souvent sur un modèle B to B (business to business). Elles accèdent plus vite à une masse critique suffisante pour être rentables.

Difficile pour une start-up d'aller conquérir un à un ses clients sur internet : elle ne dispose pas d'un budget marketing suffisant. Dans l'e-santé, le modèle économique qui se dégage est donc celui du B to B (business to business). "A fortiori dans l'Hexagone, car rares sont les Français prêts à payer pour leurs santé", souligne Mehdi Benchoufi, fondateur du Club Jade, un think tank notamment spécialisé dans l'innovation, lors des Health Inovative Days organisés par le pôle de compétitivité Cap Digital fin octobre.

Créée en 2008 et basée à Longjumeau (Essonne), la jeune pousse MédecinDirect vend des avis médicaux en ligne. Les 22 généralistes et spécialistes membres de l'Ordre des médecins qui composent l'équipe répondent aux questions des patients par mail et grâce à la visioconférence, mais ne peuvent pas prescrire de médicaments en France.

Transformation du métier de l'assurance

La clientèle de l'entreprise est pour beaucoup composée d'assureurs ou de mutuelles, comme Groupama , Aviva ou encore le Crédit Mutuel de Strasbourg. Ils proposent ce service de téléconseil médical à leurs assurés et évitent ainsi des consultations inutiles. Cela leur permet de faire des économies sur les remboursements de frais médicaux.

"Le basculement au numérique transforme le métier de l'assurance : au lieu de défrayer des dépenses de santé, les entreprises du secteur essayent autant que possible de les limiter, en balisant le parcours de soin de leurs clients. Elles deviennent des prescripteurs", souligne Philippe Caton, responsable des partenariats technologiques chez l'assureur mutualiste Covea.

conciergerie médicale d'entreprise

MédecinDirect a aussi un service de conciergerie médicale d'entreprise : les employés des sociétés privées clientes peuvent consulter un médecin directement depuis leur bureau et éviter de quitter leur poste quand c'est possible. Cela permet une fois encore aux entreprises de faire des économies.

"Nous avions essayé de mettre au point un système en B to C (business to client, ndlr) en 2009, mais cela n'avait pas été concluant", indique François Lescure, président et cofondateur de MédecinDirect. Passer directement par des entreprises permet à la jeune pousse d'atteindre plus vite une masse critique suffisante pour être rentable. Ce modèle économique en B to B fonctionne aujourd'hui bien pour la jeune pousse : plus de 500 000 personnes ont accès à ses services en 2014.

Lélia de Matharel


Influencia : la techno met la santé en ébullition

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Le cofondateur de Google, Larry Page déclarait récemment que nous quittions tout juste les starting-blocks du web. Il en va de même pour la santé, qui vit une sorte d'entre-deux de tous les possibles, sous-tendu  par l'essor de la génétique, de la robotique, d'internet et des nanosciences.

La santé est un secteur en pleine mutation qui réalise à la fois que l’ère des blockbusters est (probablement) terminée et que d’énormes potentiels demeurent sous l’angle des services. Des utopies (*) y naissent, en particulier grâce à l’essor des technologies G.R.I.N. (Génétique, Robotique, Internet, Nanotechnologies, selon l’acronyme de Joel Garreau, journaliste américain, observateur de la culture, des valeurs et des changements à travers le monde). Loin d’être du ressort de la science-fiction, les avancées que nous voyons poindre à court et moyen termes alimentent tant les espoirs que les craintes de dystopie2 (ou contre-utopie). Nous vous proposons un parcours non exhaustif au cœur de trois tournants majeurs qui se dessinent.

Une médecine plus proactive

Premier tournant : la santé de demain sera plus proactive et moins réactive. La constitution d’un monde d’applications, de gadgets et d’outils simples d’utilisation permettant à chacun de mesurer et de consulter ses données santé, de s’autodiagnostiquer et de prévenir maladies ou épisodes de crise esquisse une transformation majeure de notre rapport à la santé : à l’avenir, il deviendra d’autant plus possible à chacun d’être un acteur éclairé de sa propre santé.

Ces solutions s’appuient sur une armée de biocapteurs toujours plus miniaturisés, plus précis et moins onéreux qui équipent progressivement nos objets et lieux du quotidien, enregistrant constamment notre activité biologique et suppléant parfois à des équipements lourds. TellSpec est un exemple concret de leur champ d’application : ce petit scanner miniature lié à une application smartphone permet à chacun de déceler les allergènes, nutriments et molécules chimiques présents dans les aliments.

Notre pouvoir d’agir sur notre santé sera d’autant plus grand à l’avenir que la nouvelle génération d’applications et de technologies connectées permettra d’agréger et de corréler les données captées par différentes solutions, qu’elles soient biologiques, émotionnelles ou environnementales, qui demeuraient cloisonnées dans leurs systèmes respectifs. Le service CarePass, proposé par l’assureur américain Aetna, nous en donne un avant-goût : il permet à ses utilisateurs d’agréger les données de leurs dossiers médicaux ainsi que toutes celles issues de leurs appareils connectés, et de se fixer des objectifs dont l’évolution est suivie (ex. : perdre du poids). Ces solutions – qui pourraient devenir des prérequis pour les assureurs santé – délivreront ainsi aux patients et aux professionnels de santé une information portant sur le style de vie au sens large, favorisant d’autant la prévention. Elles seront en outre plus aptes encore à tirer de façon autonome la sonnette d’alarme si une intervention était requise.

Cet univers de données favorisera l’épanouissement d’intelligences artificielles à même d’assister le personnel soignant, voire de remplacer tout ou partie de ses tâches. Le super-ordinateur Watson d’IBM peut ainsi d’ores et déjà établir des diagnostics et suggérer des traitements, qu’il transmet pour validation à des médecins de chair et d’os. Imaginez que de telles intelligences artificielles puissent accéder aux masses de données créées par les biocapteurs et aux connaissances médicales les plus récentes : elles pourraient alors devenir de précieuses assistantes ou de sérieuses concurrentes… A minima, la corrélation des données issues des dossiers médicaux par ces intelligences artificielles permettra une prévention et une gestion en temps réel améliorées des épidémies.

En sus des biocapteurs et autres systèmes d’intelligence artificielle, les avancées rapides en termes de séquençage du génome contribueront à accélérer davantage encore l’avènement de cette santé proactive. Le coût d’un séquençage complet a été divisé par 10 000 depuis 2011, passant de 100 M$ à moins de 10 K$ en 2013 (National Human Genome Research Institute, 2013), et pourrait même tomber à 1 K$ avec les nouvelles machines commercialisées par Illumina depuis janvier 2014. Plusieurs milliers de personnes auraient déjà fait séquencer leur génome, dont Angelina Jolie, qui a décidé une mastectomie après que l’analyse de son génome a révélé des risques élevés de cancer du sein. La popularisation de tels services, sous l’effet de leur médiatisation et de la baisse de leurs coûts, devrait permettre dans un futur proche une meilleure prévention des risques, car à la fois personnalisée et à grande échelle.

Des soins plus qualitatifs grâce à des robots autonomes

Deuxième tournant : le développement de la robotique permettra d’accéder à des soins plus qualitatifs, du moins endiguera la dégradation de la qualité des soins. La santé est probablement l’un des secteurs que la robotique devrait le plus transformer ces prochaines années. Actuellement, des robots télécommandés sont utilisés pour assurer la téléprésence de soignants ou l’opération de patients à distance, tandis que des robots-infirmiers effectuent de façon autonome des tâches hospitalières et médicales de routine telles que le transport de médicaments ou la toilette des malades. Les robots Hopi et Ri-Man au Japon sont ainsi capables de veiller à la médication des patients et de les aider dans leurs déplacements.

D’ici à une décennie, des robots seront capables d’effectuer en toute autonomie des tâches bien plus complexes : certains réaliseront des opérations chirurgicales de routine sous la surveillance non d’un chirurgien, mais d’un technicien, d’autres seront équipés de biocapteurs leur permettant d’assurer l’administration de traitements comme les injections. Ces avancées pourraient permettre au personnel médical de disposer du temps qui leur fait défaut actuellement pour mieux accompagner et suivre les patients. Elles pourront de plus permettre de ne pas compromettre la santé du personnel médical dans des zones sinistrées ou à risque.

Des humains réparés au moyen d'implants et de prothèses synthétiques

Troisième tournant : les humains seront « réparables » au moyen de technologies bioniques qui se fondront dans notre physiologie. Les technologies robotiques et électroniques couplées à la biologie humaine – la bionique – revêtiront une importance majeure à l’avenir, car elles permettront de pallier peu ou prou tous les handicaps au biais de prothèses et d’implants se comportant comme des membres ou des organes normaux contrôlés par des impulsions nerveuses. Songeons à la première prothèse oculaire Argos II, qui permet aux aveugles de recouvrer une vue artificielle qui, bien que limitée aujourd’hui (600 pixels), pourrait à l’avenir devenir aussi précise voire meilleure que la vue naturelle.

Ces développements s’accéléreront au fil de l’avancée des recherches sur les matériaux biocompatibles, essentiels pour éviter le rejet des implants ou prothèses par le système immunitaire, et les batteries. Les espoirs se tournent notamment vers les nanotubes de carbone, qui pourraient servir d’interface entre composants électroniques et système nerveux. Les nouvelles batteries, plus petites, flexibles et durables, offriront quant à elles des potentialités nouvelles pour les implants actifs (ex. : pacemakers). Nous pourrions même nous en dispenser avec les matériaux piézoélectriques, qui puisent leur énergie dans les mouvements du corps.

Si ces technologies en sont encore à leurs prémices, elles pourraient devenir accessibles dans une quinzaine d’années, à mesure que leur coût baissera, tant leur intérêt pour la société est fort. Cette baisse de coût pourrait intervenir avec l’impression 3D, qui permet actuellement l’impression de prothèses et de squelettes artificiels sur mesure à bas coût et qui s’oriente résolument vers l’impression de tissus et d’organes artificiels biocompatibles.

Pour les patients rétifs à ces technologies invasives demeure la solution des exosquelettes mécaniques, qui permettront à terme de faire se mouvoir pleinement des membres paralysés. Quelle que soit la voie privilégiée, ces possibles technologiques donneront davantage d’autonomie, si ce n’est une autonomie complète, à toute personne souffrant d’un handicap qui (re)deviendra ainsi un citoyen pleinement productif. Ils permettront alors à la société d’économiser d’importantes ressources.

Le réel rattrape une fois encore ce qui relevait il y a peu de la science-fiction, la transformant en actualité brûlante suscitant l’intérêt d’une variété d’entreprises. La refondation nécessaire de notre système de santé, associée à de nouveaux possibles technologiques et à des utopies sociales fortes, offre un champ d’innovation d’une vastitude inégalée dans le secteur de la santé, ouvrant ainsi la porte à de nouveaux acteurs. La santé devient notamment un enjeu stratégique clé pour Google et Apple, alimentant chez certains la peur d’une dystopie. Entre une utopie dans laquelle la technologie et l’humain cohabitent harmonieusement ou une dystopie dans laquelle la technologie a remplacé le contact humain, le choix est nôtre. Gageons que nous travaillerons à réaliser la première !

Adrien Senez

Illustrations :Elvire Caillon

 



Pierre Maggioni, Mipih : « Nous allons passer de l'hôpital numérique à l'hôpital connecté »

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A l’occasion de ses vingts ans, le Mipih, leader en France dans le systèmes d’information hospitalier, réunit 500 professionnels de santé à Toulouse pour échanger sur les enjeux de la santé numérique. Rencontre avec Pierre Maggioni, directeur général du Mipih.

Pierre Maggioni, le Mipih (Midi Picardie informatique hospitalière) est né à Toulouse. D’où vient-il précisément ?
C’est une structure qui existe depuis le début des années 90 après la disparition des centres régionaux d’informatique hospitalière (Crih) qui permettaient aux hôpitaux de mutualiser les moyens autour de leur système informatique. Les hôpitaux adhérents au Crih de Midi-Pyrénées et le CHU de Toulouse ont souhaité poursuivre la coopération inter-hospitalière à travers la création d’un groupement d’intérêt public : le Mipih. Aujourd’hui, ce sont 430 structures réparties dans toute la France dont dix-huit grands CHU qui construisent avec nous leur système d’information.
Notre spécificité est d’être éditeur de solution de gestion : la gestion économique et financière, la gestion administrative du patient et la gestion ressources humaines. Nous sommes d’ailleurs le premier éditeur de paie en France avec 270.000 bulletins réalisés chaque mois. Nous faisons aussi de l’intégration médico-administrative.

430 adhérents en vingt ans, 65 millions d’euros de chiffres d’affaires, 550 collaborateurs. Comment expliquez-vous cette réussite ?
C’est d’abord une ambition de la structure qui a choisi de mettre beaucoup de moyens pour développer des solutions modernes d’équipements logiciels adaptés aux hôpitaux et c’est la volonté des hôpitaux adhérents d’investir pour que le Mipih ait les moyens de ses ambitions. Ensuite cette ambition a été reconnue par le marché puisqu’un afflux considérable d’établissements ont décidé de travailler dans cet esprit coopératif. Nous sommes aujourd’hui le quinzième éditeur dans le monde informatique et ce qui fait aussi notre succès, ce sont les partenariats développés avec des industriels de toutes tailles. Nous travaillons en synergie avec l’industrie pour adapter les nouvelles technologies à l’hôpital.

Quelles sont les innovations que le numérique a apporté à l’hôpital ?
Nous avons une préoccupation partagée avec tous nos adhérents : l’optimisation du fonctionnement de l’hôpital et le bien-être des patients. Depuis 2008, nous avons monté deux grands data center à Amiens et Toulouse, agréés hébergeur de données de santé en 2012. Ils abritent plus de 300 hôpitaux avec des applications sécurisées. Nous venons de développer un logiciel permettant à tous les professionnels de santé de Midi-Pyrénées d’échanger sur les dossiers médicaux de leurs patients. Au quotidien nous travaillons sur la dématérialisation comme les bornes d’accès aux services dans les hôpitaux, la possibilité donnée aux patients de faire leurs admissions et paiements sur internet et tablettes. Mais pour nous, l’innovation c’est aussi anticiper la manière dont l’hôpital peut répondre aux obligations réglementaires. Actuellement il y a une recherche d’équilibre dans le budget santé de l’Etat. Nous accompagnons l’hôpital via l’équipement en logiciel médico-économique pour une facturation au fil de l’eau des malades.

Et quels sont les enjeux de demain ?
Le Mipih s’est beaucoup rapproché des industriels et nous sommes prêts à investir dans l’innovation en osmose avec nos utilisateurs et adhérents qui savent ce dont ils ont besoin sur les vingt ans à venir. C’est cette synergie qui fera qu’on saura toujours devancer les réponses nécessaires à l’optimisation du fonctionnement de l’hôpital sachant qu’il y a un domaine en plein développement : l’ambulatoire et l’hospitalisation à domicile. A Lyon, nous avons déjà équipé 1500 infirmières d’un système sur smartphone pour accéder à des ordonnances où être payées. Nous allons passer de l’hôpital numérique à l’hôpital connecté et hors les murs.
Propos recueillis par Aurélie de Varax

Sur la photo : Pierre Maggioni, directeur général du Mipih. Photo Helène Ressayres - ToulÉco.




Le pied diabétique a trouvé sa semelle intelligente | Le Quotidien du Medecin

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Une semelle munie de capteurs de pression peut prévenir son utilisateur d’un risque de lésion et accompagner intelligemment le patient atteint de neuropathie diabétique.

Alexis Mathieu est encore étudiant à Polytechnique, mais il a déjà mis ses talents d’ingénieur au service de la santé publique. Il était invité à présenter sa semelle intelligente lors de la Matinale Prévention 2.0 organisée mi-novembre par Denise Silber ([1]).

Il a en effet participé à la création de FeetMe (http://www.feetme.fr), jeune entreprise déjà distinguée à plusieurs reprises pour son innovation : une semelle dotée d’une centaine de capteurs de pression capables d’alerter son utilisateur d’un risque de blessure, en communiquant avec son smartphone, via Bluetooth, et de prévenir ainsi les ulcères du pied. Un diabétique sur cinq serait en effet atteint de neuropathie et ne sentirait plus l’extrémité de ses membres.

« Le pied diabétique conduit à une amputation toutes les 20 secondes dans le monde »,observe l’entrepreneur qui affiche une ambition internationale pour ce projet. D’où ce nom de FeetMe et un site web de présentation en langue anglaise.

L’équipe travaille avec les médecins de la Pitié-Salpêtrière à la validation scientifique de l’innovation.

La semelle peut accompagner le patient toute la journée sans être intrusive et limiter les situations à risque et complications. Les concepteurs de FeetMe estiment que ce type de monitoring réduirait de 25 % les risques de lésion des pieds diabétiques et permettrait ainsi de réaliser des économies importantes sur les coûts de prise en charge. Ils envisagent de commercialiser les capteurs à l’attention des podologues et de diffuser les semelles en pharmacies. À suivre en 2015.



La télémédecine peut-elle s'adresser à la santé...

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La start-up de télémédecine Doctor On Demand vient de mettre en place sur son application un service permettant aux patients de consulter un psychologue à distance pour soigner les problèmes mentaux.

Plus de 1.000 startups issues du CNRS en 15 ans

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Depuis la promulgation de la "loi Allegre" sur l'innovation et la recherche en 1999, le Centre national de la recherche scientifique peut s'enorgueillir de la création de 1.026 entreprises et 7.000 emplois grâce à des projets de ses laboratoires.

Le secteur de l’assurance investit massivement vers le numérique

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Entre acquisitions de startups et partenariats avec les géants du web, les compagnies d’assurances ne se donnent pas de limites concernant les possibilités d’accélérer leur transformation digitale.

Surveiller sa santé à domicile, les objets conn...

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